° Le ciel sanguinolent, pleurait pour nos blessés.
° Les policiers défendaient les piscines agressées.
° Ils gazaient les hommes, les idées, ils frappaient.
° Le bruit des grenades, les cris des rescapés,
° On entendait les plaintes des echarpés.° Sur les sols caillassés, s'evanouissaient les rêves,
° L'air était saturé de lacrymo, de haine.
° Les regards embués se perdaient dans la plaine.
° Les voix s'envolaient comme des attrapes-glaives.° Les vagues de pleurs léchaient la grève
des visages,
° Et la sève des yeux pétrifiaient ces peintures,
° Ces paysages humains défiant les nuages.
° L'art en mouvement communiait avec la nature.° L'amour d'un côté, et la mort de l'autre,
° Le véritable apôtre devenait le système.
° Les bleus du ciel réfléchissaient les nôtres,
° Déferlaient sur nos plaies, les vautres, les anathèmes.° Les hommes et les flammes crépitaient de colère.
° Des camions s'envolaient des rayons de soleils,
° Le ciel sous la fumée figurait une abeille
° Qui repue d'un miel noir s'étendait sur la terre
VOUS LISEZ
Recueil de Poèmes : L'Ombre de la Mélodie
PoetryRecueil de poésie, calice de la mort et effluves de destin, triste fin. Mon coeur fatigué chante le refrain, ma plume saoule sanglote sous le crachin. Triste fin, oui c est cela... Triste fin Mélodie Noire n'est jamais très loin dans l'ombre des mot...