Père et fils

Chapitre 5

Peter n'aimait pas être suivis. Oh non il n'aimait définitivement pas ça. 

Il se baladait au hasard dans les rues de New York depuis une quinzaine de minutes, bien conscient qu'il ne devait pas rentrer chez lui tant que cet homme le suivait toujours. Il pourrait appeler son père, mais il allait surréagir comme toujours et Peter doutait pouvoir retourner sur les bancs de l'école ou même sortir deux orteils en dehors de la Tour s'il l'apprenait. 

Donc il avait décidé de balader l'homme aux lunettes noirs dans toutes la ville, il finira bien par en avoir marre non ? Ou alors il appréciait cette visite touristique gratuite de la grosse Pomme. Une autre dizaine de minutes passèrent et Peter sentait toujours le regard de l'homme braqué sur son dos et les son de ses baskets fouler les rues de la ville. L'ennui de la situation commençait à prendre le devant sur la peur. Il avait deux plans :

Plan A : se mettre à courir comme si sa vie en dépendait (peut-être en dépendait elle réellement ?)

Plan B : aller dans une ruelle vide et lui mettre un pain dans la tronche

Etant de nature pacifique et ne voulant pas se battre sous son identité de Peter Parker, il suivis le plan A, adaptant sa vitesse à celle d'un adolescent normal. Seulement il n'avait pas prévenu que l'homme lui court après. Ce qu'il fit évidemment et à une allure athlétiques. Bien sûre en tant que Spiderman, Peter aurait pu le distancer mais il ne voulait pas se risquer à dévoiler son identité. C'est ainsi que le plan A devint le plan B.

Peter s'enfonça donc dans une petite ruelle vide, le genre de rue où il allait pour enfiler son costume. Il arrêta alors de courir et s'arrêta net, se retournant soudainement. Il faisait maintenant face au mystérieux individu tout vêtu de noir  et son visage caché par une capuche et d'épaisses lunettes sombres (comment ne pas paraître suspect). 

-Sérieux mec, tu n'as rien de mieux à faire que de suivre un adolescent dans tout New York ?

-Non.

-Tu as une vie triste. Fit Peter d'un ton dédaigneux avant de continuer plus sérieusement. Bon, qu'est ce que tu me veux ? De l'argent . J'ai dix dollars si tu veux.

-Non, je suis venu te transmettre un message.

-Oh, si ce n'est que ça, tu aurais pu me demander directement. Ou alors dit à la personne qui t'envoie d'envoyer un mail, c'est plus civilisé.

L'homme ricana légèrement, révélant des dents légèrement jaunis. 

-Aucun mail n'est encore capable de tabasser quelqu'un.

-Ah. 

Ouais, c'était clairement la réponse la plus pourrie à faire à cet instant mais Peter ne savait pas vraiment comment réagir. Il n'eut pas le temps de dire autre chose que l'homme qu'il appellera désormais Hermès bondit sur lui, ses poings américains en avant. Peter esquiva assez facilement avant de lui même donner un coup dans le dos pour le faire tomber. Ce qui ne marcha pas, Hermès était apparemment plus fort qu'il n'y paressait. Mais Peter ne voulait pas non plus utiliser sa super force. Ils se battaient depuis quelques minutes lorsque le téléphone dans la poche de Peter se mit à sonner. Il l'ignora, concentré sur le combat. Mais au bout du troisième appel Peter s'inquiéta, peut être que c'était important. Il envoya un coup de pied dans le ventre de son adversaire, le faisait reculer de quelques mètres avant de décrocher son Starkphone sous les yeux médusés de Hermès. 

Ce fut la voix de son père qui cria dans ses oreilles sensible, cela le déstabilisa suffisamment pour se prendre un coup de poing dans le joue. 

-Tu étais censé rentrer avec moi en SECURITE, où es tu ? En prenant les transports en communs tu auraient dû être rentrer  il y a une dizaine de minutes, enfin selon FRIDAY.