𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞 - 𝐏𝐞𝐝𝐫𝐢

T2 Chapitre 28

PDV Raphaëlle
Lundi 20 juin

Me voilà désormais assise sur les genoux de Pedro, bras autour de son cou et surtout, le plus important, dos à Ana.

- T'a passé une bonne journée ? me demande Pedro

- Jusque là ça allait...

- C'est quoi tous ces sacs ?

- Petite folie !

- Oh, tu vas me montrer tout ça alors ?

- Bien sur ! mais quand le moment viendra ! dis-je sourire en coin

- Et ce moment est attendu pour quand ?

- Quand on sera que tous les deux !

- Encore heureux, il n'était pas prévu que tu montre une de ces petites tenues à quelqu'un d'autre !

Je rigole et finis par l'embrasser. Même malgré le fait que mon ennemie jurée soit dans la même pièce, Pedro arrive à me détendre.

- Bon, qu'est ce qu'elle fait la ? lui demandais-je

- Apparement elle est venue avec des copines et elle s'est dit que c'était l'occasion de venir nous dire bonjour...

- Ah ouai, vraiment culotté la meuf... t'a parlé avec elle ?

- J'lui ai dis de partir, que tu voulais pas la voir mais elle s'en fout, elle est toujours là...

- Non mais c'est mort, j'veux pas parler avec elle !

- Tu veux qu'on monte ?

- Oh oui, tu m'as trop manqué, j'ai besoin de me retrouver seule avec toi ! dis-je

- Et en plus je crois que tu as des choses à me montrer ! dit-il sourire en coin

Pedro me fait signe de me lever et il fait de même. Nous sommes évidemment interrompus par les autres, débordés de questions.

- Eh vous deux, vous allez où ? demande Marcos

- Ranger mes affaires ! dis-je

- Et Ana ? dit Ansu

- Bah quoi ?

- Elle t'attendait pour te parler... dit Sergio

- Et alors ? elle sait que je veux pas l'entendre, elle peut partir !

- Raph allez... dit-elle

Je détourne pour la première fois ma tête vers la sienne et en croisant son regard, l'envie de la frapper me monte encore plus. Mais je ne suis pas comme ça. J'estime m'être assez donné en spectacle depuis le début du rassemblement, je préfère m'arrêter la.

Pedro me prend alors par la main et m'entraîne avec lui jusqu'à ce que la voix d'Ana résonne à nouveau.

- Raph putain, ça fait trois ans ! dit-elle

- Trois ans et jsuis passée à autre chose te concernant, tu m'as montré ton vrai visage, les choses sont claires. Je ne veux pas t'entendre, j'ai mieux à faire !

Sur ces belles paroles, je suis Pedro qui m'entraîne jusqu'à la chambre. Une fois dans celle-ci, il attrape les sacs et les jettes sur le lit avant de m'attirer contre lui et de m'embrasser langoureusement, comme si ça faisait une éternité qu'on ne s'était pas vu alors qu'en réalité, ce n'est que depuis ce matin.