Chapitre 11

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Dax

- Pourquoi vous êtes ensemble ? Il se passe quelque chose entre vous ? grommela le prospect.

- En quoi ça te regarde ?

- Parce qu'elle m'intéresse, je veux savoir si c'est le cas pour toi aussi ou si c'est rien du tout.

- Ça te regarde pas.

Je vis ses mains se resserrer sur le volant et son regard s'assurer que la déesse sur la banquette arrière dormait toujours.

- Je suis sérieux Dax, je crois pas qu'elle ait besoin qu'on joue avec son cœur.

- Personne n'a jamais parlé de jouer.

- Pourtant quand je te vois avec elle j'ai l'impression que t'es pas toi-même.

- Qu'est-ce t'en sais de qui je suis ?

Il gara le vieux véhicule sur la place qui lui était réservée et descendit en claquant la porte, ce qui fit trembler tout l'habitacle et réveilla par la même occasion Jae.

- On est arrivé ?

- Oui.

- Et il y a plus personne dans le bar ? constata-t-elle en fronçant les sourcils.

- Il est deux heures du mat', tout le monde est au pieu.

- Si t'as rien à m'ordonner ou à me reprocher, je vais aller faire pareil, soupira-t-elle en sautant au sol.

Je fis de même et lui ouvris la porte d'entrée.

- T'as bouffé un gentleman ou quoi ? Ma mère t'a drogué ? plaisanta-t-elle.

Si c'est comme ça.

Je relâchai la porte qu'elle dû arrêter avant de se la prendre dans la tronche.

- Je rigole Daxer le susceptible.

Je levai les yeux au ciel et traversai le bar vide avant de m'engager dans les escaliers. Ses chaussures claquaient sur le sol et m'indiquaient sans que j'aie besoin de me retourner qu'elle était derrière moi.

- Ce jean vous va bien patron, minauda-t-elle d'une voix aguicheuse.

Putain arrête de bander espèce de pré-pubert.

Je sais employée.

- Eh ! Je suis en capacité de te briser le genou d'un coup de pied alors fais pas le malin.

Je pouffai et soufflai lourdement sous l'effort.

- Ça va ?

- Non.

Je la sentis se glisser à côté de moi et passer mon bras sur son épaule.

- T'auras pas d'augmentation pour autant, chuchotai-je alors que nous atteignîmes le couloir silencieux.

- Et si... je retire mon t-shirt ? murmura-t-elle à la manière d'un film porno mal doublé.

- Un pourboire.

- Et mon soutien-gorge en dentelle en plus ?

- Une prime.

- Et si, j'ai plus que mes sous-vêtements ?

- Ça peut s'arranger.

- Jamais de la vie sale pervers, pouffa-t-elle en me lâchant sur le bord de mon lit.

- C'est toi qui proposes, me défendis-je.

Elle me dessapa comme d'habitude et m'apporta ma boîte de soin.

Mechanical Wolves : Bats-toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant