XXVI

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La mort laisse une peine que personne ne peut guérir.

"Comment vous sentez-vous? Me demande mon psychiatre.

Je le jauge, irrité de sa question. Mais quel bouffons celui là. Depuis des années il me pose cette même question et que je réponds la même chose donc je n'en dit rien et croise les bras en dessous de ma poitrine.

" Je vais reformulé ma question. Comment votre corps se sent? Dit-il cette fois"

Je ne dis toujours rien car je ne sais pas simplement mais il insiste une deuxième fois alors je décroise les jambes, pose mes coudes à mes genoux et entrelace mes doigts ensemble. Je le vois pâlir à notre accrochage visuel et un sourire s'empare de moi, mais je me prend une claque derrière le crâne.

"Ryoko: Arrêtes tes conneries, tu n'es plus une adolescente je te rappel!

- Pas besoin de me frapper, maman, sinon mon corps se porte à merveille, je suis venue juste pour elle et qu'elle arrête de me prendre pour une gamine irresponsable.

Ryoko: Parceque tu te comportes comme tel, tu n'es même pas capable de garder un logement et elle ne veut pas me dire où elle vit!

Yamamoto(le psy): Allons, calmez-vous Madame, votre fille doit certainement avoir besoin d'espace intime.

- C'est ce que je lui ai dit mais elle ne veut pas le comprendre.

Ryoko: Mais alors toi! Je vais t'encastrée dans le mur!

- Je pensais que n'était plus une ado. Pouffais-je faussement alors qu'elle me tourne la tête les joues gonflé mains sur ses hanches.

Yamamoto: Comment vous gérez la situation depuis la perte de votre ami?

- Ce n'était pas mon ami mais celui de Keisuke.

Yamamoto: Qu'avez vous fait à votre main? Pointe t-il mes phalanges du menton et ma mère se reconcentre sur moi.

- J'ai frappé des types exécrables. Dis-je du tac au tac, ma mère est trop forte pour voir quand je mens.

Yamamoto: Et qu'ont fait ces hommes pour qu'ils méritent vos poings dans la tronche?

- Des violeurs.

Ryoko: Quoi?! T'as été tabassée des criminelles mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi? Pourquoi tu te mets constamment en danger?!

Yamamoto: Calmez vous madame, s'est tout à fait normal dans son cas.

Ryoko: Et vous vous êtes de son côté! Non mais j'hallucine.

Yamamoto: Il ne faut pas oublié qu'Aki peut avoir des comportements irrationnel lors de la perte d'un proche, rappellez-vous....

- Parles de Keisuke, oses prononcé son nom et je te bute!"

Je me lève le poing qui s'entrechoque sur la table basse et part de cette pièce. Il m'énerve putain!

Mon frère est toujours un sujet douloureux malgré les années qui passe et le sera toujours. Il a laissé un vide en moi que je ne pourrais remplacer et que je n'arrive toujours pas à comprendre et ce putain de corps meurt à petit feu, heureusement que Mikey et Sanzu ne savent le quart de ma maladie.

Je descends en bas de l'immeuble et me roule une clope le temps que ma mère revient.
Je l'allume, tire une taffe et des doigts rentre dans mon champs de vision donc je tends ma cigarette à ma mère qui vient la posé sur ses lèvres.

"Ryoko: Qu'est-ce qu'il se passe dans ta petite tête écervelée? Souffle-t-elle la fumé toxique.

- Même moi je n'en sais rien, mais pour une fois, fais moi confiance.

Black heart (Kanto Manji-kai x oc girl)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant