J'ouvri les yeux lentement. Ceux ci n'eurent pas de mal à se retrouver enfin presque puisqu'il faisait noir. Les fenêtres étaient fermées pourtant il fait jour. J'étais allonger sur un grand lit à baldaquin noir? Ou bleu nuit ? Je n'en sais rien. J'ai mal au cou.
Qu'est ce qui a bien pu m'arriver? Et où est Bradley et Daisy. Dans quoi me suis-je encore fourrée ?
Je quitte les draps du lit pour me mettre debout et allume la lampe de chevet. La chambre est magnifique. Elle est dans un style Bohême avec une petite touche de modernité. Un énorme et vaste dressing était remplit de vêtement d'homme. Un bureau avec quelques papiers, de l'ancre et une plume ornait fièrement la table tel des trophés de guerre. J'aurais pu tomber amoureuse de ce lieu si seulement je ne me sentais pas en danger. Je cherchais un moyen de communication puisqu'il ne semblait pas avoir de téléphone sans fil. Dieu merci je ne suis pas née dans les siècles précédente. Je serais sûrement morte avant de fêter mes un an. J'ouvri la porte alors que la douleur dans mon cou semblait s'intensifier. Je marchais lentement et sûrement dans un couloir parsemé de dizaine de lampe ou peut être une vingtaine. Je ne sais plus. Je fis la découverte d'un escalier assez grand et vaste pour faire un parcours de combattant. Il aurait sans doute été parfait pour l'une de ces soirées de guignols mal élevé et d'enfant pourri gaté. Je descendis le plus vite essayant de faire abstraction de la hauteur vertigineuse des escaliers. J'esplorais la maison avec attention à la quête d'une cuisine ou quelque chose qui pourrait m'offrir de l'eau. Juste de l'eau. Pas grand chose. Après m'être perdu dans un torrent d'émotion, je trouvis enfin l'objet de ma convoitise. Elle est énorme et un truc m'échappe. Où est le maître des lieux? On aurait dit un manoir hanté. Non je déconne c'est beaucoup mais alors là beaucoup trop entretenue pour être hanté.
Je fonçais directement vers l'évier et je ne pu m'empêcher d'accueillir l'eau avec mes mains pour leur créer un chemin directe et sûr dans ma bouche. Je bus goulument tout comme si j'avais été abandonner dans le désert pendant des années sans repaire ni oasis. Je bus encore et encore sans m'arrêter avant de m'éttoufer et de tousser comme un chacal. Un rire guttural et franc sorti de nul part et je me retourna pour fixer cet individu à la chevelure flamboyante me regarder. Je m'éttoufe connard. J'aurais bien aimé le lui dire mais je toussais toujours.
-Alors frérot c'est ta nouvelle conquête ? Dit il amusé.
Un autre homme plus imposant tout en muscle aux cheveux noirs et aux yeux verts fis son apparition dans l'embrasure de la porte. Il me rappel quelqu'un. Mais qui? Peut importe. Il faut que je sorte d'ici. Je n'arrive plus à respirer. L'homme aux cheveux noirs comme corbeau s'avança vers moi et me frappa le dos. Je ne pus retenir un gémissement de douleur lorsque sa main dure comme la pierre vint s'abattre sur moi. Mon dos me brûle. Mais j'ai quand même arrêter de tousser.
-Mais vous êtes malade dis je à l'encontre de cet imbécile. Je poursuivis en ajoutant.
-Agir comme un être humain normal ne fais pas partir de vos plans? Et en plus qu'est ce que je fais ici? Qui êtes vous? Et que me voulez vous? Je vous jure je vais appeler la police. Bande de psychopa.....
Je ne pus finir ma phrase que je sentis une pression sur mon épaule et je sombrais de nouveau dans un monde sans rêve.
