chapitre II : coincer chez un inconnu.

43 13 2
                                    

Mon regard était plongé dans le sien : ce n'était pas romantique, mais plutôt gênant, je dirais
même très très très gênant.

- Qu'est-ce que tu attends ? Que je te dise de te lever ? Je vois que tu prends du plaisir, dit-il, sans même bouger d'un pouce, alors que nos yeux sont toujours liés.

Ses paroles me ramenèrent à la réalité très rapidement. Je me levai d'un coup.

- Comment... comment ça, prend du plaisir ?

Au lieu de répondre, il fit la moue puis m'adressa un bref sourire avant de continuerson chemin.
Je mordis légèrement ma lèvre inférieure.

- Ce n'est pas bien de marcher à moitié nu comme ça..

Il se retourna, semblant plutôt surpris.

- Tu es vraiment incroyable. Tu me reproches de me promener à moitié nu dans ma maison,
la mienne, réplique-t-il avec un sourire moqueur.

Je me souvins alors que je n'étais pas chez moi, et que j'étais nue avec mes mains qui recouvraient à peine mes parties intimes. Je revins vite à la réalité : j'entrai dans la salle de bain, attrapai une serviette et l'enroulai autour de mon corps. Il observa toute la scène, sans même
prononcer un mot.

- Désolée, j'avais complètement oublié que je n'étais pas chez moi, m'excusai-je sincèrement.

Il m'adressa un sourire en coin, me laissant perplexe. Puis il s'avança progressivement. Je me blottis contre le mur tandis qu'il me suivait toujours. Quand je vis qu'il allait me rattraper, je fis un geste pour aller sur ma droite. Mais il fut assez rapide
pour m'arrêter et me tenir la main.

Il posa doucement ses lèvres oreille, ce qui me fit frissonner.

- Arrête ! m'exclamai-je en essayant de me dégager de son emprise.Il continua. Je sentis son cœur battre, son corps s'attacher au mien. Il posa ses lèvres sur mon
cou tout en passant sa main sur mes seins, alors que la serviette était prête à tomber.

- Tu veux vraiment que j'arrête ? Ne t'inquiète pas : quel que soit ton choix, je le respecterai.
dit-il d'un air plutôt rassurant.

Un silence s'installa très vite dans
la pièce. Nous nous regardâmes quelques secondes. Il ne me
quitta pas des yeux. J'étais stressée, mon cœur battait la chamade. Mon cerveau me dit d'arrêter, mais mon corps voulait que je le fasse. Je voulais vraiment ressentir ce qui s'était passé cette nuit. Je n'étais pas moi-même, je voulais vraiment ressentir ce plaisir de mon plein être. J'étais perdue. Je le voulais, mais en même temps mon esprit ne me le permettait pas.

- Arrête,répondis-je, très convaincue de ma décision.Il prit un peu de temps, mais se détacha
de moi, sans discuter.
J'avais absolument fait le bon choix. Pourtant mon corps me contredisait.

Je me sentais déjà toute mouillée. Seuls ces petits gestes et ces petites démarches avaient suffi
à me plonger dans le chaos. Il était déjà dans la chambre : j'entendis la porte se refermer
légèrement. Je m'accroupis un peu sur le sol, après avoir ajusté la serviette qui me couvrait à
peine.

Je réfléchis un peu à la situation. Mais je finis par céder à la tentation. D'un pas précipité, je me dirigeai vers la chambre, dont je me rappelais à peine le chemin.
Son appartement était plutôt grand mais c'était le bazar : tout était déplacé, avec des ordures
partout, on aurait dit qu'il s'était battu ici même.

J'ouvris brusquement la porte et je le vis mettre son pull. Je n'avais pas trop prêté attention à
son corps très sportif avant. Il resta perplexe face à mon entrée surprise. J'étais sur le point de
partir, mais j'attirai son attention.

Je pris mon courage à deux mains : je me précipitai vers lui
et l'embrassai, un peu sauvagement je dirais. Il ne fut pas pris dans la danse, au lieu de cela, il
se tint immobile, les yeux grands ouverts. Je fus sur le point de lâcher l'affaire en voyant sa
réaction, quand il mitsa main autour de mes hanches et m'embrassa à son tour.
Mes lèvres se connectèrent aux siennes. J'étais comme ensorcelée, je ne contrôlais aucun de
mes gestes, aucun. Nous continuâmes à nous embrasser, je pouvais même deviner ce qu'il avait mangé hier soir. Je sentis sa langue ne faire qu'une avec la mienne. Il enleva lentement la serviette qui me couvrait à peine. Mon cœur battait à mille à l'heure.

Il commença à enlever ses
vêtements tout en m'embrassant. J'eus du mal à entrer dans la danse, comme si c'était ma
première fois. Il le remarqua rapidement, et s'arrêta pour me regarder un bref instant. Vu mon
inexpérience, il dût se mettre dans la tête que c'était ma première fois, et je remarquai qu'il avait
ralenti.

Je voulais lui dire qu'il avait tort, que j'avais juste du mal à m'adapter à son rythme.
Mais je ne pouvais pas lui dire ça tout de suite, parce que je n'étais pas en forme, je gémissais
juste du plaisir qu'il me donnait. Il posa délicatement ses lèvres sur mon cou, ce qui fit frissonner tout mon corps. Il continua à tracer son chemin, sur mon cou. Je ne pus m'empêcher
de gémir. Il caressa doucement mes seins.

- Aie ! Merde arrête ça fait mal. Hmmm ! ontinuai-je à gémir, à bout de souffle.

Il éclata de rire, cela résonna dans tout l'appartement. En voyant son expression, je me sentis
gênée et très en colère en même temps.

- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? l'interrogeai-je, luttant pour ouvrir la bouche.

Il ne me répondit pas et continua. Il posa ses mains sur mes roseaux et ses lèvres sur mon
ventre. Il descendit de plus en plus bas, passa délicatement sa main entre mes cuisses, levant
de plus en plus sa main, pour ensuite faire de ses doigts une sorte d'outil, devrais-je dire. Et je
baignais toujours dans cette atmosphère tendue.

Ainsi commença la journée, m'entraînant dans la danse. Je sentis son corps aller et venir sur le mien. Nos gémissements résonnèrent dans la pièce. Nos corps se frottèrent constamment l'un contre l'autre. Et ses lèvres parcoururent tout mon corps.

Mes Trésors Interdits Où les histoires vivent. Découvrez maintenant