Priter

Chapitre 7: Jugement dernier

"Notre monde, notre pays devint trop dangereux à cause des utilisateurs de Nen usant de leur pouvoir pour tuer, à partir de ce jour, tous criminels, tous tueurs, même Hunter seront condamnés à la prison dès l'âge de 18 ans, et seront jugé à partir de 21 ans, notre gouvernement réfléchis encore pour les personnes en dessous de cette âge, sachez que dès lors où ils atteindront l'âge requit pour être arrêté, nos officiers se chargeront d'eux, concernant les enfants tueurs, nous réfléchissons encore aux mesures qui doivent être mise en place mais pensons à un suivis avec des professionnels de la santé mentale pour tenter de les rentrer dans le droit chemin. Notre monde changera bientôt et aura bientôt un taux de criminalité si bas que vous n'aurez plus à vous inquiétez de sortir, la justice sera sévère envers ceux qui perturbe la population ! L'araignée, Le joker, Type à la chaine, Lodiva, Zoldyck... Tous ces tueurs de sang froid seront activement recherché en priorité peu importe leur âge. Ils seront punis par la lois puisqu'ils ont commis d'innombrable crimes tous plus affreux les uns que les autres. Si vous les apercevez, contactez la police aussi vite que vous le pouvez."

-Eh bien, toutes ses personnes sont là juste pour moi, quel honneur. Dit le chef de la Brigade, un sourire sinistre collé au visage sans autre émotion apparente, admirant la foule colérique. -Même toi Kurapika, je ne sais comment tu as réussi à te faufiler ici mais grâce à ta présence, je pense que mon jugement sera encore plus gravé à jamais dans ma mémoire, je suis heureux que tu sois venu. Dit-il fixant Kurapika, plongeant dans ses yeux sachant qu'ils deviendraient rapidement rubis, un écarlate n'exprimant que dégoût et haine envers lui, magnifique, il était incroyablement magnifique ainsi, rongé par la colère, montrant sa haine sans faille ou presque, un rouge si profond qu'il envouterait quiconque plongerait dedans, le noyant avec des vagues de haine et de rancœur.  

Ne se concentrant que sur le Kuruta, Kuroro repensa au passé, le jour du massacre des Kuruta, cette nuit orageuse, le tonnerre grondant, ils étaient arrivés, se faufilant discrètement derrière les arbres, se cachant dans la flore, attendant le bon moment pour assouvir leur soif de vengeance, le clan leur avait enlevé Sheila, ils allaient donc tous les détruire et récupérer leur précieux rubis, ne se doutant pas qu'un Kuruta s'était échappé, évitant de se faire tuer, ils partirent, laissant derrière eux, sang, feu, démolition et cendre ainsi qu'un garçon d'à peine douze ans, seul au milieu du carnage, seul au milieu des cadavres, seul, sa haine se formant tout autour de lui, les esprits de son clan lui chuchotant, lui murmurant leur peine éternelle, leur douleur, lui ordonnant une vengeance.

Si il avait su, le chef de la Brigade l'aurait tué sans pitié pour lui éviter cette vie, cette vie de vengeance, gâchant sa vie, ne se souciant même plus de si il allait bien, que se soit physiquement ou psychiquement, se laissant dépérir, mourir, ses pensées obnubilées par le combat contre le tueur de sa famille, le sang de son pire ennemi sur ses mains, ne pouvant faire marche arrière, condamné à vivre dans la peur, les cadavres, la puanteur du sang, l'odeur putride des corps sans vies de ceux qui étaient à l'origine de la perte de sa famille, ses amis...
Il ne regrettait pas ses actes, loin de là, il avait fait ce qu'il y avait à faire, mais, une partie de lui lui disait qu'il avait une sorte de remord pour Kurapika, il ne pourrait jamais s'épanouir si il continuait à être obsédé par sa vengeance, son seul moyen de lui faire découvrir la vie est le se faire pardonné, lui faire arrêter d'avoir cette haine profonde, de l'enterrer, de l'apaiser, Kuroro devait faire tout ce qui était en son pouvoir pour que Kurapika stoppe toutes ses pensées visant à le détester, et si il devait le faire, alors, il l'aiderait à rassembler toutes les pairs des précieux yeux écarlates de son clan, il savait qu'il lui en manquait puisque l'État l'avait fait arrêter rapidement.

-Quelqu'un souhait-il se prononcer avant que les juges se concertent pour la sentence finale ? Une main se leva, évidement pensa la tête de l'araignée, le petit Kuruta se dirigea vers un micro où il pu prendre parole.