Rechute

Une promesse

Chapitre 5
Une promesse

Elle s'approcha de moi et me poussa violemment par terre.

Ma tête cogna le sol.
Suite à ça, je me leva d'un coup pour cracher toutes les insultes possibles et imaginables à la sale gueule de ma mère.
On se criait dessus comme des chiens qui se fessaient la guerre. Mais plus les secondes passaient, plus je voyais flou. Les paroles de ma mère devenaient incompréhensibles et j'avais la forte sensation que ma tête était humide.
Puis plus rien.

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- Putain de merde, dans qu'elle merdasse tu tes mis encore ?! Tes con ma parole ! Dis une voix inconnue à côté de moi.

J'étais dans mon lit, en pyjama. Mes yeux étaient éblouis par le soleil qui recouvrait la pièce. Je n'avais presque aucun souvenir de ce qui s'était passé la veille, tout était embrouillé. Mes yeux étaient plissés, mais je reconnaissais directement la personne à mes côtés.
C'était le geek puceau d'hier. Je ne savais ni pourquoi il était là ni pourquoi auprès de moi mais la seule chose que je savais, c'est que j'allais bien.

- Enfin, tu te réveilles ! J'ai dû me taper une heure de route et ta rien, ta mère s'est vraiment inquiétée pour pas grand chose, soupira-il, blasé.

Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je ne comprends rien la...
Je le regardais avec incompréhension, puis après avoir inspiré un bon coup, il soupira et se racla la gorge.

- Alors, par où commencer ? Déjà, ta mère m'a appelé à 6 h du matin et elle m'a réveillé en pleurant au télèphone. Elle m'a ensuite dit qu'elle t'avait tué et que je devais venir voir. Arrivé ici, tu étais nue dans le salon avec ta mère qui devenait complètement hystérique.

- NUE ?! Comment ça, j'étais à poil ?!

- Hé, mais laisse moi finir ! Tu étais nue, car ta mère n'était pas vraiment au top de sa forme et puis elle m'a dis qu'elle voulait voir si été blessées. Bref, j'ai demandé à ta mère de t'habiller et je t'ai transporté dans ta chambre. Je t'ai examiné et t'a rien.

- Tes médecins !? Demandai-je

- Infirmier.

- Hum d'accord, merci l'puceau, mais tu aurais pu te mêler de ce qui te regarde, dis-je l'air gêner.

- D'ailleurs, arrête tes conneries sur tes cuisses et applique du sérum anti marque sur tes cicatrices ça va les faire disparaître avec le temps.
Puis on ne s'est pas rencontré dans la meilleure des façons, mais si t'as un problème, je t'ai laissé mon numéro dit le geek sérieusement.

- Occupe-toi de ton cul !

Il esquissa un sourire puis se dirigea vers la porte pour partir.

- Hé, sinon,

Il se tourna vers moi pour écouter ce que j'avais à dire.

- Merci.

Il me souria puis parta de ma chambre.
Je me donc retrouvais seule, encore un peu perdue. Pourtant, j'en avais vu de toutes les couleurs avec ma mère, mais je ne m'attendais pas à ça.
À vrai dire, j'aurais préféré qu'elle me laisse crever sur le parquet que de continuer à vivre ce genre de situation.
Soudain, quelqu'un tapa à la porte de ma chambre et l'ouvrit.
C'était ma mère.
Elle m'observa le regard rempli d'inquiétude et de culpabilité. Elle s'essaya contre moi pour m'offrir un câlin. Je la regardais avec haine et elle a compris que je n'en voulais pas. Je lui en voulais tellement. Je voulais a tout pris des explications.

- Je suis vraiment désolée chuchota-elle.

- C'est trop facile déclarer-je froidement.

- Mais mon bébé, je m'en veux tellement pardonne moi. Je te jure que c'est la dernière fois...

- La dernière fois ? Fou toi de ma gueule va-sy tu me le dis à chaque fois ! Ne me prends pas pour une conne, je n'ai plus 5 ans ! Bientôt, tu vas faire quoi ? M'offrir des bonbons pour te faire pardonner !? Criai-je

- Mais comprends moi aussi ! j'y suis pour rien, mets toi a ma place ! C'est une maladie ! Aide-moi !

- J'ai toujours essayé de t'aider Maman, mais il te faut un peu de volonté aussi...

- D'accord, je vais faire des efforts, puis je vais recommencer une cure dans pas longtemps dit elle.

- 9 cures ratées en 2 ans, bravo maman, tu vas passait à l'étape des grands nombres, fini les petits chiffres !

- Mais je suis malheureuse... Tu ne me soutiens pas....

- C'est bien, on a un point commun au moins.

Sur ces mots, elle se leva et se dirigea vers la porte tout en me fixant comme une ado populaire qui juge un intello.

- Alors ne te plains pas que ta mère soit malade si tu ne l'aides pas.

Elle parla tout en claquant la porte.
Enfin du silence putain.

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Le lendemain, ma mère était complètement sobre.
Ça me faisait bizarre de la voir comme ça, je revoyait enfin ma maman. La même que j'espérais retrouver en sortant de l'école petite.
Mais je savais très bien que c'était qu'un temps, dans deux, trois jours, une rechute. Ça sera sûrement sa 8389e rechute d'ailleurs. Et encore, là, je suis sympa.
Elle m'avait même préparé mon petit-déjeuner.
Je ne savais pas ce qui lui prenait, mais j'avais l'impression qu'elle voulait me prouver quelque chose.
Ou peut-être qu'elle voulait un truc et que la seule façon de l'avoir, c'était d'être sobre ?
Peu importe la raison, j'étais tranquille. Plus de monstre possédé par l'alcool à la maison. Enfin de l'air.
Je m'asseyais sur une chaise dans la salle à manger, puis je dégustai le déjeuner que ma mère avait préparé. Je la remerciai, mais sans donner trop d'émotions sur mon visage. Je ne voulais pas la laisser croire que je lui en voulais plus. À cause d'elle, hier, j'ai dû passer toute ma journée à rester dans ma chambre et à me détendre. En soit ce n'est pas péjoratif, même n'importe quel étudiant aurait aimé être à ma place, se reposer, on ne refuse pas normalement. Mais moi, je hais d'être dans cette maison, tous mes pires cauchemars y sont. Puis ma mère me soulais a longueur de journée pour essayer de se faire "pardonner", elle n'arrêtait pas de me répéter et que c'était la dernière fois alors que l'alcool circulait encore dans son sang.
J'avais hâte de retourner en cours.

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Arrivé dans mon établissement scolaire, Leelou me sauta dans les bras.
Elle s'inquiétait vraiment pour moi hier. Et d'ailleurs, je lui avais dit que j'étais tombé dans les escaliers et que ma tête avait cogné une marche, ce qui était évidemment faux. Mais je ne voulais pas l'inquiéter, je ne voulais pas lui dire que ma mère était alcoolique et que j'avais des problèmes chez moi. Je voulais que quand je suis à ses côtés, j'arrête de penser à ça que mon esprit soit occupé par autre chose.
Elle me posa plein de questions, avant de me parler de la soirée masquée, qui se déroulera demain, à 18h pile.
Elle me parlait de l'ambiance qui aura là-bas, des gens qu'elle connaît et qu'elle veut que je rencontre. Jusqu'à ce qu'elle me pose cette question.

- Sinon Aly, tu vas boire à la soirée ?

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A suivre ..

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Sinon désolé pour mes deux jours de retard, mon weekend était chargé et je n'ai pas eu le temps d'écrire. Merci d'accepter mes excuses ❤️
À samedi !