Flowers Never Stop Growing

Chapitre 20

Akaashi avait l'impression qu'un poids lui avait été ôté des épaules. Il soupira en entrant chez lui, suivit de près par Bokuto. Le grisé ferma la porte avant de s'approcher du noiraud par derrière. Il passa ses bras autour de lui et le serra contre lui.

"Tu l'as fait, je suis fier de toi !"

Le noiraud se débattit et réussit à faire lâcher prise son petit ami. Il glissa ses mains dans celles du plus grand.

"Merci de m'avoir accompagné," murmura-t-il en reposant sa tête sur l'épaule de Bokuto.

"C'est moi qui suis content que tu me l'ai demandé ! Tu sais, tu m'impressionnes, t'as été très courageux."

Akaashi ne put réprimer un sourire en entendant les paroles du grisé. Il se blottit contre lui, et posa ses mains sur son torse. Bokuto l'entoura de ses bras et le maintint contre lui.

"Akaashi, pendant que ton père parlait, je me suis posé une question..." commença-t-il.

"Oui ?" répondit distraitement Akaashi, dont l'attention s'était focalisé sur le rythme cardiaque régulier de Bokuto qu'il écoutait, une oreille au niveau de son cœur.

"Est-ce que tu me laisserais t'appeler Keiji ?"

Akaashi sentit son sang bouillir dans ses veines. Son cœur s'emballa au son des deux syllabes composant son prénom. Il leva timidement la tête vers Bokuto.

"C-ça te ferait plaisir ?" balbutia-t-il.

"Beaucoup !" affirma Bokuto.

"Oh... Pourquoi pas, alors..."

Bokuto sourit de toutes ses dents, titillant un peu plus le sang d'Akaashi qui à ce stade avait cessé de couler dans ses veines pour se concentrer dans ses joues, ces dernières ayant pris de belles couleurs rouge vif.

"Keiji... ça te va vraiment bien comme prénom."

Bokuto répéta plusieurs fois le mot lentement, comme s'il en découvrait le son, mémorisait la forme qu'il prenait dans sa bouche.

Puis il laissa ses mains glisser le long du dos du noiraud et remonter sur ses épaules. Un frisson traversa l'échine d'Akaashi, qui n'en menait pas large.

"Même ton nom est magnifique... tu es tout simplement parfait."

Il fixa son petit ami au visage écarlate. Il se perdit dans son regard braqué sur lui, décelant un éclat de joie et d'amour dans ses yeux aussi profonds que l'océan qui lui réchauffa le cœur. Bokuto approcha son visage de celui d'Akaashi et déposa un baiser sur ses lèvres.

Le plus jeune y répondit les yeux fermés, et passa ses bras autour du cou de Bokuto. Il se laissa guider, l'invita à approfondir le geste en entrouvrant ses lèvres. Les mains du plus grand s'échouèrent sur la taille d'Akaashi et l'attirèrent contre lui. Leurs langues se retrouvèrent avec plaisir, leurs souffles se mêlèrent et se firent saccadé à mesure qu'ils prolongeaient le contact.

Sans même réfléchir, Bokuto agrippa le noiraud par les cuisses et le souleva de terre. Akaashi enroula ses jambes autour du plus grand qui le porta dans le salon. Il s'effondra dans le canapé, surplombé par le plus petit assis sur ses genoux. Il pressa un peu plus fort son visage contre celui d'Akaashi qui plongea les mains dans ses cheveux bicolores. Le plus grand glissa ses mains sous le T-shirt du noiraud et caressa son dos, enivré par la délicieuse sensation que lui procurait sa peau contre ses doigts.

C'était comme si le temps s'était subitement arrêté. Les seules pensées qui traversaient l'esprit de Bokuto concernaient Akaashi ; il était obnubilé par son petit ami, ses lèvres douces, son corps collé au sien, le goût de sa langue dans sa bouche, sa respiration haletante...