Prologue

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"Sebastian ne part pas "

Devant ma main tendue, se tient la silhouette sombre de Sebastian.
La flamme rougeoyante de la chandelle vacille entre nous. Je ne le distingue pas très bien, mais à travers l'obscurité je peux entrevoir son petit sourire.
Il se rapproche lentement de la chandelle. Sur son visage, les flammes dansent et lui donnent un air tout à fait diabolique : Ses yeux brillent d'une étrange lueur .

Tout en continuant de sourire, il chuchote simplement trois mots, et sa voix sensuelle se pose sur ma peau et m'enveloppe comme le soleil brûlant d'été.

"Alors supplie-moi."

Il est diabolique.. "diaboliquement sensuel" pense alors mon esprit encore sous l'effet de l'endorphine provoquer par notre câlin. De repenser à notre étreinte, refait renaître en moi cette chaleur toujours plus forte, toujours plus intense.

Il se rapproche encore plus, et se penche sur moi.
Mon regard se perd immédiatement dans l'immensité de ses yeux noisette qui brille d'une lueur sombre.

Je le veux ici. je le veux avec moi toutes les  nuits. Et s'il faut à chaque fois que je le supplie, je le ferai sans aucune hésitation. Alors dans un soupir de désespoir je le supplie de tout mon être de rester encore une nuit avec moi..

"Sebastian reste je t'en...."

À peine ai-je le temps de finir ma phrase que je sens ses lèvres s'écraser sur les miennes.
Le feu ardent allumé en moi, me brûle et me consume de l'intérieur .
Notre baiser se fait  plus fort, plus violent.
Il me lâche " trop rapidement à mon goût" pour reprendre son souffle.
Son regard empli de désir  se pose un peu partout sur mon visage et en admirant ses traits dépourvus de défaut je ne peux que me demander :
"Pourquoi le mal est-il aussi si beau ?"

Pourquoi le mal est-il aussi beau ? #Sebastian PallowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant