PROMISE [HONGJOONG/WOOSAN]

Chapitre 9

Finalement tout s'est super bien passé. Je sors de là soulagée et revigorée !

Et quoi de mieux pour fêter ça que de changer de tête n'est-ce pas? Il est temps pour moi de changer de couleur ! 
Je me dirige donc vers un centre commercial pour acheter ma future couleur et en profite pour faire un peu de lèche-vitrine au passage. 

J'ignore comment je me suis débrouillée mais je ressors du centre au bout de 3h et avec plusieurs sacs... oups. It's not my fault! Je me suis légèrement laissée emporter... Mais j'ai trouvé un pyjama trop mimi ! Et une peluche géante de hamster qui ressemble tellement à Wooyoung ! Je ne pouvais pas ne pas l'acheter. Impossible.

Je décide donc de rentrer à l'appart ranger toutes mes trouvailles et faire mon fameux relooking ! J'en profite aussi pour cuisiner un peu. Je vais leur faire des spécialités françaises pour les remercier de m'accueillir chez eux en attendant que je trouve un logement. Si j'avais dû séjourner à l'hôtel durant plusieurs semaines, mon compte en banque n'aurait jamais survécu. 

Enfin je comptais leur faire un bon petit plat mais ça semble compromis ... Mon délicieux gratin cuit au four et embaume la cuisine de divines senteurs mais c'était sans compter les pièges de cette maison. Pourquoi tous leurs placards sont si hauts ?! Même en sautant je n'arrive même pas à atteindre la poignet ... Ok je suis petite mais quand même, ils pourraient faire un effort et adapter les meubles, c'est quoi cette discrimination envers les personnes de petite taille? Je me mets sur la pointe des pieds et tends mon bras au maximum. Sans succès ...

Bon je n'ai plus le choix... ce n'est pas un stupide placard qui aura raison de moi et m'empêchera d'atteindre les épices ... Je commence donc à escalader le meuble, je grimpe sur le rebord en marbre et me mets debout. J'ouvre le placard avec un grand sourire et me saisis de la muscade et du piment doux. Mouahaha c'est qui la meilleure c'est qui la meilleure? Je fais une petite danse de la joie debout sur le rebord de la cuisine en agitant mes petits pots comme des maracas.  

Un gloussement me fait soudain sursauter et je pousse un cri suraigu en me retournant précipitamment. Je n'ai que le temps d'apercevoir une silhouette alors que mon pied vêtu seulement d'une chaussette glisse sur le marbre et que je tombe à la renverse du haut du meuble. Bordel de merde, je vais mourir. Avant d'avoir pu faire mon premier jour de travail ou même d'avoir pu porter les magnifiques bottines que je viens d'acheter. Quel monde cruel.