Dans un Londres d'or et d'argent, les familles les plus aisées et influentes se retrouvent chaque année pour un bal spécial. Le bal des nouvelles âmes est une ancienne tradition qui a pour but de faire entrer officiellement tout les jeunes de 20 ans...
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KEYAH LONDON, UNITED KINGDOM ✲mary j. blige - you bring me joy✲
Mes jambes tremblent. J'ai si froid dans ce parloir. Je tapote mes ongles contre la vitre en attendant l'arrivée de mon paternel. J'ignore royalement pourquoi je suis ici. Ma grand-mère m'a juste envoyée, en me menaçant avec des coups de pieds aux fesses. Donc, je me retrouve dans cette prison, à attendre l'une des personnes que je déteste le plus au monde.
Je relève les yeux lorsque je remarque qu'une silhouette s'est installée face à moi, de l'autre côté de la vitre. Je reconnais mon père qui sourit grandement en me voyant. Mais moi, je ne bouge pas, je ne voudrais pas lui faire ce putain de plaisir alors que je suis obligée de venir le voir en taule.
Il prend le téléphone et le glisse contre son oreille. Je fais de même sans pour autant lâcher son regard. J'ai envie qu'il comprenne toute la haine que j'ai envers lui. Il a entraîné notre famille dans une mort subite, et Dieu sait que notre situation n'était pas si facile, mais nous nous en sortions plus ou moins bien, avant qu'il décide de n'en faire qu'à sa tête.
– C'est la dernière fois que je viens te voir ici, je crache.
– Comment est-ce que tu vas Keyah ? me demande-t-il calmement.
Je le fixe longuement, gardant le téléphone contre mon oreille. J'entends sa respiration, elle est calme et détendue, ce qui a tendance à vraiment m'énerver. Je continue de tapoter mes ongles contre la vitre avant de répondre;
– Pourquoi as-tu voulu que je vienne ? je le questionne en retour. Ça fait deux ans que je t'évite, tu n'en avais rien à foutre, et maintenant tu me supplies pour que je vienne te rendre visite.
Je l'entends rire rapidement mais ça me fait tout sauf rire cette situation. S'il y a bien une personne que je comptais éviter jusqu'à la fin de mes jours, c'était mon père. Je voulais éviter de repenser à toutes les horreurs que nous avons subi à cause de lui.
Je pose le téléphone sur son socle en le regardant dans les yeux puis je m'apprête à me lever pour quitter cette prison. Mon paternel me fait un signe de main en gardant le téléphone à son oreille. Je soupire longuement et je me rassois finalement face a lui, en lui lancant mon pire regard noir, ou du moins j'essaie. Je reprends le téléphone que je glisse à mon oreille, une nouvelle fois.
– Je voulais que tu viennes pour te parler de ton avenir, m'avoue-t-il, enfin.
Je lâche un rire incontrôlé.
– Vu où nous sommes, tu n'es pas la meilleure personne pour me parler de ça, je réplique.
– Prince m'a dit que tu n'avais toujours pas de cavalier pour le bal, souligne mon géniteur. C'est dans quatre mois, qu'est-ce-que tu attends ?
Je cligne plusieurs des yeux, en serrant le téléphone entre mes doigts moites. J'étais sûre et certaine que c'était du foutage de gueule. Déjà car il a l'audace de me parler de mon avenir alors qu'il risque de pourrir en prison, et en prime, il met sur le tapis le bal des nouvelles âmes, comme si c'était la chose la plus importante actuellement.
– Ecoute moi bien, Aaron, je crache. A partir du moment où tu es rentré dans cette prison, ton avis sur ma vie ne comptait plus. Donc, je vais partir et faire comme si cette conversation n'avait jamais eu lieu.
– Ce bal est important pour savoir où est-ce que tu vas finir ta vie, Key'.
– Keyah, je serre les dents. Mon prénom est Keyah.
– Je veux bien comprendre que tu sois énervée. Mais pense à ton propre avenir. Pour le bien de ta futur famille.
C'est la cerise sur le gâteau. Lui n'a pas su penser a sa propre famille quand il pouvait encore le faire et il veut me donner des leçons sur ce que je dois faire plus tard. Non mais je rêve.
– Je n'irai pas à ce bal et encore moins accompagnée de quelqu'un, je dis finalement.
– Je vais te laisser deux semaines pour trouver quelqu'un Keyah, rétorque mon paternel. Prince me tiendra au courant, et si tu n'as trouvé personne, je m'en chargerai à ta place, de mon trou.
Je le regarde sans broncher. Il sait que je suis bornée et je sais qu'il prépare déjà son coup étant donné que je n'aurais personne à la fin des deux semaines. J'ai conscience qu'il a de nombreux contacts au sein de la richesse londonienne, mais il ne va pas me faire peur, surtout au fond de son trou à rat.
– Bonne chance papa, j'articule bien avant de poser le téléphone sur son socle, une bonne fois pour toute.
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Coucou ! Vous allez bien ?
Je suis super contente de vous retrouver pour le prologue de ma toute nouvelle histoire. J'ai vraiment hâte de commencer à poster les chapitres, c'est une nouvelle aventure !!
J'espère que ce prologue vous a plu et j'ai vraiment super hâte que vous découvriez mes deux petits protagonistes qui sont tout sauf calme haha !!
