** PROLOGUE **

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** Note de l'auteur:
Je re poste la chronique et vous annonce qu'il n'y aura pas de tome 2, malheureusement j'ai essayé mais j'ai perdu le fil, avec le temps, ma façon d'écrire, de penser ont changé 🤷🏾‍♀️ du coup c'est la fin de Melih et Mayeni, bisous Ralia ❤️ **

                              

Melih

    Je sors enfin de ce trou. J'y ai passé six mois pour « vol de moto », la justice française est une femme aveugle. Tout le monde sait qu'il y a eu de l'injustice mais personne ne dit rien.

On vit dans un monde où l'argent arrange tout.

Puisque la sortie se trouve à l'opposé de ma position, j'ai le droit  à une dernière visite. Pendant mon séjour, je dormais quasiment à la salle de musculation parce que ça m'aidait à refroidir mes nerfs à vif. 

Les couloirs puent la mort car c'est clairement ce que tu ressens quand tu es ici. T'as l'impression de ne plus vivre.

En passant dans la cours, je repense à toutes mes promenades nostalgiques.

Les fois où je pensais à ma mère et même à ma sorcière de petite sœur mais la pensée la plus douloureuse était pour mon père.

Il n'était pas là quand tout cela est arrivé. Il venait de partir au Maroc pour reprendre les affaires de mon grand-père décédé. 

Etant donné qu'on est fusionnel, je n'ai pas voulu qu'il l'apprenne, je ne voulais pas le décevoir.

J'arrive enfin à la sortie de la prison et j'aperçois un gros bolide noir d'où mes trois acolytes sortent:

- Moktar, mon sénégalais obsédé,

- Saïdou, le sénégalais soin,

- Mehdi, l'algérien fou.

Moktar – TU NOUS AS MANQUE PETIT PD ! ATROCE COMMENT T'AS GONFLE !

Il me saute dessus cette extrémiste !

Moi – Haaaaaa gros bien sûr ! Tu me prends pour qui !

Saïdou – Wow mignon garçon, t'es devenu beau !

Mehdi – Wesh ma sauce harissa ! Ça pique les yeux comment t'es beau gosse !

Moi – Mort de rire, casse-toi, je ne suis pas dep MOI.

Ça finit en séance de sauvagerie tellement il me saute dessus. On monte dans la voiture et sur le chemin, chacun fait son debrief.

Moi – J'ai manqué quoi à la cité ?

Moktar – Rien, rien... tu connais les affaires.

On passe l'entrée de la cité, mon cœur danse comme jamais. Saïdou se gare et on descend...

Inconnu

    Alors comme ça, le petit con qui me doit des sous est sorti de prison. Très bien, maintenant je compte bien récupérer tout mon dû. On ne me prend pas pour sa khemja moi.

J'appelle mon gars sûr.

Moi – Caleb... oui... prends Walid avec toi, j'ai une visite à rendre.

THUG LOVE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant