Épilogue

4 0 0
                                    

Un an est passé depuis la mort de Charlotte. Alba a trouvée du travail à quelques mètres de notre appartement.

J'ai terminé mon livre, c'est un chef-d'œuvre d'après les gens. Bien sûr que j'aime mon livre mais je trouve toujours des imperfections à celui-ci.

Mon nouveau livre sera bientôt adapté au cinéma, le tournage a commencé il y a quelque temps.

Je vais beaucoup mieux grâce au psy'. Il m'aide et me connais mieux que moi-même.

Je suis allongé sur mon lit et Alba est allongée sur moi, elle s'est endormie alors que nous regardions un Disney. Je lui caresse le crâne et je joue avec ses cheveux. Ce sont ces plaisirs simples que j'adore, j'aime sentir le parfum floral d'Alba, j'aime la voir rire, j'aime la voir sourire, j'ai la voir cuisinier, j'aime sa personne....

Est-ce que je l'aime ? On m'a plusieurs fois posé cette question. J'ignore la réponse, je ne suis pas sûr de pouvoir lui apporter l'attention et la tendresse dont cette magnifique personne a besoin.

Nous n'avons jamais vraiment discutés de ça, je lui fais souvent des bisous sur la joue, des caresses mais rien de plus.

— Tu compte me tripoter comme ça encore longtemps ? Demande Alba.

— Peut-être bien. Dis-je en lui souriant.

Elle rit.

Elle est tellement belle.

— Mylan ?

— Hmm ?

— Tu veux bien sortir avec moi ?

— Hein ?

— Ça peu paraître précipité... Et tout mais je me sens tellement bien avec toi...

— Je suis pas encore prêt Alba.

Elle se lève et m'embrasse, je n'avais jamais embrassé une fille jusqu'à présent, son baiser est tellement doux que je retombe en enfance.

— On est en couple !

— Pas du tout tu m'as pris par surprise ! Dis-je comme un enfant de cinq ans.

Elle rit.

— Quand tu seras prêt tu me le dis.

Elle se rendort sur mon torse en le caressant, c'est beaucoup trop pour que je tente quelque chose.

Ça va tellement vite, je sais que je pourrai sauter sur elle mais je ne veux pas de ça aujourd'hui. Ce n'est pas encore le moment.

Je lui caresse le dos.

— Je t'apprécie Alba.

— T'as dit quoi là ? Dit-elle avec une voix endormie.

— Je t'apprécie.

— Moi aussi, moi je t'aime.

Je ris et je lui embrasse les cheveux.

Je n'ai pas besoin de plus, des mots doux et des gestes me suffisent plus que tout autre plaisir sexuel.

Fin.

Mylanthrope Où les histoires vivent. Découvrez maintenant