The hide twins

Chapitre 2

??? : Oh désolé je ne t'avais pas vu...

Je relevais la tête et vis un adolescent à la peau noire avec les cheveux frisés plutôt cours.

Moi : Oh t'inquiète pas je ne regardais pas où j'allais non plus. Je m'appelle Mia et toi ?

??? : Je m'appelle Pope, je ne t'ai jamais vu dans le coin t'es en vacances ou tu viens d'emménager ?

Ah, s'il savait...

Moi : Euh on peut dire ça, c'est un peu plus compliqué.

Pope : Bon bah moi je dois y aller mais je suis content de t'avoir rencontré.

Pope repartis et je me retrouva de nouveau seule. Je continuais ma route. J'arrivais devant un terrain avec un grand mobil-home à moitié ravager par le temps. Pas de doute j'étais sur la Plaine, sur la terre des Pogues, chez moi.

Soudain mon regard fut attiré par un homme qui sortait du mobil-home. Je le regardais curieuse lorsqu'un détail attira mon attention, il avait un flingue posé près de lui sur l'herbe. Mon souffle se stoppa et une seule idée me vint en tête, partir loin d'ici. Mais c'était déjà trop tard, il m'avait vu et commençait déjà à venir vers moi. Et merde, je suis arrivée il y a à peine une heure que j'ai déjà des emmerdes.

??? : Eh toi ! Qu'est-ce que tu fous ici ? J'ai l'impression que je t'ai déjà vu, t'es qui ?!

Moi : Euh désolée, non on ne s'est jamais vu, je viens à peine d'arriver sur l'île_

??? : Oh t'es nouvelle, tu sais donc pas comment ça fonctionne ici...

Je savais très bien comment les choses se passaient ici, j'y avait vécu, et maintenant que j'avais parlé quelques secondes avec ce mec, je savais très bien que c'était un dealer.

Dealer : Donc maintenant voilà ce qu'il va se passer, tu vas me donner ton fric pour dédommagement et tu vas être gentille et faire demi-tour et retourner d'où tu viens.

Non mais il se prend pour qui cet abruti, ok c'est un dealer, ok il doit être sous cocaïne et ok il a un flingue mais il ne va pas me casser les couilles.

Moi : T'as rêvé mon gars, mon fric tu peux te le mettre où je pense !

Ce n'était pas forcément très malin de ma part de provoquer un dealer... Il commença à se rapprocher de moi. Il me prit le poignet et commença à serrer très fort. J'avais mal, je voyais mon poignet changer de couleur, il virait au violet. Je me débattis.

Moi : Lâches moi espèces de taré !!!

Soudain, sortis de nulle part, un poing s'écrasa sur son visage. Il me lâcha et j'en profitais pour m'éloigner. Je me retournai et vis quelqu'un esquiver un coup et en asséner un nouveau coup sur son visage. Le dealer tomba par terre et releva la terre. Il saignait de l'arcade. Maintenant qu'il ne se battait plus je voyais mieux à quoi ressemblait mon « sauveur ». C'était un adolescent, il devait avoir mon âge.

??? : Tu te prends pour qui pour faire la loi ici ? Barry, t'es déjà péter de tune avec ton trafic de toxico, ce n'est pas 100 balles de plus qui vont changer ta vie alors tu l'approches plus c'est clair ?

Alors comme ça le connard avait un nom, Barry. Il se releva et le regarda avec un œil mauvais. Son regard se tourna alors vers moi. La seule personne qui m'avait déjà regardé avec autant de haine dans les yeux était ma mère.

Barry : Toi !!! Fais gaffe à ton petit cul parce que je ne vais pas te lâcher maintenant.

Il se releva et partit vers sa merde qui lui servait de maison. Mon « sauveur » se tourna vers moi.

??? : Aller viens, on se casse loin d'ici.

Il ramassa mon sac et plaça sa main dans mon dos pour que je passe devant lui. On marchait le long d'un chemin en terre en silence pour aller je ne sais pas où. Je profitais qu'il ne me regardait pas pour le détailler un peu plus. Il était un peu plus grand que moi., il avait la peau bronzée et avait un style de surfeur. C'était un pogue et ça se voyait qu'il avait vécu ici toute sa vie.

??? : Si j'étais toi je ne m'approcherais plus de ce con.

Il me regarda dans les yeux avec un petit sourire. Il avait l'air plutôt gentil, j'aurais pu facilement devenir amie avec lui.

Moi : Merci du conseil, je n'y avait pas penser, je pensais passer lui dire coucou demain.

Il me regarda sans comprendre... et éclata de rire. Un rire franc et honnête comme je n'en avais jamais encore entendu.

??? : Bon sinon comment tu t'appelles et qu'est-ce que t'es aller foutre dans cette partie de la Plaine ?

Je n'aurais peut-être pas du tout lui dire mais j'avais la profonde impression que je pouvais avoir confiance en lui.

Moi : Je m'appelle Mia. Je suis venue sur l'île pour reprendre contact avec ma famille et en voulant trouver une adresse je me suis perdue. Il faut dire que la dernière fois que j'étais ici j'avais 4 ans. Et toi tu t'appelles comment ?

Il me regarda dans les yeux.

??? : Je m'appelle John B.