The hide twins

Chapitre 3

??? : Je m'appelle John B.

Je le regardais dans les yeux. Je n'arrivais pas à y croire. Mon pouls s'emballa. Il était là devant moi, celui qui m'avait toujours manqué. J'aurais voulu le prendre dans mes bras, lui dire tout, je lui devais toute la vérité. Seulement aucun mot n'arrivait à sortir de ma bouche, ils restaient bloqués dans ma gorge.

John B : Mia, est ce que ça va ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Moi : John B ?... Euh je ne sais pas trop comment te le dire... euh...

Je commençais à stresser, mes mains tremblaient. Je me sentais mal.

John B : Mia dis-moi, qu'est ce qu'il se passe ?

Moi : John B, je suis ta jumelle.

Il recula d'un pas comme si je l'avais frappé. Il me regarda comme si tout d'un coup toutes ses pensées prenaient sens.

John B : Mia ?

Les larmes commençaient à me monter aux yeux.

Moi : Oui c'est moi...

Il sourit et me pris dans ses bras. Je ne sais pas si l'on rigolait ou si l'on pleurait tous les deux. Je pense que c'était une sorte de mélange des deux. Lorsqu'on se détacha l'un de l'autre, il me regarda, les larmes aux yeux.

John B : Je pensais ne jamais te revoir.

Je rigolai.

Moi : Tu ne pensais quand même pas te débarrasser de moi aussi facilement.

John B : Mais alors raconte-moi, comment tu t'es retrouvé ici ? Morgan est là aussi ?

Mon sourire disparu.

Moi : Notre chère mère n'est pas vraiment au courant que je suis ici.

John B : Attends, tu veux dire que tu es venue ici toute seule ?! Non mais qu'est ce qu'il t'a pris ?!

Moi : John B, ce n'est pas aussi simple, à vrai dire si Morgan n'est pas au courant que je suis ici, c'est parce qu'elle est comme qui dirait en prison...

John B : Quoi... ?! Merde qu'est ce qu'il s'est passé ?

Moi : Disons que lorsque qu'une toxico se fait prendre avec 20 kilos de cocaïne et un flingue qui n'est pas en règle, il n'y a pas beaucoup d'autre solution que la prison.

John B : Oh merde, je suis vraiment désolé pour toi Mia.

Moi : Ecoute, je ne suis pas là pour parler d'elle, je suis ici parce que pendant tout ce temps elle m'a caché où te trouver, mais maintenant que je suis ici, je suis super contente de pouvoir enfin passé du temps avec toi.

PDV de John B :

Je n'en revenais toujours pas de la voir devant moi. Elle m'avait tellement manqué. Plusieurs fois, je m'étais demandé ce qu'elle était devenue, comment elle avait évolué, à quoi elle ressemblait... Et maintenant, je la revoyais enfin. Elle était devant moi, je pouvais la serrer dans mes bras, lui parler, l'entendre rire...

Moi : Mais tu vas bien au moins ? Je veux dire, tu vas bien, t'as pas de problème ?

Elle me regarda et m'adressa un petit sourire. Je voyais bien que ce sourire ne me disait pas tout. Elle me cachait quelque chose.

Mia : Non tout va bien, ne t'inquiètes pas pour moi.

Moi : Tu sais quoi ? Je te propose un truc, tu vas venir à la maison et je vais te faire rencontrer toute la bande des pogues. Ça te dit ?

Je vis enfin un grand sourire sur son visage.

Mia : Je serais très contente de rencontrer tes amis.

Nous partîmes donc en direction du château. Une fois arrivé, j'ouvris la porte de la véranda, déposa ses affaires sur le sol.

Moi : Bienvenue au château !

Elle me regarda sans comprendre et rigola.

Mia : Le château ? Tu peux m'expliquer s'il te plaît ?

Un souvenir nostalgique me revient alors en mémoire.

Moi : C'est comme ça que papa appelais la maison, au départ il l'appelait comme ça pour que je ne rende pas compte du manque de moyens qu'on avait. Et maintenant c'est devenu son surnom.

On s'assit sur le canapé de la véranda tous les deux. Et on commença à parler quand soudain quelqu'un ouvrit la porte.

PDV de Mia :

??? : Eh salut John B !

Je tournai la tête et vit une fille avec la peau halée et les cheveux bouclés. Elle était suivie d'une autre fille aux cheveux blonds, d'un mec aux yeux bleus et de_

Moi : Pope ?!

Il se tourna vers moi et me souris.

Pope : Mia ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Ne me dis pas que tu es tombé sous le charme de notre petit John B.

Je fis une grimace et me tournai vers mon frère pour constater que lui aussi trouvait cette idée horrible.

John B : Oh non pitié, j'espère que plus aucun d'entre vous ne va ne serait-ce que pensez à cette idée.

La blonde rigola.

La blonde : Pourquoi ça ? Ce serait bien la première fois que tu ne te vante pas de toutes les filles qui sont à tes pieds.

Moi : S'il trouve cette idée répugnante, c'est parce que...

Je le regardai, je ne savais pas si je devais le dire à ses amis ou s'il préférait attendre un autre moment.

John B : C'est ma jumelle, Mia.

Un silence tomba sur la pièce. Il se tournèrent vers moi.

Moi : Et bah voilà ça s'est dit... hum, bon sinon John B, je voudrais savoir...

John B : Oui dis-moi ?

Moi : Où est papa ?

Tout le monde se regarda gêner et je ne comprenais pas pourquoi. Je commençais à avoir peur.

Moi : John B ?...

Il me regarda avec une tristesse infinie.

John B : Mia, notre, ... notre père est mort il y a 3 ans.