XII

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~Pdv Manjiro~

Personne n'a remarqué ma tristesse, personne n'a remarqué ma douleur mais ils ont tous vue mon erreur.

Milieu d'après-midi, Kokonoi et Sanzu sont dans mon bureau, s'est fou, si on veux détruire le Brahman toute suite on peut, mais Kokonoi m'a rappelé que se n'était pas loyal s'il n'y avait pas de véritable combat.

Sanzu lui a suggéré qu'on vole certaine de leurs cargaisons, dans notre milieu ça peut arriver et personne pourra lever le doigt sur nous immédiatement, il ne faut pas oublier les Yakuzas et d'autres petits gangs dans le pays.

Aki est peut-être une hackeuse mais sur certains sujets marketing, elle n'y comprend que dalle, faut pas oublier que s'est une Baji, eux sont plus dans la baston que dans la réflexion même si ils ont sus, à plusieurs reprise, m'épater quand ils ont monté des plans afin de mettre fin au agissements de Kisaki.
C'est pour ça, quand j'ai fondé le nouveau Toman, je l'ai cherché.

D'abord à son école de danse, j'ai été choqué en voyant la façade complètement détruite, s'était la meilleure école de danse du pays. J'ai fait des recherches et quand j'ai vue que s'était un incendie volontaire et qu'il ne trouvait pas le coupable, j'ai su, j'ai su que s'était elle.

Mon instinct me criait de la revoir tout comme mon cœur, mais mon cerveau était contradictoire. Donc j'ai fait ce que mon instinct me conseiller, l'hôpital psychiatrique de Tokyo.
Je suis rentré dans le bâtiment sans autorisation, mes pas m'ont conduit naturellement vers elle, devant une porte, la 333. Mais quand je suis rentré dans la chambre, mon coeur s'est brisé, elle souffrait le martyre, elle hurlais de douleur, sa peau était transpirant, ses cheveux étaient trempé du à la sueur mais elle ne pleurait pas, Aki n'a jamais versé une seule larme malgrès tout ce qui lui est arrivée.

Je suis sortie de la chambre et tombé nez à nez avec un médecin, on s'est regardé quelques minutes droit dans les yeux, puis il a soupirait et demandait si j'étais un ami à elle.
Je portais l'uniforme du Kanto, je n'aurait peut-être pas dû. Parcequ'il m'a pris à part des autres patients et visiteurs puis m'a confié sa maladie, ses troubles, sa toxicomanie chose qui était courante dans ces cas et qu'Akima a des pulsions néfastes que se soit sur elle même ou autrui qui peut allé d'une simple gifle à un meurtre, d'une automutilation à un suicide.

Donc je l'ai laissé, laissé dans cet endroit qui l'a complètement changer, quand je l'ai vue dans notre salon, je ne m'y attendais clairement pas puis j'ai vue ce début de chiffre sur son cou, 333, elle s'est tatouée le chiffre de sa porte d'hôpital, pourquoi, surtout que pour elle ça ne doit pas signifiée grand chose, puis ce poignard encré entre sa poitrine et les autres tatouage sur sa peau je ne comprends pas en seulement quelques mois son corps a été encrés et je ne comprends toujours pas pourquoi, je déteste ce qu'elle a infligé à son corps mais je ne peux rien dire non plus.

Je sors de mes pensés quand la porte de bureau s'ouvre sur Aki, complètement métamorphosée.
Elle porte des cuissardes en cuir blanc à talon aiguilles, un short leggings blanc, une brassière blanche, par dessus elle a un haut en résille blanc sans manche de marque.
Aki a mis une perruque violette foncée, qui fait ressortir ses yeux noisette légèrement maquillé, d'un trait d'eyeliner et de mascara noir. Ses lèvres pulpeuses sont colorés d'un glosse rosé pailleté.

"Sanzu: Woow, ça ne te vas pas du tout. La taquine t-il.

Koko: Eh! C'est quoi tout ses tatouages?!

Aki: Vos gueules pour voir? Ah ouais s'est mieux là."

Elle va sur le canapé ou Sanzu est installée, piquant la balle rebondissante sur mon bureau. La noiraude s'allonge la tête sur sa cuisse qui lui la fusille du regard avant de rouler des yeux et retourner à ses occupations. Elle jette la balle à plusieurs reprises, pendant plusieurs minutes, on ne parle pas, je la fixe alors qu'elle scrute le noiraud. Je tourne ma tête vers lui et vois qu'il passe ses mains sur son visage soupirant son inquiétude.

