Assit autour de la table de son petit appartement, des café devant eux, Simon et Sara discutent.
- Faut que je te dise quelque chose.
La jeune femme pose sa tasse pour se concentrer sur son frère.
- Je t'écoute.
Il s'éclaircit la gorge et se lance.
- J'ai rencontré quelqu'un, un homme, sur un site de rencontre. Il... Il s'appelle Wilhelm et il a dix-neuf ans. ça va faire un mois qu'on parle et... Je crois que je l'apprécie beaucoup, plus qu'en amitié.
Sara lui sourit.
- Mais c'est bien ça ! Je suis contente pour toi.
Elle se lève pour le prendre dans ses bras. A côté d'eux, le téléphone de Simon vibre.
- Tu réponds pas ? Lui demande Sara.
- Non, c'est notre soirée entre frère et sœur. Je répondrais plus tard.
Il l'allume en vitesse pour le mettre en silencieux
- J'étais avec Felice, tout à l'heure, et elle m'a présenté un de ses potes. Tu m'aurais pas dit que tu avais rencontré quelqu'un, j'aurais essayé de te le présenter. Et je trouve ça drôle, car il s'appelle Wilhelm.
Simon penche légèrement la tête sur le côté, cherchant à en savoir plus.
- J'en sais pas plus sur lui, désolé.
Son sourire disparait un peu.
- Tu... Tu l'as croisé où ? Il demande.
- On allait le chercher devant un établissement, mais je le connais pas. La plupart des élèves sortaient avec des pochettes énormes sous le bras.
- Une école d'art, tu penses ?
- Peut être. Il est en école d'art ?
Il hoche la tête. Si sa sœur a rencontré son nouvel ami avant lui, il va pété un câble.
- Tu viens toujours à la fête de fin d'année scolaire ?
- Oui Sara, je viens toujours.
- Il sera là.
Il hoche la tête, essayant de cacher le grand sourire sur son visage.
°°°
Minuit, sa sœur vient de rentrer chez elle. Simon range en vitesse son appartement avant d'aller se coucher. Dans son lit, il allume son téléphone et clique sur la notifications du site de rencontre.
C'est drôle, j'ai rencontré une Sara aujourd'hui.
C'était lui. Il est sur à 90% que sa sœur l'a rencontré, lui.
C'est drôle, ma sœur a rencontré un Wilhelm.
Il pose son téléphone, éteint la lumière et se couche. Mais il n'arrive pas à trouver le sommeil. Il se tourne longtemps dans son lit et finit par se lever. Il attrape un carnet et griffonne quelque parole, jusqu'à ce que son téléphone vibre. Il lâche le crayon et le carnet, attrape l'objet et l'allume. Un message de Wille.
C'était ta sœur ?
Faut croire que oui.
Les éléments qu'elle m'a donné corresponde. Elle m'a dit qu'elle était avec une certaine Felice et qu'elles étaient venu te chercher devant une école d'art.
Felice est ma meilleure amie, et elles sont bien venu me chercher devant mon école d'art.
*photo*
C'était elle ?
Oui. C'est elle la Sara que j'ai rencontré.
T'as rencontré ma sœur.
Plus aucun message n'apparait. Simon en conclu que Wille est dans le même état que lui. Il serait partie chercher sa sœur, il l'aurait rencontré. Ils auraient pu se rencontré.
ça veut dire que tu vas à la fête de fin d'année scolaire ?
Oui. Toi aussi ?
Bien sûr ! C'est ma meilleure amie qui organise ça.
Il regarde son téléphone, ne trouvant rien à répondre.
ça peut paraitre étrange mais, je veux te voir, je veux te rencontré Wille.
J'adorerais aussi, mais ça va être compliqué.
Pourquoi ?
J'ai pas les parents les plus cool du monde. Et, même si je suis majeur, ils aiment pas trop quand je sors de chez moi.
(Je suis trop jeune pour sortir et pour vivre ailleurs, mais je suis trop vieux pour qu'ils m'aident quand j'en ai besoin...)
Tu n'as même pas le droit d'aller habiter ailleurs ?
Nope, malheureusement.
Il pose son téléphone contre son torse et souffle. Avec le temps qui passe et les messages de Wille, Simon a rapidement comprit qu'il y a un problème avec les parents de son ami. Il a également eu la confirmation, par Wilhelm lui même, que sa famille est bien celle que Simon pensait, une des plus riche et respecté de Suède, les Bernadotte. Depuis, il regarde chaque annonce concernant la famille, mais rien d'anormal transparait dans les journaux télés.
Je suis là si tu as un problème, ok ?
Oui, merci Simon.
Et comme à chaque fin de discussion, envoie d'un petit cœur de chaque côté et Simon se couche.
°°°
Les paroles s'écrivent toute seule sur le papier devant lui. ça va faire une heure qu'il est assit dans ce parc, mais l'inspiration lui vient plus vite en extérieur. Les gens l'inspire. Mais, cette après-midi, il ne s'intéresse pas aux gens autour de lui. Il vient de finir sa discussion avec Wille- le jeune homme devait retourné en cours- et, depuis, les paroles viennent toute seule.
Le soleil commence doucement à se coucher, les enfants rentrent chez eux avec leur parent. Simon reste encore quelque minute comme ça, à observer autour de lui le parc se vider pour devenir désert. Il se lève et remet son sac sur son dos pour retourner à son appartement. A peine a-t-il ouvert sa porte, que celle de ses voisins s'ouvre.
- Monsieur Eriksson ! Dit sa voisine en s'approchant de lui. Comment allez-vous ?
Il se tourne vers elle pour lui répondre.
- Très bien Madame Ohlsson, et vous ?
- Un peu stressé, nous recevons des amis, ce soir. Oh, et nous aimerions récupérer Oreo.
Simon hoche la tête et ouvre son appartement. A la baie vitrée, il aperçoit Oreo dormir sur la petite chaise posé dehors. Il le prend et le rend à sa voisine. Elle le remercie, comme à chaque fois, et retourne à son appartement.
°°°
Une assiette de pâte sur les jambes, la télé allumé devant lui, il entend les rires dans l'appartement de ses voisins. Ce n'est pas un bruit désagréable, Simon l'entend à peine, mais il lui rappelle bien la solitude de son appartement et Wilhelm qui ne répond pas à ses messages.
Re ! Comment se sont passé tes cours ?
Wille ?
Tu dois être occupé, désolé.
Envoie moi un message dès que tu peux (et que tu veux), j'attendrais tes messages.
Il attend ses messages depuis maintenant une heure et demie. L'assiette finit, il va la mettre dans son lavabo et part se couché.
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My virtual love
FanfictionDésespéré par l'amour, Simon va s'inscrire sur un de ces fameux site de rencontre miracle. Mais, même ici, personne ne veut de lui, sauf une personne. Wilhelm veut fuir son quotidien presque cauchemardesque, parler à des gens extérieur à tout ça. Un...