࿐ 𝐛𝐚𝐛𝐲 𝐰𝐡𝐢𝐥𝐞 𝐰𝐞'𝐫𝐞 𝐲𝐨𝐮𝐧𝐠
𝑩𝒊𝒆𝒏𝒗𝒆𝒏𝒖𝒆 dans un Londres d'or et d'argent où les familles les plus aisées et influentes se retrouvent chaque année pour un bal spécial. Le bal des nouvelles âmes est une ancienne tradition qui a...
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ABEL ✲ The Game, 50 Cent - How We Do ✲
Il ne doit pas être loin de dix-neuf heures lorsque je gare ma moto sur le parking blindé de l'institut. On dirait que tout le monde a essayé de se libérer pour venir voir le premier match de la saison.
Antonia descend de la moto et remet sa robe, je descends à mon tour et je range les deux casques avant de me tourner vers ma petite sœur. Je ne m'attends pas à ce que mon père et sa cruche soit là ce soir, en revanche, Rose m'a dit qu'elle viendrait.
– Tu fais attention à toi, je préviens Antonia. Tu ne bois pas, tu restes avec tes copines.
– Je peux aller à la soirée après ?
– Certainement pas, je te raccompagnerai.
– T'es vraiment chiant, râle ma petite sœur.
– Et si Harun te propose d'aller dans les toilettes, tu dis non.
J'embrasse son front avant d'entrer dans l'institut qui est étonnement bondé de monde. Heureusement que les tribunes du terrain sont grandes. D'après ce que le coach m'a expliqué, ils ont reconstruit le terrain et les tribunes comme les terrain aux États-Unis, donc il y a de la place pour mettre du monde.
Je traverse les nombreuses familles qui sont venues soutenir leur enfant, avec mon sac de sport sur l'épaule. Je rejoins le vestiaire où la plupart des mecs sont déjà en train de se préparer. Je jette mon sac entre Rashad et Azaan qui chauffent leurs baskets.
– Tu n'es pas un peu en retard ça va ? me demande Olympe, de l'autre côté du vestiaire.
– Il y avait des bouchons, je répond en haussant les épaules. Je ne savais pas qu'il y aurait autant de monde.
– Tu as une moto et tu conduis super dangereusement, rit Azaan. Ne fais pas genre que tu ne t'es pas faufilé entre les voitures.
Je secoue la tête en retirant mes vêtements pour enfiler ma tenue de sport, je passe une main sur mon crâne avant de mettre mes chaussures que j'avais déjà préparé chez moi.
L'équipe que nous affrontons ce soir est affreusement forte et je sais combien cela stresse le coach Kruger vu qu'il fait les cents pas dans le vestiaire. Ils nous ont mis la raclée au moins cinq fois l'année dernière et le pire dans tout ça, c'est qu'ils attaquent avec des remarques.
– Je ne veux pas de dérapage ce soir ! s'exclame le coach Kruger. Il y a beaucoup de grandes familles et je suis sûr que vous ne voulez pas avoir une réputation de brutes après ce match.
– C'est vous qui avez frappé leur coach la dernière fois, je remarque.
– Je me passerai de tes remarques Abel Ngoy, me reprend Kruger.
