&Deidara T1 : Je te rejoindrai

La trahison P1

Une fois que Minato eut renvoyé les shinobis chez eux, en attendant un nettoyage complet du village, je m'approchai de lui. J'étais restée assise à l'autre bout du toit, laissant pendre mes pieds dans le vide :

- Tu as écouté ce que j'ai dit aux autres ?

- Oui.

Je n'essayai pas de le nier. Mes parents étaient censés retrouver Minato au village d'Iwa à un endroit bien précis mais ils n'y étaient pas :

- Ils sont probablement morts. Je suis désolé pour toi.

Je répliquai :

- Ne vous en faîtes pas, je suis sûre qu'il ne souhaite pas que tout le monde s'appitoie sur leur sort. Ils sont de nature fière.

Ce qui étais complètement faux, vu leur trahison envers moi. Le village n'avait pas à les plaindre :

- Tu as l'air indifférente à leur sort. Tu n'étais pas attachée à eux ?

- Non, tout ce qu'ils ont fait, c'est me mettre au monde.

'' Heureusement, sinon ils ne s'en serait probablement pas sortis. Ils seront morts... bien avant moi. ''

Après ce qu'avait dit Minato, c'est-à-dire la mission qu'il avait confié à mes parents, je commençais à mieux comprendre ce qu'il s'était passé. Ils avaient dû se faire attaquer et en échange d'avoir la vie sauve, ils devaient les conduire à un receptacle potentiel pour le Sanbi. Ce que je ne comprenais toujours pas, c'était pourquoi le Sanbi était en leur possession. Pour cela, je devais aller à Iwa. Mais pas avant que je deviennes vraiment forte. Ce qui s'est passé a bien prouvé le contraire. Minato réagit plus que je ne le pensais :

- Tout ce qu'ils ont fait ? Tu te rends compte de ce que tu dis ?

Voyant qu'il perdait son sang-froid pourtant incassable, je fis profil bas :

- Je ne te le dirais qu'à toi, Minato. Si je ne réagit pas émotionnellement, c'est parce que je ne veux pas que vous me voyez comme ça.

Je mentais à moitié. Bien sûr que j'avas envie d'exprimer mes émotions, seulement, je ne pouvais pas. Pas si mon but était celui-là. Il hocha la tête, compréhensif :

- Bien, alors je vais pouvoir te dire quelque chose.

À son regard, je compris que c'était grave :

- Les chiens ninjas ont sentis l'odeur de tes parents à Konoha récemment. Ça fait moins de deux heures qu'ils sont passés. Vivants.

Mon visage resta stoïque. Je voyais où il voulait en venir :

- Vous les soupçonnez de trahison, c'est ça ?

Il acquiesça :

- Décidément , tu comprends vite. 

- Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?

- Je craignais que tu n'accepte pas cette vérité. Ou que tu fondes en larmes.

- Tu as une bien piètre opinion de moi, Minato.

- Tu as raison, j'ai oublié à quel point tu sors du commun. Je devrai plus te faire confiance.

Je ne répondis rien. Une seule pensée me traversa l'esprit. Je dois m'entraîner, encore et encore. Pour rejoindre l'Akatsuki. Pour sauver Deidara.

***
Cette conversation... ce qu'elle venait d'entendre était grave. Elle devait le dire tout de suite au village.