IV.

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Bien vite, elle s'était en quelque sort imposée dans son quotidien. Elle faisait maintenant la route avec lui et Satori, mangeait le midi avec tout le groupe du cmub de volley, et rentrait avec eux le soir après avoir assisté à leurs entrainements.

Elle illuminait ses journées, en fait.

Quand il posait les yeux sur elle, tout disparaissait. Quand elle lui rendait son regard en souriant calmement, rien d'autre ne comptait.

Il plongeait dans ses yeux, et il savait que tout irait bien, c'était aussi simple que ça.

Les autres avaient peut-être remarqué quelque chose, peut-être pas. En fait, il n'en avait pas grand chose à faire. Satori le savait en tout cas, et lui lançait généralement un regard amusé quand il beuguait.

Ça lui arrivait de temps en temps.

Elle débarquait, le surprenait souvent, et que ce soit la façon, l'endroit où un mouvement qu'elle avait fait, il se perdait dans ses pensées plusieurs secondes, juste assez pour que les autres s'en rendent compte.

La première fois, c'était quand il l'avait vue près de ces fleurs. La deuxième, quand elle lui avait parlé de ce timbre chaud pour la première fois.

La troisième fois, elle avait surgit d'un couloir sans qu'il ne l'ait vue arriver, et comme il paraissait perdu dans ses pensées, seul au milieu du couloir et de ces élèves qui semblaient le craindre autant que l'idolâtrer, elle avait posé la main sur son bras pour attirer son attention.

Le contact lui avait fait lever les yeux de surprise. Il aurait pu dire les yeux fermés que c'était elle, car Noel avait cette espèce d'aura ensoleillée qui la suivait partout et l'avait d'ailleurs aidée à se faire beaucoup d'amis en peu de tant.

Il a eu comme un frisson, mais un frisson chaud, parce qu'elle n'a pas enlevé sa main tout de suite.

Elle a d'abord approché son visage du sien, pour être sûre d'avoir son attention, et son sourire lui a fait écarquiller les yeux.

Puis elle a reculé, et l'air lui a semblé bien froid.

Mais ses doigts ont glissés le long de son bras jusqu'à son poignet qu'elle a doucement prit, et maintenant son cœur battait à mille à l'heure, et la chaleur se répandait dans son torse.

Elle a dit quelque chose en rapport avec la pause du midi, ou bien de son air un peu absent. En vérité, il ne savait pas. Il n'avait pas vraiment écouté.

Mais il l'a suivi quand elle l'a doucement tiré le long des couloirs, parce qu'il ne voulait pas que sa main quitte sa peau.

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Les Fleurs (Ushijima x oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant