~Chapitre 5 : Il était une fois... Cinq mecs "virils"~

94 15 223
                                    

- Pile à l'heure ! 

- Sam, quand il s'agit de faire n'importe quoi, je suis toujours le premier arrivé. 

- Techniquement c'est moi.

- MAIS TU HABITES ICI ! 

- Et ? 

Nous étions le samedi 16 septembre, et, à 17 heures tapantes, je me présentai à la porte de chez notre comédien préféré. Cela ne faisait qu'une fraction de secondes que j'étais là, et notre conversation n'avait déjà plus aucun sens. 

- ... Et c'est pas du jeu ! 

- Quel jeu ? 

- Tu me fatigue. 

- Carmen me le dit souvent. 

- C'EST VRAI ! Confirma une voix féminine depuis l'intérieur de la maison. 

- Qu'est-ce qu'elle fait là ? M'étonnai-je tout en entrant, tandis que Sam se décalait pour me laisser passer. 

- Longue histoire. 

Nous traversâmes l'entrée et arrivâmes dans le salon, trouvant Carmen en train de lire, affalée sur le canapé, comme si elle était chez elle. Elle leva la tête de son bouquin. 

- Salut Esteban. Je viens juste squatter ici parce que je me suis disputée avec ma chère famille. T'inquiète pas, toi et les autres ne remarqueront même pas ma présence, je ne bouge pas d'ici. 

- T'as vraiment de la chance que mes parents soient pas là, espèce de parasite. Grommela Sam. 

Il était plus ronchon qu'avant. Peut-être parce qu'on commençait à entrapercevoir une partie de sa vraie personnalité derrière son éternel maquillage de clown.  

- Je ne suis pas un parasite, je suis nomade. Riposta Carmen.

- Ouais ouais, bah la nomade elle se rendra utile et ira ouvrir la porte aux invités, parce que moi j'ai la flemme et toi tu fous rien à part réduire le contenu de mon frigo. 

- J'ai dit N.O.M.A.D.E, pas M.A.J.O.R.D.O.M.E. 

- Arrête de parler comme moi, ça me fait peur ! 

- Aw, pauvre chou. Tu veux un mouchoir ? 

- T'es bien insolente pour une fille qui est venue sonner à ma porte il y a une heure en-

- Esteban n'a pas besoin de savoir les détails de mon arrivée. 

- Pourquoiii ? Demandai-je dans la plus grande des innocences. 

- ...  Pour rien. Lâcha la brune. Retiens juste que je suis là jusqu'à demain matin, c'est déjà assez pour ton petit cerveau. 

- Eeeeeeh la taille de mon cerveau n'a rien à voir avec cette conversation. Protestai-je, profondément offusqué.

Notre fabuleuse discussion fût interrompue par la sonnette retentissante de la porte. 

- J'vais ouvrir ! Déclara joyeusement Sam avant de rouler jusqu'à l'entrée. 

- C'est pas lui qui avait la flemme il y a deux minutes ? M'étonnai-je. 

- Laisse tomber, il est trop illogique pour être logique. Soupira Carmen, habituée à l'étrange tempérament de son meilleur ami. 

- C'est illogiquement logique. Admis-je. 

Le blond réapparu quelques instants plus tard en compagnie de mon meilleur ami.

- FEFEEEEE MON FILS ! M'exclamai-je en le serrant dans mes bras comme à chaque fois que je voyais sa petite tête de victime.

L'Étoile et le NuageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant