Chapitre 6

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Lorsque j'ouvre les yeux le lendemain il est quatre heures du matin. Ce qui m'a réveillé est sans doute cette chaleur étouffante et ce mal de tête qui me martèle le crâne. Je transpire tellement que le tissu de ma robe me colle à la peau. C'est désagréable. Je balance la couverture qui me recouvre le corps hors du lit mais rien y fait, il fait toujours aussi chaud. Alors je m'étire avec toute la force que je possède en ce moment et attrape mon téléphone.

Je vais appeler Lana pour qu'elle vienne m'aider vu que je ne peux même plus crier n'y me lever, je me sens lourde. Je crois que je suis malade. Quand est-ce que je me suis endormie en fait ? La seule chose dont je me souvienne c'est qu'après le départ d'Iris je suis resté dans ma chambre à me lamenter sur mon sors. D'ailleurs je viens de me rappeler que Lana est de service aujourd'hui. Je lance donc le numéro de ma mère qui décroche au bout de la troisième sonnerie, d'une voix endormie elle répond :

- Qu'est-ce qu'il y'a, Maya ?

- Maman... je crois que j'ai de la fièvre.

- J'arrive tout de suite.

Elle raccroche et la secondes d'après ma mère débarque dans ma chambre avec tout le nécessaire pour soigner un malade. D'abord elle prend ma température mais le résultat augmente son inquiétude ensuite elle nettoie mon corps dégoulinant de sueur avec une serviette trempé dans de l'eau froide me faisant changer de vêtements au passage. Enfin elle me fait prendre quelques cachet suivie d'un baiser sur le haut de mon crâne.

- Je reviendrai voir ton état plus tard, et si ça ne va toujours pas on iras à l'hôpital.

Elle se relève de mon lit mais je lui saisis le bras l'empêchant de s'en aller. J'ai envie de lui dire de rester dormir avec moi dans le lit comme quand j'étais petite.

- Merci maman.

Mais je ne fais rien de tel.

- Je t'aime ma chérie, repose toi, me sourit-elle avant de sortir de ma chambre.

J'ai pas eu le courage. J'ai l'impression qu'un certain mur nous sépare maintenant. C'est plus comme avant.

...

Mes paupières s'ouvrent doucement afin de m'habituer à cette lumière qui emplie ma chambre, une main atterrie sur ma joue la caressant tendrement alors que je sens un corps contre moi. Je me retourne lentement et croise le regard de ma grande sœur m'observant avec un sourire.

- Comment te sens-tu ? Me demande-t-elle en surélevant sa tête à l'aide de son bras.

- Je crois que ça va, et toi ça fait longtemps que t'es rentrée ?

- Ouais, j'ai même dormi. Sinon à part ça, t'as les yeux gonflés, t'as pleuré ? Et ne rejette surtout pas la faute sur la fièvre.

Je m'empare d'une des tresses que Lucas m'a faites hier et commence à la triturer en me mordant la lèvre. Ma sœur est l'une de mes meilleures amies et la seule à qui je raconte tout sans exception. Elle a été la première à qui j'ai dévoilé ma sexualité, Lana m'a été d'une grande aide tout le temps. Là tout de suite j'ai envie de tout lui dévoiler par rapport à cette histoire avec Iris mais je connais son caractère. Ma sœur a le sans chaud et est très protectrice d'une certaine façon, elle n'hésitera pas une seconde à frapper Iris si elle apprend ce qui me lie à l'adolescente qu'elle que soit les conséquences. Alors je décide de déformer la vérité.

- Oui.

- Pourquoi ? A cause de la brune d'hier ?

- Quoi... comment tu..

Elle rit.

- Je sortais à peine du garage lorsqu'elle est arrivée à bord de sa décapotable et ma curiosité a pris le dessus. Et pendant une seconde j'ai bien cru que tu allais lui sauter dessus vue comment tu la dévorais des yeux. C'est aussi elle qui t'as fait ce suçon ?

Tu Es À moi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant