Chapitre 29 : Lucas

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Bonjour/Bonsoir à tous, je suis désolée pour le temps que j'ai mit pour publier ce chapitre. J'espère qu'il vous plaîra :) Bonne Lecture

Chapitre 29 : Lucas

« Non,  vous mentez ! Elle ne peut pas être… mo… morte… !!! Dites-moi que c’est une mauvaise farce !!! Elle n’a pas pu me quitter, moi et notre enfant !!! Hurle-je dans la salle d’attente tout en sanglotant de colère, mais surtout d’une terrible tristesse s’empare de mon corps. »

Cela doit être un mauvais rêve. Un put.. de cauchemar !

Je ne réalise pas encore, qu’il y a moins de cinq minutes, on était tous fous de joie d’apprendre la naissance de notre petite fille, il n’a fallu qu’un ridicule laps de temps pour anéantir tout cela, par l’annonce de ce foutu médecin à la noix !!!

«  Je suis terriblement désolé, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour la réanimer, mais malheureusement cela n’a pas suffi, toutes mes condoléances, nous dit le médecin avant d’ajouter à mes beaux-parents s’ils pouvaient remplir quelques paperasses administratives dès que possible, puis sortit de la pièce nous laissant seules sous le choc ainsi que la tristesse de la nouvelle.

—        Je vais aller remplir les papiers du médecin, chérie, dit mon beau-père à sa femme d’une voix qui se veut calmée et posée alors que je vois bien qu’il est prêt à craquer comme nous tous.

—        D’accord…. »

Ne supportant plus de rester enfermé dans cette pièce, je décide de faire un tour à l’extérieur. Un bol d’air frais me fera le plus grand bien, si l’on peut dire cela dans de telles circonstances, néanmoins cela permettra sûrement d’y voir plus clair dans toute cette situation.

Pourquoi a-t-il fallu qu’elle meure aussi jeune me laissant avec notre fille ? Pourquoi elle et pas une autre ? Pourquoi a-t-il fallu que je tombe amoureux d’elle, alors que tout nous l’interdisez ? Comment a-t-elle pu nous abandonner ? Comment je vais faire sans elle maintenant ainsi qu’élever notre fille tout seul ?

Tant de questions qui me traversent l’esprit, sans que je ne connaisse même pas la réponse à l’une d’elles. Cela est injuste de me l’avoir enlevé à sa famille alors qu’elle n’a pas encore vécu la moitié de sa vie ! Elle ne méritait pas cela. Amélia était à mes yeux une personne que je qualifierais de quasiment parfaite, car personne n’est parfait, mais pour moi elle en était la représentation de la personne qui sent rapprocher le plus. Je suis heureux d’avoir un jour eu connu une personne telle qu’elle, ainsi d’avoir maintenant un enfant d’elle. Néanmoins, tout cela ne m’enlève pas le vide qui s’est installé dans mon cœur lors de la nouvelle de sa mort. Je me sens complètement abattu, déchiré, détruit, pourtant je sais que je dois m’en remettre très vite pour notre fille, enfin plutôt essayé.

Oui, voilà, il faut que j’essaye de surmonter ma tristesse pour le bien de mon enfant, que je dois élever à présent tout seul, sans sa maman.

Retournant à l’intérieur après une bonne inspiration d’air frais, direction la nursery de l’hôpital au niveau -1 du bâtiment.  En arrivant à l’étage maternité, je peux déjà percevoir des pleures de bébés résonnant dans la structure de l’enceinte. Demandant à la réceptionniste où se situe la nursery des nouveaux nés, elle me fait signe de son bras gauche le fond du couloir en face de moi, avant de continuer ce qu’elle était en train de faire.

Je me retrouve devant une grande vitre, loguant ultérieurement le long couloir blanc avec quelques pointes de couleur bleue et rose par-ci, par-là, où se déniche derrière cette fenêtre des dizaines de lits pour bébé. Je ne serais pas dire quel bébé est le mien, une femme d’âge mûre m’apercevant mon regard depuis plus de trois minutes sur les landaus, me demande d’une voix douce :

Au-delà de l'interdit (relation prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant