Sauve moi

Tyler

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   Je me fais harceler au lycée à cause de mon homosexualité, je n'ai que 15 ans. Je vous explique comment c'est arrivé :

   Il y'a 2 ans, je sortais avec un garçon qui s'appelait Julien... tout se passait bien jusqu'au jour où je l'ai vu embrasser une fille devant le BAR. Et à cause de ça, on a eu une grosse dispute et il a envoyé des photos de moi nu, avec lui, sur internet...

   C'est à ce moment-là que tout le lycée a appris que j'étais gay, tout le monde m'ignoraient même mon meilleur ami m'ignorait. Depuis ce jour, il me trouvait dégoûtant et il avait honte de moi. Miles, le mec le plus populaire du lycée, a commencé à me frapper après chaque sortie de cours, avec ses potes.

   On me traitait de gros car j'étais en surpoids et de pédé bien évidemment. A cause de toutes ces moqueries, je suis tombé bien bas et j'ai commencé à arrêter de manger petit à petit. Je savais bien que ce n'étais pas une bonne idée mais cette petite voix dans ma tête avait pris beaucoup plus de place et je n'arrivais plus à l'ignorée. Pendant plusieurs mois, mes repas étaient très malsains, à part quelques petits aliments et de l'eau, je ne mangeais plus grands choses. De plus je commençais à perdre du poids, mais je n'étais jamais satisfait. J'avais également des phases où je dévorais tous ce que je trouvais dans les placards de la cuisine. Mais après, la petite voix dans ma tête revenait me faire culpabiliser. Je ne me rendais pas compte que c'était mal de faire ça Et que ça devenait grave. J'ai commencé à me faire vomir, et actuellement ça ne s'arrange pas.

   A la maison, ce n'est pas mieux non plus. Ma mère est partie avec un autre homme en me laissant seul avec mon père car ils se disputaient pour tout et pour rien. Je n'avais que 7 ans à ce moment-là. Depuis ce jour, mon père était déprimé de cette rupture et il a commencé à boire de plus en plus d'alcool. Il est devenu alcoolique et très violant. Il me frappe quand il en a envie surtout si je lui refuse ce qu'il me demande.

   Le mélange de tous ces symptômes m'a fait tomber dans une grave dépression et les tca ne me lâchent pas. Toutes les nuits, avant de dormir, j'avais de graves idées noires. Mais j'ai choisis de me raccrocher a la vie même si c'est très compliqué. Au fond, derrière les paroles blessantes et dangereuses de la voix dans ma tête, il y avait de l'espoir. L'espoir d'aller mieux. Donc je n'abandonne pas. Et ma vie continue comme ça, sans arrêt.