Hangar 69

Les visiteuses

- « Ah super! Une porte verrouillée! »

Josée ralentie et approche le devant de sa voiture à quelques centimètres de la grande clôture fermant le chemin vers les hangars. Les phares de l'automobile sont quasiment le seul éclairage des environs.

- « Tu veux faire quoi?... » demande Élodie. « Je suis pas sûre qu'on devrait être ici... » ajoute-t-elle, inquiète.

- « Suis-moi! » lui dit Josée. Puis elle ouvre la portière et sort de sa voiture. Tout est silencieux et sombre. Élodie soupire en fermant les yeux d'exaspération. « Rick est peut-être même plus ici! » dit-elle.

Josée ne l'écoute pas et monte sur le devant de sa voiture en se tenant après la clôture sous le regarde incrédule de son amie. Elle étudie de quelle manière elle va s'y prendre pour grimper et traverser.

À l'intérieur du hangar 69, c'est l'euphorie. Je change rapidement la carte mémoire de la caméra, la « leçon » s'étirant beaucoup plus longuement que prévu.

C'est qu'elles ont l'air d'aimer ça, ces jeunes femmes...

Sur la grande table, Mary a ouvert les cuisses pour accueillir la langue de sa prof Judith qui la dévore avec appétit. À l'aide de ses deux mains, Judith lui ouvre bien les lèvres pour faire pénétrer sa langue dans son vagin déjà bien mouillé. Je m'approche avec la caméra mais j'hésite à savoir si je filme ce spectacle, ou celui de Sarah et Émilie qui s'occupent bien l'une de l'autre sur un coussin au sol.

En effet, Émilie est étendue sur le dos et Sarah a entrepris de frotter son corps nu contre celui d'Émilie, tel que prescrit par Judith. Sarah bouge dans tous les sens, écrasant ses seins contre les seins d'Émilie, frottant ses cuisses sur les siennes, son ventre, ainsi que son pubis. Elle lui donne des baisers dans le cou, puis près de l'oreille alors qu'Émilie lui masse bien les fesses en respirant très fort.

Je filme un moment les deux corps enlacés qui s'enflamment de passion puis les gémissements plus intense de Mary attirent mon attention. Judith a touché un point sensible on dirait. Je m'avance et filme de proche Judith qui entre son pouce dans le vagin de Mary tout en la caressant entre les fesses avec ses autres doigts, frôlant son anus. En même temps, elle lèche et suce son clitoris. Mary semble devenir folle d'excitation et se masse les seins à deux mains.

Je transpire moi aussi. Je me sens soudainement un peu étourdi à force de retenir toute cette excitation pour bien respecter mon contrat avec Judith.

Dehors, Josée et Élodie arpentent le terrain. Tous les hangars se ressemblent. Les deux femmes sont en shorts et le temps s'est rafraichi depuis que la pluie a cessé.

- « Attends! » dit soudainement Josée, qui arrête net. « Il me semble avoir entendu quelque chose... »

- « Arrête tu me fais peur! » chuchote Élodie. « Y'a peut-être des chiens de garde, on va se faire attaquer!!... et je commence à avoir froid! »

Josée tend l'oreille vers les différents hangars et cherche si elle verrait de la lumière. « La-bas!! » dit-t-elle. Puis elle se dirige vers deux gros camions. À l'arrière de ceux-ci, de la lumière jaillit par une petite fenêtre au sommet d'un des hangars.

Élodie la suit de très proche, avec hésitation.

- « La porte du 69, là! On entend quelque chose... » dit Josée.

Élodie soupire et semble soudainement reprendre de la confiance en voulant protéger son amie. « Tasse-toi, je vais écouter! », puis elle s'approche et colle son oreille sur la porte. Elle recule, un peu étonnée et regarde Josée. « J'entends des gémissements de femmes! Shit Josée... y'a peut-être des femmes kidnappées qui se font torturer!! On appelle la police! »