Espoir 156

Chapitre 20: Dean

Elle me quitte, c'est fini, elle me laisse seul face à la vie. Je pensais qu'elle ne le saurait jamais, que j'allais oublier aussi et qu'on allait vivre comme un couple heureux. Mais c'est trop tard.. Et me revient ce mot "espoir", seulement je le vois s'envoler et maintenant il est inaccessible.

Je me sens comment maintenant ? Mal ? Désemparé ? Soulagé ? Je ne sais pas j'ai juste envie d'oublier je m'arrête dans un pub histoire d'oublier. C'est une bonne idée ? Je m'en fou mais royalement !

- Un verre de votre alcool le plus fort !

- Vous n'êtes pas un peu jeune pour boire ?

Je sors un billet et bizarrement j'ai un verre qui se pose devant moi.

L'alcool commence à faire effet au bout du troisième verre.

- Un quatrième !

- On va fermer jeune homme. Cette femme m'agace d'un plus haut point.
Je sors en titubant sur la route et dors dans ma voiture car je ne suis pas con non plus je veux pas me tuer au volant, pourtant qu'est-ce que j'aimerais au final..

Je rentre chez moi et je pense à tous les moments avec elle, je la vois partout, dans la cuisine, la salle de bain sur mon canapé.

- Mais putain ! J'envoie la table contre le mur, je casse une porte en frappant dessus, une rage immense m'envahit, une rage que je lâche en cassant tout chez moi. J'éclate la vaisselle et me coupe au passage au poignet. La seule chose que je ne touche pas c'est mon coffre dans ma chambre, parce que c'est la deuxième chose que je respecte le plus au monde après Jenny.

Je me couche et je pleure, c'est de ma faute, que je couche avec Rebecca aurait pu passer mais j'ai dit que je la rappellerai au cas où, et c'est ce qu'elle me reproche le plus..

Je redoute demain, quand on ira tous les deux en cours, surtout celui de philosophie, quand on va se croiser, comment je vais réagir et elle, comment elle va réagir ?

Je prends mon téléphone et lui laisse un message celui qui la fera peut être changer d'avis : je pense à toi, parle-moi.

Je me réveille et je vois les dégâts produits par ma stupidité, je ramasse et remets de l'ordre dans mon appartement. Et je m'effondre comme un pauvre type en voyant un gilet par terre, le sien bien sûr, le rouge dans lequel elle était quand je l'ai rencontré. J'ai mal au poignet et vois l'entaille que je me suis infligée et enroule une bande et voilà. Je me casse très vite d'ici avant de regarder les placarde et de voir la confiture et les céréales. Je m'avance à ma voiture et je remarque que j'ai défoncé ma portière, ce que je ne me rappelais pas.

En arrivant au lycée je fais style de rien, même si mes yeux rouges me trompent sur le fait que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Ce qui me frappe le plus en rentrant dans la salle de philo c'est Jenny qui a un air heureux sur le visage, elle parle avec un gars que je ne connais pas, il est assis à ma place ce bouffon.

- Tu es assis à..

- À sa place Dean, il est assis à sa place. Comment ose-t-elle me parler aussi sèchement comme si il ne s'était rien passé entre nous.

- Je peux partir tu sais Jenny..

Elle attrape la main de ce mec et lui dit de ne pas bouger. Je sors en claquant la porte et vais voir si James n'est pas chez lui, car maintenant autant en profiter.