Chapter seven

124 7 0
                                    

Des coups se firent entendre sur la porte du plus âgé, des coups tambourinant fortement sur celle ci malgré l'heure tardive.

Simon se fit réveiller par ces bruits, mais se rendormi presque aussitôt, n'ayant pas envie de se lever et n'ayant pas la motivation pour le faire.

Mais les coups se re firent entendre, plusieurs fois et de manière répété, ce qui l'obligea à se lever malgré sa fatigue et à ouvrir la porte d'un coup, énervé d'être déranger de cette manière.

Colère qui se calma immédiatement en voyant le regard d'une personne qu'il ne connaît que trop bien. Jules était là, sur le pas de la porte à le regarder droit dans les yeux. Et Simon est presque sûr de pouvoir affirmer qu'il n'avait jamais vu autant de douleur dans ses yeux que ce jour ci. Même pas le jour où il l'a retrouver après sa rechute chez le plus jeune.

- pourquoi ?

Le rappeur le regarda et fronça ses sourcils en l'interrogeant du regard, ne pouvait-il pas être plus clair sur sa question ou comptait-il encore toquer sur sa porte de façon répétitive ?

- précise ta pensée.

Et il regretta aussitôt ses mots en voyant les sourcils de Jules se froncer encore plus en le regardant comme si le fixer dans les yeux de cette manière lui agresser la vue.

- pourquoi ce message ?

- quel message ?

- celui où tu me dis que c'est finis.

A l'entente de la voix presque brisée de son ex-amant, Simon baissa le regard puis le détourna, cherchant une réponse dans son état malgré son cerveau qui peinait à réfléchir correctement.

- parce qu'on se faisait souffrir. Et je veux que ça s'arrête.

- mais pourquoi aussi soudainement ? J'ai fais quelque chose de mal ? C'est ma faute ? Quelque chose ne t'a pas plu chez moi ? Dit le moi, que je m'améliore et que je fasse de mon mieux.

Et le cœur de Simon se retrouvait à souffrir de nouveau, parce que comme il l'avait prédit, Jules souffrait actuellement par sa faute. Parce que le garçon aux cheveux bruns pensait que c'était de sa faute, qu'il était coupable et qu'il était en tord alors que c'était tout le contraire, c'était le rappeur le monstre.

- c'est pas ça..

- je suis pas assez pour toi ? Tu préfères mieux ? Explique moi que je comprenn-

- je supporte plus la pression qu'il y a entre nous deux, on se rend tout les deux trop mal et moi ça m'énerve. Je veux que ça se termine pour que je puisse arrêter de souffrir et passer à autre chose.

- je suis désolé pour la fois ou j'ai craquer, je le te promet, tu n'aurais plus jamais à être confronter à ça promis. Je suis vraiment désolé j'apprendrais à me gérer comme il le faut mais me laisse pas, s'il te plaît..

Et la, Jules fit quelque chose auquel Simon ne s'y attendait pas. Il se rapprocha de lui brusquement et le serra fort. Le câlin transmettait toute la peine du plus jeune, toutes ses peurs de se faire abandonner, toute la douleur qu'il subit par les conneries du rappeur en ce moment.

Alors le plus vieux arrêta de se battre et passa ses mains autour de lui aussi, le réconfortant beaucoup avec ses gestes intimidés par l'émotion de son collègue.

Parce que Simon n'avait jamais vu le photographe autant se montrer, être autant émotif et montrer autant de ses faiblesses.

- ne me quitte pas..

Simon se détacha de lui pour le regarder dans les yeux, il ferma la porte de son appartement (celle ci étant resté ouverte tout le long) et s'approcha de son ex amant à nouveau. En voyant une larme couler sur sa joue, il passa sa main dessus et l'enleva avec son doigt, voulant aider le plus jeune.

- il faut que je t'explique quelque chose, d'accord ?

Le plus jeune hocha la tête et le rappeur les dirigea vers son canapé pour discuter calmement.

- tout part de Lana.

Le visage du photographe se crispa immédiatement en entendant son prénom, il détestait devoir partager son amant avec quelqu'un qui elle, avait le droit d'être heureuse près de lui.

- on s'est disputé parce qu'elle a découvert des traces dans mon dos quand elle a ouvert la salle de bain sans savoir que j'étais dedans. On s'est disputé, fort et elle est partie. Je me sentais mal, j'ai fais une crise d'angoisse et mes pensées intrusives ont complètement contrôlé ce qui s'est passé ensuite. Je t'ai envoyé ce fameux message, m'étant mit dans le crâne que j'allais te faire souffrir autant qu'elle et j'ai pris des xanax pour calmer mon angoisse mais j'ai finis par m'endormir sur le canapé. Je suis désolé, j'ai essayé de tenir le fait que je voulais te quitter parce que j'ai tellement peur de te blesser bordel, ça m'en rend malade que tu souffres par ma faute. Je m'en veux toujours autant du jour où je suis parti et que t'a rechuter, ou la fois ou tu t'es retrouvé soaul parce que tu supportais pas de me voir sans pouvoir rien me dire. Et je m'en excuse.

Jules ne l'avait pas couper une seule fois, le laissant terminer son monologue ou il s'ouvrait beaucoup sur ses sentiments et sur son ressenti depuis le début de leur histoire. Mais le photographe était bouché bée, il n'y croyait pas ses oreilles. Il eut soudainement envie de pleurer, il n'était jamais tombé sur une personne aussi incroyable que Simon, et il douta que si le noiraud devait partir, il retrouverait aussi bien.

- je préfères avoir mal à tes côtés que de vivre sans toi. Et ne t'excuse jamais du fait que j'ai des sentiments pour toi, parce que c'est la meilleure chose qui m'arrive dans ma vie.

Et après ces derniers mots dit sur une sincérité étonnante, Jules l'embrassa. Il y mit son cœur, ses doutes, ses sentiments, sa souffrance et encore tellement d'autre émotion.

Lana venait d'être bien vite oublier, les deux garçons s'aimant maladroitement mais franchement.

/|\
I'm back. Désolé j'avance pas sur mes autres histoires.. (je suis très souvent occupé malgré les vacances et je manque d'inspiration..) sur ce, j'espère que vous aurez apprécier le chapitre (hésitez pas à mettre un petit commentaire !)
Bonne soirée, journée, nuit à vous ! Prenez soin de vous et buvez de l'eau !!

Un soir [Julska]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant