Espoir 156

Chapitre 12: Dean

- Jenny je ne sais pas danser.

- Colle-toi à moi.

- Pas de problème pour ça. Elle est si belle, j'entreprends d'attraper ses hanches, elle se retourne pour être dos à moi, elle bouge sensuellement au rythme de la musique tout en se collant a moi, elle se retourne et m'embrasse alors je laisse mes mains descendre plus bas.

- Jenny tu as bu combien de verres ?

- Je sais pas.

- Ok tu es bourrée je me disais aussi.

- Pff, ne dis pas que t'aimes pas.

- Non mais c'est pas agréable non plus.

- C'est bon aller ! Je vais aux toilettes j'arrive. Elle s'en va et je vais voir Nate et Lucy qui dansent tous les deux, je remarque l'absence de Reese mais après ce qu'il a dit Jenny, elle a un putain de caractère cette nana cache bien son jeu et j'aime ça. Je préfère ne pas boire pas que ça parte en couille, pour Jenny, ça fait déjà quinze minutes elle fout quoi ! Il doit y avoir la queue, je vais voir, deux putes attendent devant la porte.

- Hey beau gosse tu veux rejoindre la fille et le gars qui sont entrés là-dedans?

- Je comprends pas la ?

- Mon joli, un mec est entré avec une meuf il y a genre cinq minutes.

- Elle est comment ?

- Une brune avec un haut turquoise. Je pars au quart de tour, elle est avec lui dans les chiotes ! Je frappe fort sur la porte, rien, je décide donc de la défoncer en un coup de pied je la vois elle est contre le mur presque inconsciente et lui lui tiens les bras en l'air et l'embrasse dans le cou.

- Tu fous quoi avec ma meuf connard ! Je lui mets un coup de poing, le claque par terre et lui donne des coups de pied en le traitant de tous les noms inimaginables puis je m'arrête net quand je vois Jenny s'effondrer par terre.

- Jenny !

Elle est inconsciente et ne répond pas mais elle respire normalement.

- Tu lui as fait quoi salop !! Il s'est barré comme un lâche. Je la porte comme la dernière fois, j'espère que ça ne va pas devenir une habitude.

En rentrant je l'allonge dans mon lit, je prends son téléphone et écrit à sa grand mère: "Je dors chez une amie ne t'inquiète pas bisou". Je trouve ça crédible. Je lui pose un gant d'eau froide sur le front, la déshabille et lui met ma couette sur elle. Elle dort paisiblement et je la regarde, tel un joyau. Je me glisse dans les draps à côté d'elle et elle bouge pour poser la moitié de son corps sur le mien.

Le lendemain je me réveille avant elle, elle est sur moi maintenant, elle est à croquer comme ça, mais surtout elle est en sous-vêtements. J'ai encore du mal à imaginer que c'est ma copine et pas une sorte de plan cul que j'ai d'habitude, c'est très différent pour le moment pas de sexe, seulement des sentiments qui s'installent. Elle se réveille, mais ne dit rien, elle caresse mon torse de ses doigts.

- Bonjour mon cœur. Elle me sourit et m'embrasse. Pourquoi ne parle t-elle pas ?

- Tu vas bien ? Tu as mal quelque part ? Il n'a pas été plus loin ? Une tonnes de questions se bousculent soudain dans ma tête.

- Dean, je me rappelle de rien.. Elle s'effondre et pleure. Je prends les choses en main.

- Pour commencer ne pleure pas, ce n'est pas de ta faute. Tu te rappelles de quoi ?

- Je me souviens que l'on a dansé ensemble et ma dispute avec Reese mais après c'est le trou noir. Elle se remet à pleurer.

- Tu n'as pas bu autant d'alcool que ça, alors il y a forcément un détail que tu as oublié. Elle cherche.

- Un verre. Là je comprends pas ce qu'elle me dit.

- Nan ça n'a rien avoir avec l'alcool.

- Il m'a donné un verre, lui. Je comprends direct ce qu'il c'est passé. Je me lève et commence à tout casser dans ma chambre, mes cadres, je frappe dans le mur et y fait un trou. Elle se lève et se positionne devant moi.

- Ça ne sert à rien de tout casser.

- Il t'a droguée Jenny ! Personne n'a le droit de faire ça, le pire c'est qu'il voulait aller plus loin et ..

- Il ne l'a pas fait.

- Parce que je suis arrivé. Je n'arrive pas à me clamer et j'ai envie d'aller le frapper et de le tuer. Elle me prend par la main et elle met son autre main du côté de mon cœur. Elle m'embrasse et mon pou s'accélère, mais plus de colère, elle m'apaise.

- Jenny ce n'est pas parce que je suis calmé, que je ne suis plus en colère contre ce connard. Ma voix est plus posée.

- Je sais Dean, je sais.