Au-delà de l'interdit (relation prof-élève)

1. Le dîner

Se prélassant sur un transat de la terrasse devant leur maison de campagne, en cette fin de journée, Elena releva la tête pour regarder qui l’appelait en pleine séance de bronzage.

— Ma puce, peux-tu venir m’aider à mettre la table pour le dîner ? lui demanda Solène, sa mère adoptive.

— OK, j’arrive mam', répondit Elena.

Entourant son corps d’une serviette blanche, elle se dirigea vers le premier étage afin de prendre une douche rapide, avant d’aller mettre la table. 

Ne prêtant pas attention à ce qui se trouvait devant elle, Elena heurta quelque chose de dur, qui n’était d’autre qu’un corps musclé, encore humide, et malheureusement pour elle, pas n’importe lequel.

— Elena ! Fais attention ! j’aurais pu te faire mal, lui dit son oncle, en la maintenant de ses mains, pour éviter qu’elle ne tombe.

— Oh excuse-moi Elliott, je ne faisais pas attention où j’allais, répondit-elle en s’attardant un peu trop longtemps sur son corps athlétique recouvert d’une simple serviette bleue.

— Elena ! Mes yeux se trouvent plus hauts ! dit-il en riant à gorge déployée. Je sais que j’ai un corps de rêve, et que j’en fais rêver plus d’une, mais tu es ma petite nièce chérie.

— Euh… excuse-moi, je ne voulais pas…, bafouilla-t-elle en rougissant fortement tout en baissant la tête sur le parquet en chêne clair du premier étage.

— Tu es bien la seule fille que je connais qui rougit encore à notre époque. 

— ....

— Je dois rejoindre ton père pour l’aider avec le barbecue, sinon on risque de manger la viande carbonisée, s’esclaffa-t-il. En pensant à son frère aîné qui n’avait jamais été un cordon bleu, surtout en ce qui concerne la cuisson, tout en se dirigeant vers le jardin derrière la maison.

En arrivant sur la terrasse à quelques mètres de son frère, Elliott se remémorait la fille qu’elle était, deux ans plus tôt, lors de son dernier passage pour son 18ème anniversaire. Elle ressemblait à un garçon manqué avec ses vêtements amples et sa coupe de cheveux courte, en bataille. Cette version de sa nièce était bien révolue depuis, et contrastait avec son nouveau look. Elena était devenue une jolie jeune femme, tout en courbes parfaites, mises en valeur par des vêtements bien trop serrés à son goût. 

Sa chère nièce devait faire tourner la tête de tous les hommes qui avaient le malheur de passer à côté d’elle, ou plutôt la chance de pouvoir l’admirer, ne serait-ce que quelques instants… Ainsi que briser pas mal de cœurs sur son passage. Je me demandais si elle était avec un de ces gamins qui se trouvaient dans son université. Durant le mois passé chez son frère et sa belle-sœur, il n’avait pas entendu Elena faire mention d’un petit ami, juste de quelques amis. Mais à son âge, la frontière entre l’amitié et l’amour était presque un mythe.  

Pendant son séjour, Elliott n’avait pas arrêté de penser à elle, à ses yeux verts intenses, à sa chevelure blonde ondulée, qui lui tombait en cascade, ainsi qu’à sa silhouette fine et gracieuse. Il se disait intérieurement qu’il ne devrait pas penser à elle ainsi, que c’était sa nièce, même s’il n’avait pas le même sang. Son frère et sa belle-sœur l’avaient adoptée l’année de ses quatre ans, après que sa famille biologique soit morte sur le coup, dans un accident de voiture. 

Et après l’avoir vu une énième fois avec ses bikinis couvrant à peine son corps luisant de sueur. Elliott se disait qu’il devrait arrêter de fantasmer sur elle, que ce n’était pas correct envers sa famille, son frère, mais aussi sa femme et ses deux enfants. Pourtant, cette fille l’envoûtait, l’attirait dans ses filets, il ne respirait plus que par elle, ne voyait plus qu’elle, et ne rêvait plus que d’elle et de son corps qui aurait fait damner le plus sage des saints. Son envie de la toucher, de la goûter, de la prendre sauvagement augmentait au fil des jours. Il n’en pouvait plus de penser à elle quand il couchait avec sa femme, d’avoir une érection dès qu’il pensait à elle, à ses lèvres rouges, à sa poitrine imposante dans ses minis maillots de bain, ainsi qu’à ses jambes interminables. 

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