Dans l'ombre de la Crypte

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Une fois que j'ai réussi (difficilement) à me lever, je me suis dirigé en direction des douches.

J'ai remarqué du coin de l'œil, que plusieurs Poufsouffle avaient le regard rivé sur moi.

"Pas étonnant... J'ai l'air complètement misérable !"

Ce n'est pas tous les jours qu'on voit une de ses camarades en robe de soirée pleurer à chaudes larmes contre la porte de la salle commune.

Néanmoins je suis heureuse d'être une Poufsouffle, car j'y connais tous les membres, et je sais que personne ne va venir me questionner, car ils respecteront mon silence...

Une fois dans les douches, je suis heureuse de constater que je suis la seule

(évidemment il est presque seize heures...)

Je laisse glisser ma robe le long de mon corps nue.

Je frissonne quand le froid mordant embrasse ma peau.

Je m'empresse d'entrer dans une douche et d'y régler le thermostat à ma préférence.

L'eau chaude ruisselant sur mon corps me fait un bien fou !

Mes muscles se détendent aussitôt.

Je règle le thermostat afin d'avoir de l'eau encore plus chaude

Je reste un moment sous l'eau brûlante, bien consciente qu'elle me brûle la peau. Mais qu'est-ce que la brûlure  ? à côté de la douleur que je ressens actuellement en mon être.

"Ce n'est qu'un simple baisé après tout..."

La phrase de Sebastian tourne en boucle dans mon esprit.

Je pose ma tête contre la paroi de la douche, laissant l'eau essayer de chasser mon chagrin.

Comment un simple baisé peut-il faire ressentir de tels sentiments ?

Comment un simple baisé peut-il nous bruler, nous consumé de l'intérieur ?

Comment un simple baisé peut-il nous couper le souffle ?

Comment un simple baisé peut-il bouleverser tout notre univers ?!

C'était mon premier baisé... Magique, inoubliable.

Tandis que pour Sebastian ... Ce n'était : qu'un simple baisé.

_ Non, mais tu t'attendais à quoi ?

Je me parle à moi-même, j'ai l'air d'une folle , mais je m'en moque.

C'est Sebastian Pallow ! L'un des mecs les plus populaires de l'école. Bien sûr, qu'il a dû embrasser plus d'une fille...

 Alors qu'est ce que tu t'imaginais ? ! Que ton baisé allait être différent de tous les autres ? Qu'il allait lui faire ressentir ce qu'il n'a jamais ressenti  ? Qu'il allait le rendre fou d'amour pour toi ?

Un rire jaune me saisit.

_ Quelle idiote je suis !

Ce n'était rien de plus, rien de moins : qu'un simple baisé....

Une fois sortie de la douche, je constate que ma peau est rougie par la brûlure de l'eau chaude.

Bien que la douche m'ait fait un bien fou, une fois sortie de l'eau chaude qui m'enveloppait, de nouveau mon mal-être me saisit.

Je m'habille rapidement d'une robe à carreaux marrons et jaune, plutôt décontracte.

J'ose  enfin affronter mon reflet dans le miroir.

Pourquoi le mal est-il aussi beau ? #Sebastian PallowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant