chapitre VII : Une triste vérité

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Ses mots me hantais durant tout les cours. J'avais qu'une idée en tête, sortir d'ici et avoir une conversation sérieuse avec mes parents. J'aimerais tellement qu'ont aient cette discussion face à face, mais ils sont si loin.

Perdu dans mes pensées, je marchais dans le couloir de l'établissement pour me diriger vers la porte principale.

_ Anne ! Annaïse !

_ Jiana ! Exclamais-je étonnés quand ses appelles me ramena à la réalité.

_ Je pourrais pas venir avec toi cette après-midi. Pour fêter le retour de Jams on ira au karaoké
tous ensemble cette après-midi. Je rentrerai tard ou pas, m'attend pas pour le dîner.

_ Ok, je vois. Bonne soirée !

On organise une fête pour Jamsons et j'y suis même pas invité. Je devrais élargir mon cercle d'amis jusqu'à eux. Mais, en ce moment j'avais qu'une idée en tête, éclaircir ce mystère.

Je trouva un endroit assez calme pour pouvoir entrer en contact avec mon père. Je voulais qu'il contredise ce que Peters a dit. Je voulait que se soit une mauvaise blague de sa part.

_ Bonjour père, c'est moi, Annaïse.

_ Oh bonjour ma fille ! Ça vas ? il y a un problème ?

_ Non, c'est rien. J'ai quand même le droit d'appeler mon père non ? Lui dis-je avec un petit sourire en coin.

J'étais incapable de sourire pleinement avec toutes ces choses qui se bousculaient dans ma tête, il y avait plus d'espace. J'étais dans l'incapacité de réfléchir a une sans que l'autre viennent me perturper. Et la seule solution à ce problème était que je sache la vérité.

_ Père me cache tu quelque chose sur mon mariage avec Peterson ?

_ Voyons ma fille, de quoi parle tu exactement?

_ Quoi ? Comment ça " de quoi exactement " alors il y en a plusieurs.

_ Éclairci moi. J'ai pas de temps à perdre. Me dit-il froidement.

Dire qu'il n'a même pas de temps pour sa seul et unique fille. Qu'est ce qui m'étonne ? Ça a toujours été le cas, et il le sera toujours. Il n'a jamais eu de temps pour sa propre famille. Comme il le dit toujours " Le travail avant tout , car c'est avec le fruit de notre travail qu'on s'occupe de la famille ". Il a réussi à entrer ce satané phrase dans la tête de mon frère. Celui là c'est un vrai bourreau du travail.

_ Père, mon mariage avec Peterson est-ce le seul espoir de notre famille pour ne pas perdre en puissance ?

Je voulais qu'il me dise non. Mon cœur battait à tout rompre. Il resta silencieux environ quatre secondes.  Ce seul petit geste de sa part me confirma que Peters avait raison.

_ Ma fille tu sais, c'est pas si grave qu... Je raccrocha l'empêchant de terminer sa phrase.

Je laissa tomber le téléphone sur mes cuisses. J'y croyais pas. Mais qu'ai-je fait pour meriter ça ? Moi qui me disait que je pouvais toujours annuler le mariage. Que se n'était nécessaire que pour agrandir le pouvoir des deux familles.

Les larmes commença à me brouiller la vue. J'y voyais presque rien. J'essaya tant bien que mal de les retenir mais ça j'y peux rien, comme disait ma mère " Une bonne bouffé de larmes pour se sentir bien mieux".   

J'étais encore dans un cours, j'entendais presque rien.

" Lorsqu'on écrit à un ami, c'est une question de codage. Tout ce qu'on fait sur un appareil intelligent c'est du codage ... "

J'étais dans l'incapacité d'écouter. J'étais comme ici mais toute en étant ailleurs. Je voulais rentrer à la maison, manger un bon petit plat, prendre une bonne douche et aller me coucher, sans personne pour perturber dans mon sommeil. J'avais envie d'être seule.

Pour la première de ma vie je me sentais impuissante, aussi coincé. Depuis ma venue au monde, j'avais toujours ce que je voulais et ça sans sourciller. Je me souviens qu'au lycée, il y avait un problème aux vestiaires des filles. Elles se retrouvaient souvent coincé dans les vestiaires pour environ 30 minutes maximum, mais la seule et unique fois que j'y étais coincé, mon père a appelé les meilleurs réparateur du pays pour venir les réparer.  Je n'y ai même pas resté 10 minutes. J'étais le centre de tous les ragots. Tout le monde voulait être mon amie. Et c'est là que je commençais à être plus ouverte. J'étais plus la geek de l'école, c'était la fille de Julio Odelmon.

En gros je me suis toujours caché derrière cette identité. On me voyait comme ça, c'était mon surnom " la fille du célèbre Julio Odelmon ". On me connaissait à travers ça et j'étais toujours caché. Et j'ai toujours penser que personne ne pourrait m'atteindre. Maintenant c'est à moi de faire quelques choses pour lui, de protéger sa fierté.

J'ai pris ma décision, je vais me marier avec Petersons Roy.

J'étais enfin disposer à entendre le professeur et ceci en paix. Après la fin des cours, je me dirigea vers le parking, mon chauffeur m'y attendais déjà. Je m'apprêtais à entrer dans la voiture, quand une personne m'appelle.

_ Anne ! Annaïse ! Je pivotais la tête pour repérer la personne qui m'interpellais.

_ James ! 

_ En faite je voulais t'inviter à une petite fête que Pedro avait organiser en mon honneur. Tu sait comment il est, les fêtes c'est tout lui.

Après ses paroles, ils semblait gêné. Et pourquoi rougissais-t-il ?Je prenais quelques temps à répondre ce qui lui rendais un peu plus tendu.

_ Oui, je viendrai. Merci pour l'invitation.

Il semblais être soulagé. Comme si on venait de lui retirer un gros proid.

_ Ok ! À plus tard, ça commence vers les cinq heures. Me dit-il avec un sourire assez séducteur.

_ D'accord, merci encore pour l'invitation .

Je le voyais s'éloigner pas pars pas loin de moi. Et chaque pas résonnaient dans tout le parking et en moi. À chacun de ses pas une petite voix me disais qu'il était peut-être amoureux de moi.  Est ce que mon premier amour était maintenant amoureux de moi ? Tous ses signaux me le prouvais.

J'entra dans la voiture, j'appuie ma tête sur le coussin arrière.

_ Vous pouvez y aller.

Mon cœur battait à tout rompre. Il m'aime. Jamsons Rio Roy m'aime bien. Il m'a inviter spécialement dans sa fête. C'est aussi un signe, non ? Oui c'est ça on s'aiment. J'étais dans ma petite nuage, quand tout à coup,
quelque chose me fis redescendre sur terre. Je dois me marier avec son frère. Je dois arrêter ces enfantillages et faire en sorte de sauver ma famille. Aprè ces pensées, je pris mon téléphone et je commença à regarder quelques vidéos tiktok. Les couples sur ce plate-forme semblaient heureux. La chose que les cieux m'ont refusé. Et qui oserait aller à l'encontre des décisions des cieux. " Heureux " ce mot n'était plus dans mon dictionnaire, et pour le récrire, je devrais faire beaucoup de sacrifice.

C'est mon destin, je ne veux pas me marier avec Peterson Roy, mais c'est mon devoir en vers moi et en vers ma famille. J'en suis vraiment navré, mais entre moi et Jams c'est quasiment impossible.

Mes Trésors Interdits Où les histoires vivent. Découvrez maintenant