Un Amour Qu'il Croyait Impossible

Chapitre 15 : Parfum de la maisons

Andréa
Espagne, 23h42

On entre enfin à la maison, il est bientôt minuit. Apres une soirée passée chez mon frère en compagnie de Camilla.

Quand on a eu un moment seul à seule avec elle, j'en ai profité pour m'excuser, même si d'après elle rien n'ai de ma faute, je me s'en quand même coupable.

Avant quand je tuer des gens, je ne me sentais jamais coupable, je ressentais même une certaine satisfaction en leur enlevant la vie, mais là, le fait ai qu'il se soit pris cette balle pour moi, je me sens mal, j' ai une dette envers lui.

Ce soir j'ai vu les rapprochements entre Camilla et Max, ils sont tous le temps collés l'un à l'autre, elle rigole beaucoup au blagues de merde que fait Max et elle en fait aussi.

Matéo : Tu...tu...tu dors avec moi stp ?

Je ne m'attendais pas à ça, je..je ne sais plus quoi répondre.

Tu veux dormir avec lui ?

Oui..

Alors pourquoi tu paniques ?

Parce que c'est la première fois que je dors avec quelqu'un qui n'ai pas mon frère.

Un homme qui n'ai pas mon frère.

Mais étant donné que je veux avancer avec lui, je veux faire se premier pas.

Alors je commence à monter les escaliers et le vois toujours planter à la porte d'entrée les mains dans les poches.

Andréa : Bah tu viens ?

Une lueur passe dans c'est yeux et un sourire se forme sur son vissage.

Il s'avance vers moi, mets sa main dans le bas de mon dos et nous montons les escaliers.

Je sais où ce situe sa chambre elle est en face de la mienne, mais je n'y ai jamais mis les pieds.

Andréa : Je vais me doucher et je te rejoins après ?

Matéo : Vas-y

J'entre dans ma chambre et me dirige dans la douche.

L'eau chaude coule sur mon corps et je commence à réaliser la situation.

Les Ukrainiens sont en train de foutre le bordel. Tout allait bien avant qu'ils ne débarquent.

Je suis sûr que c'est ce conard de Dylan qui leur on mis l'idée dans la tête d'attaquer les Mexicains.

étant donné que nous sommes alliés avec eux, Matéo est censé leur prêter main forte, mais vu qu'il est en convalescence seulement c'est hommes vont se rendre au Mexique pour renforcer la garde.

Je suis bien contente qu'il soit en repos, il n'est pas obligé d'y aller donc pas obligé de combattre là bas.

Je sors de la douche et enfile mon pyjama en satin noir. Je sors de ma chambre et me dirige vers la sienne.

Je toque à sa porte, il m'ouvre avant de me laisser entrer.

Comparez à la mienne sa chambre est toute en noir, il n'y a pas une fois de couleur, et... j'adore.

Il est vêtue que d'un bas de survêtement noir. Comme la première fois. 

Ça remonte à loin...

Mais il est toujours aussi beau.

Matéo : C'est un peu..

Andréa : Noir ?

Matéo : Ouais, dit-il comme gêné en se grattant l'arrière de la tête

Andréa : J'adore

Je m'assois sur son lit et une vague de panique s'empare de moi. La dernière fois que je me suis retrouvé dans une chambre avec un homme, ça c'est mal fini.

Je crois que Matéo ressent mon mal être et il vient se mettre en face de moi. Il fait des mouvements circulaires sur ma cuisses.

Matéo : Sava ? Demande-t-il d'une voix basse

Andréa : Je....

Matéo : Tu veux retourner dans ta chambre ?

Je veux retourner dans ma chambre ?

Non.

Alors il faut que je me détende, il ne me fera aucun mal.

Andréa : Non

Matéo : T'es sûr ?

Andréa : Oui, j'en ai marre d'avoir peur avec toi alors que je sais que tu ne me feras rien. Je veux remplacer c'est mauvais souvenir par des bon avec toi.

Matéo : Bien, alors tu veux être de quel côté, dit-il en se levant

Andréa : Je sais pas toi tu veux dormir de quel côté ?

Matéo  : C'est toi l'invité, tu veux quel côté ?

Andréa : Mais c'est ton lit, à toi de me dire de quel côté t'as l'habitude de dormir.

Matéo : Bon, tu sais quoi, reste ou t'ai, dit-il en rigolant et je le suis.

Avec ma détermination et la sienne on serait restée la à débattre jusqu'au matin.

Je m'allonge dans le lit, j'étais du côté droit et m'installe sous la couverture pendant que Matéo fait de même de l'autre côté.

Je regarde le plafond et lui aussi, on est gêné.

On a certes dormi dans le même lit à l'hôpital mais lui était inconscient.

Mon frère me vient tout à coup en tête, lui est Camilla, ce qui me fait lâcher un rire.

Matéo : Pourquoi tu ris ?

Je ne sais pas s'il l'a remarqué ou pas mais, tout à l'heure il ne semble pas se préoccuper de ça.

Andréa : T'as remarqué le rapprochement entre mon frère et ta sœur ?

Matéo : Ouais, mais je préfère resté dans le déni.

Andréa : Pourquoi ?

Il se tourne vers moi.

Matéo : J'ai l'impression qu'il me vole ma sœur.

Je me tourne vers lui.

Andréa : Toi aussi t'as volé sa sœur, dis-je en rigolant

Matéo : C'est vrai, dit-il dans un rire

Andréa : Mais ça te dérange qu'ils soient proches ?

Matéo : En vrai, non, car je lui fais confiance.

Je lui souris simplement.

Il vient jouer avec les mèches à l'avant de mes cheveux et les enrouler autour de son doigt sans me lâcher des yeux.

Matéo : J'ai envie de t'embrasser

Boom.

J'ai des picotements dans le ventre. Pourquoi ? Bonne question.

Andréa : Vas-y

Matéo  : Je peux ?

Je réponds sans aucune excitation.

Andréa : Oui

Il relâche la mèche de cheveux qu'il y avait autour de son doigt et vient attraper ma nue pour rapprocher mon vissage du sien.

Il dépose délicatement ses lèvres sur les mienne pour un doux baiser. Simple, délicat. On se sépare par manque d'oxygène.

Il relâche ma nue, glisse sa main dans mon dos jusqu'à ma taille et il me rapproche de lui.

Caler entre son torse et sous sa gorge, je commence à trouver les bras de morphée.

Il dépose un baiser sur mon front avant de murmuré :

Matéo : Bonne nuit Princesse

***