Akima se lève et lui envoie la balle qu'il rattrape par réflexe avant d'écarquiller les yeux de ce geste.
Elle se déplace jusqu'à ses côtés, Sanzu n'a toujours pas levé la tête de son ordinateur, elle est maintenant assise sur ses genoux, le noiraud transpire t'en le malaise le gagne.

Je la vois déchiffré quelques mots et se met à taper sur les touches, j'attends patiemment le verdict du trouble de Koko.

"Aki: Tu vois, pas besoin d'attendre que l'argent vient à toi mais en tant que conseiller tu sais certainement la suite.

Koko: Essaies-tu de prendre ma place pour m'aider comme tu viens de le faire?

Aki: J'en ai rien à foutre de toi.

- Je peux savoir pourquoi tu tirais cette gueule, Hajime?

Koko: Juste un léger retard de paiement, mais avec Aki ça ne serait plus un problème."

Elle s'enlève de ses genoux, nos yeux ne se lâchent plus, la noiraude s'avance vers moi puis pose ses paumes de mains sur mon bureau, elle a toujours son visage neutre, mes sourcils se froncent, d'un geste de la main Koko et Sanzu s'en vont de la pièce. Pourquoi je n'arrive pas à la déchiffrer? À quoi elle pense la maintenant?

"Aki: Dis le, Mikey."

Ma mâchoire se contracte, elle attend quoi de moi? Je me surprends à descendre mes yeux sur sa bouche, je me lève doucement de mon siège, mains sur mon bureau, je me penche vers elle, remontant mes yeux vers les siens, tu veux que je te dise quoi bordel?!

"Aki: Je sais que t'en meurs d'envie, alors dis le et je me plierai à tes règles.

- Tu ne m'as jamais écoutée dans le passé donc pourquoi t'obeirais à mes ordres, aujourd'hui?

Aki: Tu es intelligent, tu trouveras la réponse par toi même, mais là tu dois me dire ces foutues mots, Mikey. S'exprime-t-elle impassible.

- Couches avec lui et je te bute. Crachais-je sur les nerfs qu'elle est lu en moi.

Aki: Reformules ta phrase. Sourit-elle faussement, je le vois, j'en suis conscient et ça me pertube tellement, son sourire avait l'air plus naturelle avant.

- Je ne veux pas que tu couches avec lui, tu m'appartiens et je n'aime pas partagé."

Je me rassois sur mon siège tendis que son sourire s'agrandit, tellement faux putain, encore une fois elle a réussi à obtenir ce qu'elle veut mais s'est sa nature et je compte bien la faire mienne même s'il n'y a pas de sentiment, Baji ne voudrais pas voir sa sœur s'offrir à d'autre pour combler ses désirs sexuelles.

"Tes tatouages? Ils ont une signification? Articulé-je."

La noiraude part se rallonger sur le fauteuil à ma droite. Elle rejette la balle comme précédemment, restant concentré sur l'objet rond.

"Aki: Aucunes pour moi mais beaucoup plus pour maman.

- C'est à dire? La questionnais-je les coudes sur mon bureau et la tête appuyer sur mes phalanges.

Aki: Celui à mon cou et celui entre ma poitrine à une signification pour ma mère.

- Et il signifie quoi?

Aki: La perte de Keisuke, si tu l'analyses bien il est écrit sa date de naissance et de mort. Le deuxième s'est un numéro d'ange, ma mère m'a fait comprendre qu'il s'agissait de la créativité.

- De la créativité, j'avoue que tu me perds là?

Aki: Une séquence de trois, indique qu'il est temps de mettre à l'œuvre ce talent. Les anges tentent de dire que les habilités spéciales qu'on a acquéri sont la clé du succès.

- Attends t'es venue au Toman parce que ta mère t'as dit que les anges t'ont envoyés un message à cause d'un numéro de porte de chambre? Riais-je jaune.

Aki: Keisuke m'a demandé de revenir vers Sanzu et toi et pour une raison que j'ignore je l'ai fait pour mon frère.
Car il vous a aimé comme il m'a aimé moi comme des frères."

Mes yeux s'agrandient entre la surprise, l'incompréhension, elle a l'air honnête mais quelque part il y a du mensonge, mon coeur se serre dans ma cage thoracique《Keisuke vous a aimé comme des frères.》

Qu'est-ce que j'ai fait pour en être arrivé ainsi? Ils me manquent.

Black heart (Kanto Manji-kai x oc girl)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant