Chapitre 7

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Je suis réveillée au beau milieu de la nuit par la sonnerie de mon téléphone, le nom de ma sœur s'affiche et je décroche.

- Allô? Je murmure endormie

- Iris tu ne devineras jamais ! S'exclame-t-elle enjouée

- Qu'est ce qu'il y a ? Tu as appris pour maman?

- De quoi? Non, j'ai un stage d'une semaines pour faire le métier que je veux et je vais venir en France comme je veux faire prof de français!

- C'est génial ça! J'ai hâte de te revoir ! Mais dis-moi il est quelle heure chez toi?

- 18h45, il est très tard a Paris je sais...

- Il est 00h45, tu sais très bien que je suis une marmotte, j'ai besoin de mon temps de sommeil.

Elle rit.

- Ça fait du bien d'entendre ta voix, tu me manques.

- Tu me manques aussi, Adam m'a dit que tu recevais des remarques au lycée.

Forcément, lui et Olivia se disent tout.
Je soupire et me retourne dans mon lit.

- Oui mais c'est rien, j'ai juste tenu tête à la personne la plus populaire du bahut et toutes les filles m'en veuillent.

- Et ce fameux Isaac? Il t'embête lui?

- Oui mais pas comme tu le penses, il n'arrête pas de me draguer. Je soupire

Un mini silence plane puis elle réplique.

- Il est maso ou...?

Je ris. Nous discutons comme ça pendant cinq minutes encore avant de raccrocher parce que j'avais besoin de dormir.

***

Ce matin lors des cours, je luttai contre le sommeil, à cause d'Olivia je n'ai pas assez dormi. Arthur est obligé de me donner des petits coups de coude a chaque fois que je commence à m'endormir. Je n'écoute pas du tout le cours de ma prof de physique chimie. De toute façons j'ai jamais rien compris à cette matière.

- Mademoiselle Sanchez, pouvez-vous m'expliquer le référentiel d'un mouvement ?

- Le quoi ? Désolée je ne parle pas la langue de la physique chimie.

La prof fronce les sourcils et croise les bras.

- Eh bien j'imagine qu'une heure de colle vous aidera à mieux la parler.

Je ne reagis même pas et met ma tête dans mes bras. Quand je suis fatiguée, je suis fatiguée et faut pas me chercher.

- Iris, tu as déjà une heure de colle, ne va pas te prendre un rapport non plus.

- Arthur je suis trop fatiguée pour écouter son cour à la noix.

- Sortez de mon cours mademoiselle Sanchez.

Je la regarde avant de ranger mon cahier et mes affaires et de me lever de ma chaise sous le regard inquisiteur de la prof et celui inquiet d'Arthur.

- Mais avec plaisir madame.

Je sors de la classe et vais dans la cour. Je sors mon téléphone et écoute de la musique. Je suis déranger par un abruti fini star du foot et de l'athlétisme.

- Bah alors Iris on se fait virer de cours?

- Isaac quel déplaisir de te voir. Si tu allais voir les groupies qui t'attendent là-bas? Je lui demande en souriant faussement

- Ouh, on est de mauvaise humeur à ce que je vois.

- Laisse moi Isaac.

Je retourne à mon téléphone mais il me prend des mains. Je fulmine. Il ne va pas me lâcher.
Je me lève et tente de prendre mon téléphone mais à chaque fois il le lève le plus haut possible pour que je ne puisse pas l'atteindre. Je lui marche sur le pied le plus fort que je peux et lorsqu'il se baisse à cause de la douleur, je récupère mon téléphone et lui donne un coup de pied dans les parties.

- Lâche moi la grappe connard.

Je le laisse en plan et entre à l'intérieur furieuse. Je monte dans ma chambre et claque la porte lorsque la voix de la proviseure retentie.

- Iris Sanchez est attendue au bureau de la proviseure.

Eh merde. Je ressorts de ma chambre et descend dans le hall avant d'aller a l'administration pour le bureau de la directrice. Je toque et elle m'indique d'entrer.

- Mademoiselle Sanchez, je viens d'apprendre de la part de votre professeur de physique chimie que vous avez été d'une insolence sans nom.

Je réponds pas et elle poursuit.

- puis j'apprends de la part d'autre élèves que vous les embêté.

- Pardon ? Mais c'est n'importe quoi, je n'ai jamais embêté personne.

- Ne mentez pas Mademoiselle Sanchez, j'ai horreur de ça, en conséquence j'ai appelé votre tante, vous êtes exclue de l'établissement pendant trois jours.

Oh putain je vais ne faire démonter par ma tante. Tout ça à cause d'une injustice en plus.

- Peut-être que vous détestez les mensonges mais moi je hais les injustices comme celles-ci. Je rétorque en me levant de ma chaise

Je quitte son bureau et je tombe nez à nez avec Arthur.

- Je suis exclue pendant trois jours. Je lui annonce

- Quoi ? Tout ça à cause de ce que tu as dit à la prof?

- Non des filles sont allées mentir à la proviseur disant que je les martirisait.

Arthur serre les poings. Je pose ma main sur son épaule pour lui faire comprendre de passer outre.

- Je n'ai aucune envie de me battre contre ces filles. Je vais juste passer ces trois jours chez ma tante et revenir en faisant profil bas comme je le voulait au départ.

- Je t'amènerai les devoirs.

J'hoche la tête et pars sans me retourner. Je quitte l'établissement et n'ose pas appeler ma tante pour qu'elle vienne me chercher, alors j'appelle mon oncle, qui je sais n'est pas encore au courant et est plus laxiste sur les cours. Il me répond immédiatement.

- Allô Iris? Pourquoi m'appelles-tu alors que tu es censée être en cours?

- Tu peux venir me chercher s'il te plaît, j'ai été viré de l'établissement pour trois jours...Je t'expliquerai dans la voiture.

- D'accord, mais par contre je n'arrive pas avant dix minutes, Luca a entraînement de tennis.

- D'accord à tout à l'heure.

Je raccroche et attend à côté d'un arrêt de bus que mon oncle arrive.
Sa voiture se range sur le trottoir de sorte à ne pas gêner les autres conducteurs. Je monte dans sa voiture honteuse.

- Alors, qu'est ce que tu as fait pour être exclue?

- Je me suis engueulée avec ma prof de physique chimie puis des filles ont menti à la directrice en disant que je les harcelait.

- Et j'imagine que tu t'es énervée contre la directrice...

- Peut-être que j'ai dis une petite chose...

Il soupire et se concentre sur la route. Je regarde mon téléphone et envoie un message à Olivia pour lui expliquer la situation. Mon oncle se gare devant la maison, je m'apprête à me détacher et sortir mais il me retient.

- Iris, ta tante est furieuse. Tu sais qu'elle souhaite que tu fasses de grandes études. Il faudra que tu te retiennes d'argumenter auprès d'elle.

Je soupire, j'ai dû mal à me retenir de dire ce que je pense lorsqu'on m'accuse de quelque chose. De plus je ne supporte pas la manie de ma tante à vouloir guider mon avenir. Je ne sais pas ce que je veux faire plus tard et ça l'énerve.

Nous entrons dans la maison et nous sommes accueilli par ma tante en tablier qui nous fusille du regard depuis la cuisine.

Ça sent l'engueulade à plein nez.

- Puis-je savoir ce qui vous a pris autant de temps?

Juste toi et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant