Chapitre 22: Dean

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Néant, obscur et froid sont les seuls mots qui sont dans mon esprit, mon corps est paralysé et mes membres refusent de m'obéir, je peux à peine ouvrir les yeux, ma tête et mon cerveau sont dans un flou total. Où suis-je ? Je sens une main saisir la mienne avec douceur, c'est elle. J'essaye de parler mais rien ne sort, je comprends alors que je me trouve dans une chambre d'hôpital.

- Dean je suis désolée, tout ça est de ma faute.

Pourquoi elle me dit ça c'est moi qui ai fait le con, et je ne peux même pas lui dire alors je sens mon pouls s'accélérer et un bip à coté de moi va de plus en plus vite.

- Dean ? Tu m'entends ?

Je secoue vaguement la tête et ouvre de quelques millimètres mes yeux.
Elle me serre maintenant dans ses bras, je commence à sentir mon corps et l'enlace à mon tour certes avec moins de force mais quand même je la retiens pour que notre étreinte ne se finisse pas.

- "Je t'aime jen." Sont les seuls mots que je peux sortir avant de m'endormir.

Cette fois-ci je me réveille et bien, je sens toute les parties de mon corps même si ma tête me fait encore mal. Je me lève et vois Jenny entrer.

- Recouche-toi je ne veux pas encore te retrouver par terre. Ce que je fais car je commençais à sentir un vertige pointer le bout de son nez.

- Parfois je me demande pourquoi tu veux tout mettre sur ton compte, c'est de ma faute Jenny si je suis ici pas la tienne alors arrête de t'en vouloir. Mes conneries je les assume même si je n'en suis pas fière mais ne dis pas que c'est de ta faute.

- Si on était restés ensemble aujourd'hui ça ne serait jamais arrivé, je pense avoir une part de responsabilité.

- Une part de responsabilité minime alors, tu ne pouvais pas non plus savoir que tu allais te battre et finir chez le principal et aussi t'engueuler avec moi à propos de ta mère, rien n'est prévisible dans la vie et tout peut changer en une fraction de seconde.

- Je t'aime Dean.

- Je t'aime aussi Jenny, mais là tu vois j'ai envie de rentrer car cet endroit me fout les boules, avec tous ces presque morts! Ça la fait rire et je ne me lasse jamais de l'entendre elle est si importante pour moi. Je me lève et m'habille sans l'autorisation d'un médecin et vais à l'accueil pour signer des papiers qui seront de toute façon jetés à la poubelle, ils voient que je vais beaucoup mieux même si dans ma tête la confusion est encore présente je fais mine de rien et ça passe, quand on arrive à sa voiture elle me regarde avec un sourire.

- Pourquoi tu souris ?

- J'ai l'impression qu'il n'y a désormais plus de problèmes, et que l'on va pourvoir vivre enfin.

- Je ne veux pas être pessimiste mais tu oublies ta mère, elle reste un problème majeur, si on peut considérer ça comme un problème.

- Je verrais, pour le moment monte, j'en ai marre de cette endroit.

Espoir 156Où les histoires vivent. Découvrez maintenant