_Je crois que nous sommes suivies...
À ses mots, Sebastian sort sa baguette et la pointe derrière nous :
_ décline tout de suite ton identité !
Soudainement, un sortilège de désillusion est brisé, laissant apercevoir dans l'obscurité une robe d'un rouge rougeoyant...
Imelda...
Mes yeux se révulsent... Ce n'est pas vrai, elle nous à suivi !
J'entrevois à travers son masque, la confusion que je lis dans ses yeux. Son regard passe rapidement entre nous trois, pour finir par s'attarder sur moi. Elle prend soudainement la parole, brisant ainsi le silence pesant de la nuit :
_Qu'est-ce que vous fichez tous les trois, sous le sortilège de désillusion ?! Tu les emmènes ou comme ça Bartoli ?!
Sebastian me surprend en prenant la parole le premier :
_ ce ne sont pas tes affaires Imelda, retourne à la fête !
_ Ferme la Seb, ce n'est pas à toi que je parle !
Elle se retourne vers moi, le regard plus sombre que jamais.
_Imelda, s'il te plaît, écoute Sebastian, et retourne à la fête...
Son éclat de rire se heurte contre les pierres du château, résonnant ainsi sinistrement dans le couloir désert.
_Si je retourne à la fête, ce sera pour vous dénoncer !
Les mains en avant, je m'approche d'elle avec méfiance, comme si je m'apprêtais à dompter un Hippogriffe, ou plutôt dans cette situation-là, un Grapcorn enragé.
_Imelda, je t'en prie, ne fais pas d'histoire...
Elle mord ses lèvres peintes également en rouge, et secoue vivement la tête.
_Dans ce cas...
Je vois malheureusement où elle veut en venir, quand elle pointe du menton Sebastian.
_Tu sais ce qu'il te reste à faire, Bartoli...
Elle me lance un regard de défi.
Sebastian tente de m'interroger, mais je l'interromps en secouant ma main, devant sa mine interrogatrice.
_Tu connais déjà ma réponse Imelda...
Elle jure entre ses dents serrées.
_ Très bien, je m'empresse d'aller vous dénoncer !
Elle tourne subitement les talons. Sebastian qui me dépasse, pointe hâtivement sa baguette en direction d'Imelda :
_Il ne faut pas la laisser partir !
_Stupefix !
Sébastian n'a même pas le temps de lever le petit doigt, que notre vipère se retrouve soudainement immobilisée. Une petite voix nous est parvenu de derrière le corps d'Imelda, qui tombe lourdement sur le sol, nous laissant apercevoir derrière elle, une robe argentée briller dans l'obscurité :
_Poppy !
Complètement haletante et à bout de souffle, elle pose ses mains sur ses genoux, et reprend difficilement son souffle.
_ Désolée... Elle courait trop vite, et ce n'est pas très pratique de courir avec cette robe et ses talons !
Je suis tellement soulagée de la voir, que je me jette subitement à son cou.
VOUS LISEZ
Pourquoi le mal est-il aussi beau ? #Sebastian Pallow
Fanfiction"_ C'est fascinant, pas vrai ? Toute cette puissance... Son souffle, lorsqu'il me chuchote dans l'oreille, me fait frémir de la tête aux pieds. Un gémissement s'échappe de mes lèvres, quand je sens ses doigts s'enfoncer toujours plus fermement sur...
