(!!!!!!! TW : CHAPITRE MATURE - VIOL - MAL-ÊTRE... !!!!!!! Oui, ça commence fort...)
2 semaines plus tôt, Lyden.
J'étais dans mon lit, recroquevillée sur moi-même. Ma chambre plongée dans le noir, alors que j'étais plongée dans mes pensées. J'avais mes écouteurs, la chanson " Someone You Loved ", résonnait à l'intérieur de mon être. Les paroles de cette chanson ne faisaient qu'accentuer ce sentiment de mal-être dans lequel je me trouvais. Mais, à la fois, avait cet effet, celui de m'aider à me sentir mieux. Cette chanson qui parvenait à mettre des paroles sur ce que je ressentais. Cette chanson qui m'aidait à extérioriser tout ce que je pouvais ressentir avant que cela ne me ronge de l'intérieur. J'étais en larmes, me dégoûtant moi-même. Mes cheveux étaient encore mouillés, ma peau encore irritée après tous ces coups de brosse que j'avais passés sur celle-ci.
J'étais dégueulasse.
Il avait raison.
2 semaines plus tôt + quelques heures plus tôt, Lyden (genre, avant le petit paragraphe du début. Oui oui, je vous laisse retourner à votre lecture).
Je préparais soigneusement le petit sac, toute fière du cadeau que je lui avais trouvé. Je savais qu'il voulait ce jeu depuis un moment, mais qu'il ne pouvait pas se l'offrir. Alors, je l'avais acheté pour lui. Car après tout, la Saint-Valentin est bel et bien la fête de l'amour, non ? Le but était de faire plaisir à l'autre.
J'allais passer la Saint-Valentin avec mon petit ami.
Mon cœur battait plus rapidement rien qu'à l'idée d'y penser. L'excitation et la joie prenaient possession de mon corps, alors que je vérifiais pour la millième fois que je n'avais rien oublié. Mon frère rentrait dans ma chambre, et venait près de moi. Il regardait le sac tandis qu'un soupir s'échappait de ses lèvres.
- Sérieusement Hanaé, ce mec ne te mérite pas.
- À tes yeux, personne ne me mérite Hélio.
- Est-ce que j'ai tort même ?
- Oui. C'est quelqu'un de gentil. Et puis, il m'aime.
- Et ? Tu es ma sœur. Si tu ne te rends pas compte de la personne incroyable que tu es, je peux t'aider à t'en rendre compte. Alors, pour commencer, tu es ma sœur. Tu es drôle, belle, intelligente, et aussi-
Je rigolais face à son premier argument. Donc être sa sœur était ce qui me rendait le plus incroyable ? Monsieur s'arrêtait d'énumérer mes prétendues qualités, alors que j'étais bien trop occupée à rire, essayant de ne pas m'étouffer.
- Ouais c'est ça rigole. Oh là là, on s'amuse trop ici. Tellement drôle. Bordel Hanaé, j'ai l'air de porter un nez rouge ? Non. Alors ton rire tu vas rapidement l'arrêter avant que-
Et à mon tour, je ne lui laissais pas le temps de parler. Je sortais un petit sac de mon armoire, et je le lui donnais. Enfin, donner était un bien grand mot. Je le lui jetais plutôt à la figure. Ses yeux brillèrent immédiatement en voyant le petit sac, alors qu'à son tour il me jetait un sachet à la figure. Même si je mourrais d'envie d'ouvrir le cadeau qu'il m'avait fait, je voulais tout d'abord voir sa réaction lorsqu'il verra mon cadeau. Après tout, la Saint-Valentin était la fête de l'amour. Et l'amour au sens " amoureux " n'était pas le seul qui puisse exister. Alors oui, avec mon frère nous nous offrions des cadeaux. C'était une habitude que nous avions prise depuis le collège. Lorsque je ne recevais rien, alors que lui, croulait déjà sous les cadeaux de ses innombrables prétendantes.
Mais je pouvais comprendre la gente féminine. Mon frère était magnifique.
Il avait hérité des cheveux blonds de notre mère, ainsi que de ses yeux bleus. Si ses yeux étaient une pierre précieuse, ils seraient une topaze. Et les miens seraient une émeraude, ils étaient verts, tel l'émeraude, comme ceux de mon père. Mais il avait le visage de notre père. Lorsqu'il me prenait dans ses bras, je ne pouvais que me sentir en sécurité. Il était plus grand que moi, de près de 20 cm. Il mesurait 1m84. Nous aimions aller courir ensemble, ou encore, faire de l'escalade. Lui aimait la salle, moi je détestais cet endroit. Je détestais me sentir enfermée dans une pièce pour faire du sport. Mais lui aimait entretenir sa musculature, et pour ça, rien de mieux qu'une salle de musculation, me disait-il à chaque fois qu'il y allait.
VOUS LISEZ
Illusion
RomanceTic-Tac. Tic-Tac. Tic-Tac. Les secondes passaient, et pourtant, j'étais toujours là, retenue contre mon gré. J'avais beau avoir plusieurs identités, je savais que Caitlyn n'était pas l'une des miennes, et pourtant, ici, tous me prenaient pour cette...