Chaque chapitre = une présentation d'un livre abordant le féminisme, sous différents angles et thèmes, dans l'optique d'approfondir votre culture féministe, vos idées, votre vision des choses.
BD, dystopie, ou encore texte juridique, ... il y en au...
Valérie Rey-Robert est une essayiste féministe française. Salariée d'une entreprise de modération sur internet, Valérie Rey-Robert est connue depuis le début des années 2000 par son blog féministe Crêpe Georgette.
En février 2019, elle sort de l'anonymat et publie l'ouvrage Une culture du viol à la française : Du « troussage de domestique » à la « liberté d'importuner » aux éditions Libertalia. Un an et demi après le début du mouvement #MeToo, l'autrice revient dessus, analyse les rapports qu'entretient la société française avec le viol, et critique le concept de galanterie.
Valérie Rey-Robert aborde, entre autres, la structuration des sociétés et la division sociale des sexes, les systèmes de représentation, les clichés et les préjugés, la construction sociale de l'oppression, l'histoire de la reconnaissance du viol puis du viol conjugal, le viol comme instrument de pouvoir et de contrôle, « La culture du viol est la manière dont une société se représente le viol, les victimes de viol et les violeurs à une époque donnée », la naturalisation du viol, la déculpabilisation des violeurs, le transfert de responsabilité du coupable à la victime, « L'ensemble des violences sexuelles reste la seule infraction où l'on va avant tout chercher la responsabilité du coté de la victime », l'impunité, la loi et ses lectures falsifiées, les idées reçues sur le viol, la construction de la dissymétrie entre les sexes dès l'enfance, le masculin comme allant de soi, les effets du sexisme sur l'estime de soi, la coexistence entre sexisme bienveillant et sexisme hostile, la violence et sa persistance...
Pour celleux qui s'insurgeraient du terme «culture», Valérie Rey-Robert explique très clairement la pertinence de son utilisation. Car il s'agit bien d'une mythologie partagée autour du viol, des croyances et des idées pré-conçues qui se transmettent de génération en génération et évoluent avec l'époque, et dont la perpétuation est une responsabilité collective. Car chacune participe, plus ou moins activement et consciemment, de cette culture. Il ne s'agit pas de dire que tous les hommes sont des violeurs. En revanche, elle n'incite pas les hommes à profiter - même sans le vouloir - de ce contexte, ni à brandir l'étendard du #notallmen.
La victimisation des agresseurs, la culpabilisation des victimes - pour ne citer que ces deux phénomènes - sont légion courante. Valérie Rey-Robert, en s'appuyant sur un grand nombre d'études, tente d'expliquer et de débanaliser les processus en cours; le tout dans une langue très simple, sans affectation, avec beaucoup de calme.
Sommaire Partie I : Histoire d'un concept - Définitions : Les mots pour en parler; La culture du viol; Comment se maintient la culture du viol? Partie II : La réalité des violences sexuelles en France : Banalité du mal, banaLité du viol; Quels recours ?; Pourquoi si peu de plaintes? Partie III : « Cela ne me concerne pas » : le violeur, c'est l'autre; La victime était « presque » parfaite; le viol, un crime fantasme Partie IV : Une culture du viol à la française : La séduction comme pan de l'identité nationale française; Les violences sexuelles, une tradition française ?; Qui dit mot ment Partie V : Comment lutter contre la culture du viol : Déconstruire les stéréotypes de genre; Déconstruire la domination masculine
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