THUG LOVE I

** Partie 5: Je t'aime, moi non plus **

1 mois, 1 mois que je n'ai pas reparlé à Melih...
Ce qui s'est passé la dernière fois me hante.
Avec Fadel, ça c'est améliorer.

[Flashback
J'étais au salon en train snapchater puis Fadel vient se poser à côté de moi.
Il me prend mon téléphone des mains, je ne fais rien, quand il en aura marre, il me le rendra...
2, 3, 6, 10 minutes passent et il me le rend.

Fadel - Yeni, steuplé arrête.
Moi - Arrêter quoi?
Fadel - De ne plus me parler, d'être froide.
Moi - Mais Fadel, t'abuses toi aussi...
Fadel- Je suis désolé. Smehli princesse, tout ça je le fais pas exprès, si j'arrête la bibi, qui paiera les factures, la bouffe...
Moi - Y'a d'autres solutions.
Fadel - Oui, mais dans l'immédiat non.
Moi - Je comprends, mais essaie de trouver autre chose et de plus te ramener à 5h du sbah.
Fadel - In sha Allah, viens dans mes bras bagra
Fin]

Ma vie c'était, taff-dodo-manger-taff-dodo...
En gros je vis plus, à ce qu'il paraît, les filles de la troupe jactent sur mon dos. Mais bon j'ai pad leur temps à elles. Je calcule que Sitra, c'est devenue une vraie vraie pote.
Au fait, j'ai passé le bac au début du mois de mai.
Wlh, c'était stressant, pour pas lâcher je me disais toujours, fais le pour Papa et Yemma. Mais bon, on va voir si mon taff à payer. Aujourd'hui c'est le jour des résultaaaats, on est début juin, coup de stresse léger pour le gout...
Je me lave, habillage: jogging OM, ZX noires, et je bouge.
Je me dépêches parce que je dois aller Sitra. Je traverse la cité et l'AUDI de Melih s'arrête devant moi. Il baisse la vitre.

Melih - Monte.
Moi - Non merci, Sitra m'attend.
Melih - Elle vient de partir avec Moktar toute souriante. Et elle m'a levé à 10 heures du sbah pour t'accompagner, alors Nicki Minouj, monte

Sah, j'avais envie de rigoler et le traiter de Drouke mais on est semi-palabre. Donc je me retiens et je monte. Sitra c'est une saloooooope, et Moktar aussi, que ils ont fait exprès, attendez, attendez ils vont payer eux!

Dans la voiture, zéro parole, au feu rouge il s'arrête.

Melih - Je sais pourquoi tu me calculais pas.
Moi - Super.

Je le crois même pas.

Melih - Sitra me l'a dit.

C'est bon je le crois. Mais cette connasse, lui a pas dit quelle culotte j'allais mettre aussi? Mdrr, je la haie!

Moi - Bah super.
Melih - T'sais à ce moment là, je savais pas ce que je ressentais pour toi.
Moi - Ok.
Melih - Arrête wsh, tu crois quoi? Je suis un homme, j'ai des besoins surtout que je me suis habitué à ça...
Moi - Ah ptin Melih t'es dégueulasse.

Je descends de la voiture, il fait pareil donc je me mets à courir comme une cata. Cet idiot laisse sa voiture au feu, comme si c'était la route à son père. Il attrape mon bras, mais pas assez forr pour me retourner donc il est toujours derrière moi.

Melih - ARRÊTE DE FAIRE LA GAMINE! *il se calme* j'en ai touché aucune depuis l'autre soir.

Quand il a dit, je me suis retournée vers lui.

Moi - Pou-pou-pour de vrai?

J'étais tellement étonnée. Pourquoi il me dit ça? Il m'a lâché et s'est assis sur le trottoir en prenant sa tête dans ses mains.

Melih - Bah oui Mayeni, wsh t'es là *en montrant son coeur* et là *puis sa tête.
Moi - Qui te dit tu mens pas.
Melih - Demande aux gars...

Je m'assied à côté de lui.

Moi - Melih, depuis la dernière fois je, je... Laisse tomber, viens, on a laissé ta turv sur la route.

Puis je me lève.

Melih - Dis!
Moi - Viens merde!

Je prends sa main et je le tire vers la voiture. Quand on y arrive on voit un policier y poser un papier. Aussitôt Melih revient à ses esprits.

Melih - Non non non non, steuplé wsh, Monsieur me met pas d'amende, c'est ma copine qui est partie en taureau, donc j'ai dû la rattraper!
Moi - Merci...
Officier - Qu'est-ce qui me prouve que c'est votre petite-copine?
Melih - Ça.

Il place sa main derrière mon dos, me tire jusqu'à ce que je colle son torse, il me glisse un petit "je t'aime" et m'embrasse. Ses lèvres, voilà un truc qui m'avait manquer.

Officier- Hum, hum.

On se lâche.

Officier - Pour cette fois filez, mais faites attention *et il s'en va.*

Moi - Je t'aime.
Melih - Hein?
Moi - Non rien.

Il s'avance vers moi et je recule, je recule puis je heurte quelque chose... la voiture.
Je voulais ouvrir la portière mais il la coince et mets ses deux mains de chaque côté de ma tête.

Melih *limite en chuchotant* - J'ai pas entendu.
Moi - Ri-ri-rien. J'ai un résultat à voir mo-mo-moi!

Il rigole et monte du côté conducteur.
Son rire a tellement de charme, mdrrr loveuseDiBled.coum.

On arrive enfin devant le lycée et je sors de la voiture la boule à la gorge!

J'avance à reculons jusqu'au tableau d'affichage, c'est le cas de le dire. Puis Melih qui voit la torture que je vis, me prends la main et me tire jusqu'aux feuilles.

Moi - Steuplé cherche mon nom, j'ai pas la force de le faire.
Melih - Comme tu veux bébé.

Voilà, je suis rouge tagada. Juste parce qu'il a dit "bébé", il m'a regardé et a rigoler.

Il s'avance, non, il pousse les gens pour accéder aux feuilles, il regarde viteuf et revient vers moi avec une mine, catastrophique. Ya rabbi aide moi.

Je le regarde et commence à pleurer.

Melih - Desolé mais...
Moi - MAIS QUOI?
Melih - TU L'AAAAAAS EU AVEC MENTION BIEN YOUYOUYOUYOU!
Moi *en chuchotant* - C'est pour toi papa.

Puis je tombe sur mes genous et prends mon visage dans mes mains pour continuer à pleurer.

Melih arrête sa pseudo fête, me soulève et me prends dans ses bras. Au début je faisais rien et après je l'ai serré comme si j'avais peur que lui aussi s'en aille...

Il me chuchotait des trucs dans l'oreilles:

Melih - Tu l'as fait bébé, t'as réussi. Ton père, de là haut, est très fier de toi, et moi aussi.

J'ai levé mon visage pour le regarder dans les yeux et il a prit mon visage dans les mains puis boussah sur la bouche. Cette fois, c'était mieux que les autres ça signait notre couple officielle.

Moi - Melih Younes Aroujar, je t'aime.
Melih - Mayeni Nora El Kab, je veux que tu sois la mère de mes gosses, et la femme avec qui je finirai ma vie.

J'ai souri et je l'ai pris dans mes bras.
D'un coup, Sitra je la haïssais plus. Jamais je la remercierai assez...