Les Fleurs (Ushijima x oc)

V.

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Ils étaient sur la route pour rentrer du lycée, comme d'habitude. Le temps aussi était habituel ; un soleil timide les éclairait, et leur permettait de sortir dehors avec des uniformes d'été. La journée avait été habituelle, les entraînements également.

Ce qui n'était pas si habituel, était le cerveau en ébullition d'Ushijima.

Parce qu'il y avait encore une chose inhabituelle, et celle-ci était en fait perchée sur son dos, et s'exclamait joyeusement à chaque fois qu'un oiseau passait au-dessus de leur tête.

Noel avait insisté pour monter sur son dos au lieu de faire le trajet du retour à pied. Il paraît que c'était plus agréable à dos d'Ushijima.

Dernière chose inhabituelle ; Satori ne les accompagnait pas. Malade, il avait dit.

Plus tôt dans la journée, sa cousine avait déclenchée une bagarre. Enfin, c'était vite dit, puisque les coups n'étaient allés que dans un sens. Un idiot avait eu le culot de qualifier devant elle son cousin de monstre, et elle s'était "un peu" énervée.

Deux heures plus tard, le gars était toujours à l'infirmerie.

En sortant du lycée, après l'entraînement, quand il était rentrée avec elle, elle avait prétexté s'être faite mal à la cheville en lui donnant un coup de pied pour demander au volleyeur de monter sur son dos.

Il avait simplement soupiré, et, ce faisant, son sourire à elle s'était agrandit.

Du coup, elle était montée sur son dos et tenait leurs sacs.

Du coup, maintenant, il essayait de faire comme ci ça ne l'atteignait pas, alors que chaque fois qu'elle glissait, il raffermissait les prises de ses mains sur ses cuisses et son visage se réchauffait. À chaque fois qu'elle lui parlait, c'était en se penchant et s'appuyant sur son dos, alors que son souffle parvenait au creu de son oreille et qu'il aurait juré en avoir des frissons. Et juste avant, elle avait les bras enroulés autour de son cou, et la tête posée sur son épaule, et ce semblant de câlin l'avait entièrement réchauffé.

Il se demandait si c'était humainement possible d'être à ce point impacté par la présence de quelqu'un.

À peine deux semaines, mais il savait cependant déjà ce qui lui arrivait.

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