Les Fleurs (Ushijima x oc)

VII.

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Deux jours plus tard, ce fut au tour de Noel de ne pas se présenter au lycée. Satori était finalement remis, contrairement à elle, qui semblait avoir récupéré son rhume.

Peut-être était-ce aussi un peu à cause de leur virée sous la pluie.

Il se sentait un peu coupable, alors il est allé demander ses cours à une de ses amies, une certaine Hoshimi, qui les lui avait donnés de bonne grâce en lui avouant qu'elle ne pourrait pas passer chez elle en personne pour les lui donner.

Il restait quelques fois chez Tendo après les cours alors ça ne paraîtrait pas trop étrange.

Celui-ci était d'ailleurs étonné que ce soit Ushijima qui propose pour une fois, mais il a ensuite sourit malicieusement en affirmant qu'il aurait aussi pu demander à la voir elle directement.

Ainsi, il était entré chez eux après le trajet du retour, au lieu de simplement rentrer chez lui.

En montant les escaliers après avoir salué les parents de Satori, il s'était naturellement dirigé vers la porte qui affichait le prénom Noel en lettres blanches.

En poussant la porte, il s'est rapidement rendu compte que la chambre était à l'effigie de sa propriétaire. Un espèce de bazzard organisé baignant dans la flaque de soleil que déversait la fenêtre.

Les murs étaient couverts de posters, d'images d'œuvres d'arts et de photos, le plus souvent d'elle et d'une fille qui lui ressemblait vraiment, mais affichait un air bougon, mais d'autres personnes apparaissaient, qu'il ne connaissait pas, ou très peu.

Collé au mur du fond, un lit double au milieu duquel se tenait une boule de couverture dont dépassait une tignasse gris claire.

Il s'en est approché silencieusement, a posé les cours distraitement sur un bureau ou apparaissait une pile d'autres feuilles et de verres vides, et a tapoté le tas de couvertures en appelant Noel.

Sa tête a surgit d'un coup, tout sourire, mais les yeux brillants et le nez rouge de s'être trop mouchée. Elle lui a demandé ce qu'il faisait là. Le geste semblait lui faire plaisir, alors c'est tout ce qui comptait.

Elle était effectivement malade, alors il l'a obligée à boire la mixture medicamenteuse que lui avait confiée la femme qui devait être sa tante. Elle râlait doucement, mais après l'avoir bu, elle s'est presque instantanément endormie, trop fatiguée.

Alors il a calmement commencé à ranger le bureau désordonné, puis a fait ses devoirs en veillant sur son sommeil.

Quand elle s'est réveillée, il n'était déjà plus là, mais son odeur était restée, et ça l'a fait sourire plus encore en voyant qu'il avait laissé un paquet de gâteau sur son bureau désormais rangé.

Des pocky. À la fraise.

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