Chapitre 10

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-Merde !

Steve sursauta au cris de colère de Tony, depuis quelques heures, le silence était le maître mot dans le labo, tous deux concentrés sur leurs tâches respectives. Steve épluchait les dossiers de tous les ennemis répertoriés d'Ironman ou de Stark Industrie, aidé par FRIDAY. S'il trouvait quoi que ce soit de suspect, il l'envoyait à Tony qui faisait des recherches beaucoup plus approfondis et vérifiait tous les faits et gestes du suspect. 

Il avait eu l'air d'avoir trouvé une bonne piste mais, au vu de son air frustré, il avait fait fausse route.

-Ce n'est pas Ross, j'étais pourtant persuadé d'avoir trouvé quelque chose mais non, ce ne sont que des actions illégales typiques d'hommes politique ! Retour à la case départ !

-Vois les choses sous un autre angle Tony, c'est une bonne chose que ce ne soit pas lui, Ross a énormément de ressources et bien trop de pouvoirs. Fit sagement Steve en levant les yeux du ficher qu'il lisait

-Ouais, tu as sûrement raison...

-Ais-je bien entendu ? Je n'oublierais pas les mots qui viennent de sortir de ta bouche de si tôt.

-Tais toi Rogers. Râla Tony en essayant de dissimuler un petit sourire, ce qui fit rire le blond

-Aller Tony, fait une pause et va voir ton fils. Je vais continuer d'éplucher ses dossiers, je n'en suis même pas encore arrivé à la moitié.

L'ingénieur eu une petite hésitation avant de partir de son labo en promettant de lui ramener une tasse de thé (sa manière de dire "merci").

Sortir du labo pour retourner dans le Penthouse était bien plus satisfaisant qu'il ne l'aurait cru. Il détestait admettre que Steve avait, une fois de plus, raison. 

Peut être que Captain America était sa propre petite voix de la conscience, comme Jiminy Cricket. L'image d'un petit criquet vert habillé du costume de The Star Spangled Man apparut dans l'esprit de Tony.

Essayant d'oublié l'image de ce ridicule criquet, il partit à la recherches de son fils. Il y avait des affaires de Peter étalé dans tout le salon : par terre, sur la petite table, sur le canapé, en haut d'une armoire (vraiment ? Comment cela était arrivé là ?). 

-Mon Dieu, que ce gamin est bordélique !

-Tel père tel fi-- Commença FRIDAY

-N'ose même pas terminer cette phrase. Au lieu d'insulter ton créateur, aurais-tu l'amabilité de m'informer dans quelle pièce se cache Peter ?

-Aucune mon Créateur. Répondit l'IA avec un certain sarcasme (l'avait-il programmé ainsi ?)

-Aucune ? 

-Il n'est pas à l'intérieur de la Tour, il est parti vers 14h. 

-Tu es entrain de me dire que Peter est, une nouvelle fois, sorti après que j'ai explicitement dit "non" ?

-Tout à fait Monsieur.

-On y est, c'est la crise d'adolescence ! Moi qui pensais passer au dessus de ça...

-Je ne pense pas que ce soit aussi simple que ça.

-Rien, absolument rien est simple en ce moment. Bon, le traceur que j'ai mis dans son téléphone est opérationnel ? 

-Oui, il est en ce moment même dans une bibliothèque du Queens. J'envoie la localisation en direct sur votre téléphone.

-Merci chérie, quel ado fugue pour aller à l'école puis dans une bibliothèque ? Sa crise d'adolescence est sacrément étrange. Grogna t-il en courant dans l'ascenseur pour rejoindre le garage

Père et filsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant