Dans la citée de Phylidralis, ce village a l'architecture parfaite, ses maisons battit de galets blanc qui brillent à l'effleurement du soleil et reflètent sur les beaux pavés de la ruelle principal. Sur le rebord d'une fontaine faite de feuille d'or, une femme attire l'attention des villageois.
- « Mes chers frères et sœurs, ne vous êtes-vous pas déjà demandé pourquoi nous sommes là, qui nous sommes ? On m'a envoyé jusqu'ici pour trouver une enfant, ou du moins une jeune femme, elle est brune et sa peau est si... »
Cerné et entouré par les villageois elle entend :
« FOLLE » « SORCIERE » « QU'ELLE SOIS BRULEE ».
Elle n'arrive même pas à finir sa phrase.
Il semblerait que les gens de ce village ne veuille rien entendre, ils sont aigris, malsain et incivil, ils jettent sur la vieille femme des morceaux de foins, des légumes pourri et un fermier la menace avec une fourche.
La femme part en courant, les larmes coulant tout le long de sa joue rosi par le froid, folle de rage.
A cet instant, une jeune fille du village essaie de la rattraper, en criant « Dame, arrêtez vous s'il vous plaît » , mais elle l'a semée.
Elle décide donc de rentrer chez elle, tout en espérant revoir cette mystérieuse femme.
« Je reviendrai demain pour le marché » soupire Alizé.
La chaussée était si difficile à traverser pour arriver jusqu'à Phylidralis, les chemins étaient parsemés d'embûches.
Après plusieurs longues minutes à marcher,
la nuit tombe et la foret deviens très sombre, le bruit des animaux nocturne l'effarouche. Lorsqu'elle entend un craquement de bois, elle se retourne immédiatement. Mais rien à l'horizon. Alizé, a cette folle impression d'être suivie. Mais qui d'autre qu'elle connais ces bois ? Personne n'oserait passer par là.
Encore ce bruissement de bois ... Effrayée elle se met a courir de toute ses forces et le plus vite possible.
Une voix résonne dans sa tête... « Fuie Scarya ». Alors elle galope, sans s'arrêter.
Une fois arrivée devant la porte de sa petite cabane, elle reprend son souffle, rentre et s'assoit sur son lit. Pensive, elle repense à ce qui s'est passé au village, mais aussi dans les bois pour rentrer.
« Qui était cette femme ? Quels étaient ces bruits dans les bois ? Mais surtout qui es cette « Scarya » ? Je m'appelle Alizé moi. »
Dur journée, elle s'allonge lentement, ses paupières deviennent lourdes,
Quand soudain ......
« TOC TOC TOC »
Elle sursaute et se lève d'un coup.
Surprise et anxieuse, elle se dirige vers la porte sur la pointe des pieds.
Jamais personne n'est venu jusqu'à chez elle, elle avais choisi cette cabane effrayante au fond des bois pour y être paisible. Pourtant elle se souviens avoir eu la sensation d'être suivie en revenant du village.
Elle se met derrière la porte et écoute attentivement ce que murmure cette voix masculine.« Je vous ai suivi jusqu'ici, je vous ai vu au village, vous avez essayé de rattraper cette femme, comme si vous cherchiez des réponses, je vous ai senti apeurée. S'il vous plait ouvrez moi, je doit vous parler, j'ai rêvé de vous, je croyais être fou ! »
A ce moment, Alizé ouvre brutalement la porte et s'exclame d'un air stupéfait :
- « Vous rêvez de moi ? »Elle lui fait signe de tête pour qu'il entre, tout de même méfiante, ses yeux n'arrivent pas à quitter les siens.. elle l'écoute attentivement.
- « Oui, j'ai rêvé de vous, c'est effrayant, car chaque fois que je m'approche de vous ça deviens un cauchemars, une immense ombre me pousse, je tombe et je me réveille ».Ils s'assoient sur la méridienne tout en continuant de discuter.
- Mais vous ne me connaissez pas, comment pouvez vous rêver de moi ainsi ?
Au fait, je m'appelle Alizé.- Moi c'est Marius. Justement si je vous ai suivie jusqu'ici c'est pour comprendre tout ces rêves sur vous.
Que faite vous seule ici ? N'avez vous pas peur ?- Non.. s'exclame Alizé d'un ton triste.
Je suis habitué à être seule, je n'ai jamais connu mon père et ma mère m'a quitté après une forte fièvre il y a quelques années.Quelques minutes passent, le calme était si présent qu'on pouvait entendre les feuilles voler à l'extérieur.
Marius était très perturbé et rempli de questions. Mais il n'a pas osée les lui poser.
Quand soudain un ronflement de nature mignonne l'interpelle... Alizé s'était endormi sur son épaule, le visage niché dans son cou.
« Elle est si belle » murmure t'il..
Alizé avait en effet une chevelure d'un brun ténébreux et des yeux si noir et profond qu'on ne pouvais résister à son regard.
Il cale bien la tête d'Alizé, l'entoure de ses bras musclées, quant à son tour il s'endors le dos relâché sur le mur derrière lui.Le lendemain matin, le soleil levant laisse passer quelques rayons à travers les arbres et les fenêtres, quand soudain Alizé ouvre lentement ses yeux, elle se sent si bien..
Mais elle se rend vite compte qu'elle s'est endormi dans les bras de cet inconnu...Marius.