Je me réveillais encore pour la deuxième fois. Enfin il était tant. Cette douleur avait agi sur moi comme un tranquillisant. Qui fait un truc pareil de nos jours? Peut importe. Je m'assois et remarque que je suis toujours dans le lit de la dernière fois et les fenêtres sont ouvertes. En pleine nuit? Il fait un froid de cannard. En m'avançant je pus remarquer une silhouette sur le balcon. La lune dans l'espace semblaient nous narguer. Cette silhouette me rappelais celle de cet homme dans la forêt. Celui qui m'avait mordu comme un affamé. Espèce de sanguinaire. Non espèce de sangsue. Comment ose t-il?
-Eh! Vous sur le balcon. Ça ne vous dirais pas de me ramener là où vous m'aviez repêcher ? Pas que je n'aime pas votre présence mais je n'aime tout simplement pas votre présence.
Un silence s'installa alors que mon ventre se mirent à gargouiller. Génial. L'inconnu me jeta un regard par dessus son épaule l'air de rien puis continua à siroter son jus .... de tomate...de fraise? Je ne sais pas. De toute façon je ne sais plus rien ça va faire quelque temps.
-Allez s'il vous plaît je veux rentrer chez moi. Ma mère dois s'inquiéter et mes amis aussi. Je suis sûr que vous n'êtes pas méchant. Allez faite moi cette faveur.
Un rire nerveux passa la barrière des lèvres de cet inconnu avant qu'il ne prenne la parole.
-Une faveur tu dis? Sa voix est sans doute la plus magnifique que j'ai entendu. Elle est grave et révèle dans le fond une touche merveilleuse de sensualité. Mes joues chauffent. Heureusement qu'il fait nuit sinon ça aurait été honteux pour une fille avec autant d'orgueil tel que moi. Mais ne vous en faite pas je reconnais la modestie.
-Oui répondis je peu certaine face à ce charisme.
-Non!
- Comment ça "Non"?
-Je n'ai pas envie de te laisser partir. Tu m'amuse beaucoup trop et tu .... m'intrigue.
-C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Je ne vous servirais à rien en étant ici. Je vivrai à vos dépends et ce n'est pas correcte.
-J'ai plus d'argent qu'il n'en faut pour nourrir toute l'Afrique pendant des millénaires voir même l'éternité. Alors ne t'en fais pas joli cœur tu ne me gêne pas du tout.
-Espèce de narcissique. Sombre idiot. Je ne veux pas de votre argent ou même de votre pouvoir. Je veux rentrer chez moi auprès de gens qui m'aime et m'apprecie. Pas auprès d'un inconnu qui ne vois que le bout de son nez.
D'un air blasé l'inconnu me reponds:
-On ne t'as jamais appris la politesse ou quoi?
-Je ne vous permet pas de douter de l'éducation et des valeurs que ma mère m'as inculquer. Si vous voulez je peux vous apprendre puis que vous semblez éternel.
-Ah bon! Et comment?
-Pour commencer on ne prends pas en otage des personnes innocentes en pleine forêt pour assouvir ses fantasme de dégénérer.
-Si je devais assouvir mes fantasmes je te jure que non seulement tu seras vider de ton sang mais tu ne serais plus vierge.
Je rougis encore une fois,mais je ne me laisserais pas démonter aussi facilement.
-Vous êtes quoi au juste? Un sanguinaire? Un violeur? Une sangsue?
-Donne moi tout les surnoms que tu veux. Mais je m'en contre balance. Je ne suis pas aussi méchant que tu ne le crois. Karrion l'est bien plus sous ses airs de joli garçon. Suis moi. Après tout même les plus grands kidnappeurs nourrissent leur victimes avant la scène finale.
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Sangsue
VampirJ'étais une fille banale. Sans véritable passé ou avenir avançant où le vent m'orientais. Je n'avais pas une grande vie social mais une amie et un copain. Pour moi tout allait dans le meilleur des mondes jusqu'à ce que je le rencontre lui. Jusqu'à c...