Regret et larmes

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_Lucille !

Une voix lointaine m'extirpe de mon profond sommeil.

_ Mmmh...

Je sens une main se poser sur mon épaule, secouant mon corps encore tout endormi.

_ Réveilles-toi !

Je me lève et m'assois sur mon lit.( Bien trop rapidement) Je porte ma main jusqu'à ma tête : Celle-ci me fait un mal de chien.

_ Aie ma tête...

Poppy me balance son oreiller à la figure.

_C'est toi qui nous à entrainé dans cette fête je te rappelle ! Il est plus de quinze heures de l'après- midi !

Elle s'assit lourdement sur le bord de mon lit et se prend la tête dans les mains :

_Putain je me sens trop mal !

Je hausse les sourcils. C'est bien la première fois que j'entends Poppy juré ! Au moins je ne suis pas la seule à être mal !

_Tu l'as dit...j'ai une migraine d'enfer !

Ma gorge est en feu. Il me faut de l'eau, vite !

Je me mets debout et une fois sur mes pieds, je chancelle.

Plus jamais je ne boirais autant !

Je m'approche d'une démarche titubante, de mon bureau et saisis la carafe d'eau avant de me remplir un énorme verre d'eau.

Je bois d'une seule traite mon verre, et je fais de même avec le suivant.

Ah ça fait trop du bien !

C'est donc ça ce qu'on appelle une "gueule de bois" .

C'est super-désagréable...Comment peut-on s'infliger ça ?

Poppy s'approche de moi et me tend des papiers pliés :

_ Un hibou est passé ce matin, à plusieurs reprises même ! il t'a apporté plusieurs lettres.

_ Des lettres ?

Qui ça peut bien être ?

Je m'empare des lettres.

Je parcours difficilement des yeux l'une d'elles.

Soudainement, mon sang se glace. Je jette rapidement un œil sur les autres lettres et constate avec horreur qu'elles sont toutes de Sebastian.

Sebastian !

Soudainement tous les évènements de la veille me reviennent en pleine face : j'ai embrassé Sebastian ! Je pensais que c'était un rêve... Mais non, tout me revient !

À ses souvenirs, mon corps réagit tout seul et s'enflamme en repensant à ses lèvres ...

le souffle court, je parcours des yeux son écriture :

"Salut Poufsouffle, pas trop mal à la tête ? Quand tu seras prête, rejoins-moi dans la tour du clocher...Je pense qu'il faut qu'on parle..."

Oh non ! Ce n'est pas vrai ! ça ne sent pas bon...

Je me précipite et lis la deuxième :

"Bon... il est bientôt midi, et tu n'es toujours pas sortie de ta salle commune... Je commence à croire que tu m'ignores... mais je préfère penser que tu dors encore. Je t'attends toujours ..."

La honte me saisit et me pétrifie sur place.

Jai embrassé Sebastian !

et qu'elle baisé quand j'y repense...

Pourquoi le mal est-il aussi beau ? #Sebastian PallowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant