Chapitre 14:Dean

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Je t'aime, elle vient de me dire qu'elle m'aimait, mais moi je l'aime ? Oui je l'aime, suis-je capable de lui dire, peut probable. Je me mets à trembler car elle est partie se réfugier dans la chambre, ce manque d'elle me prouve réellement ce que je ressens pour elle. Je me lève aussitôt, quand je comprends enfin que je n'ai pas répondu, et que c'est pour ça qu'elle est partie, une sorte de crampe que je lui ai mise.

- Jenny je peux entrer ? Pas de réponse. J'entre et la vois au pied de mon lit par terre. Mes tremblements semblent s'arrêter net quand je la vois.

- C'est pas grave Dean..

- Je...

- Je comprends que tu ne puisses pas me dire que tu m'aimes, c'est tout nouveau, j'ai des sentiments pour toi, plus même..

- Jenny.. Elle n'arrête pas de me couper la parole.

- Et puis je vais partir, après tout je ne suis pas chez moi. Elle se lève maintenant qu'elle a fini son monologue interminable et complètement stupide. Je la tire contre moi, nos lèvres proches l'une de l'autre.

- Je t'aime aussi, je t'aime tellement Jenny, c'est indescriptible, quand tu me parles, que tu me regardes, que tu me touches, quand j'entends ton rire. Je t'aime et sache que c'est depuis le premier jour, depuis que tu m'as sauvagement attaquée dans ce couloir, pendant ta première nuit chez moi, depuis ce premier baiser fabuleux, puis en boîte, et maintenant, je t'aimerai à chaque instant de ma putain de vie. Sans toi je ne suis que miettes, débris, ruines. Donc oui, je t'aime.

Elle m'embrasse et maintenant c'est encore plus passionné avec ces 3 mots qui sont sortis de nos bouches, de nos cœurs.

- Tu veux que je t'emmène en cours demain?

- Si tu veux, ça me ferait plaisir. D'ailleurs tu fais quoi comme spécialité ?

- Espagnol séniorita.

- C'est vrai ! Elle rigole, mais je me dis qu'elle doit se foutre de ma gueule.
- Il faudrait que tu me ramènes chez moi.

- Tu ne dors pas ici ?

- Nan il y a cours et je n'ai pas d'affaires et ça fait longtemps que je n'ai pas dormi chez ma grand-mère, elle doit s'inquiéter.

- Je lui ai envoyé un message la dernière fois.

- Oh c'est gentil, merci. Mais je rentre chez moi quand même, tu viens me chercher demain matin quand même ou pas ?

- Si si, je viendrais à 7h40 pour profiter de toi.

- Il n'y a que toi qui en profitera.
Je la ramène chez elle, et je vois un carnet de sa poche qui tombe par terre. Je lui cris par la fenêtre.

- Jenny ! Ton carnet par terre. Elle se retourne et me regarde bizarrement et avec gêne une fois de plus et le ramasse, bon c'est parti pour une question supplémentaire dans ma tête.

Espoir 156Où les histoires vivent. Découvrez maintenant