Chapitre 13 : Union

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Pdv Adèle : Je me réveille, Ziggy est collé contre moi. Il y a une légère brise, c'est agréable. Il fait complètement nuit et vu la température, j'en déduit que nous nous sommes endormis dehors. 
La rouquine, blotti dans le creux de mon cou, s'y enfonce encore plus lorsque le vent souffle plus fort, elle a froid. Je me redresse doucement, fais passer sa tête de ma poitrine à mes cuisses, en prenant soin de la reposer délicatement. Je retire ensuite mon pull et le lui pose sur ses épaules.
Elle tremble moins, elle est vraiment adorable quand elle dort. J'ai pas la moindre idée de l'heure qu'il est et honnêtement je m'en fiche ! 
J'ai enfin trouvé un sens à ma putain de vie ! Elle est apparu, quand tout autour de moi disparait, à commencer par mon frère ! Elle est la personne qui rebâtira tout ce que c'est effondré. Je sais que c'est elle la femme de mes rêves, la femme de ma vie...

...

Adèle regarde sa bien-aimée, elle passe doucement sa main dans ses beaux cheveux roux et elle sourit bêtement...
La mystérieuse admire sa rousse, sa rousse couverte de cicatrice indélébile, elle peut voir celle de son cœur. Certaines de ses plaies auront probablement dû mal à se refermer, mais elle sera là. Maintenant et dans dix, quinze, soixante, quatre-vingt ans...

...

Pdv Adèle : Je reste là, à la dévorer du regard pendant quelques minutes encore. Puis finalement je me lève, prudemment. Une fois debout et ayant posé Ziggy contre l'herbe fraîche, je m'étire, et je la prend dans mes bras, en passant un bras sous ses genoux et l'autre à la hauteur de ses épaules. J'essaye de faire attention à chacun de mes gestes, mais pas suffisamment apparemment. 

-Adèle..., chuchote-t-elle encore endormie.  
-Heyy...Coucou mon ange...rendors toi...Je suis là, lui soufflais-je, en la remontant un peu plus. 

Elle s'exécuta en souriant, elle passa ses bras autour de ma nuque, la rapprochant un peu plus de moi. Je sentais maintenant son souffle dans mon cou, c'est rassurant...Je sais qu'elle est là, qu'elle est pas partie.
 

... 


Pdv Ziggy : Je me fais réveiller par les doux et chaud rayon du soleil, qui passe entre deux volets. Je suis recouverte d'un simple drap blanc, en laine, contre mon corps presque nu. Je lève la tête et je la vois ; mon univers, ma déesse, ma guerrière, ma femme...
Elle dort encore. Elle est si belle, son corps à moitié nu est recouvert de cicatrices mais elle est magnifique, et ça la rend encore plus belle. 

-Je vous dérange pas, mademoiselle Berman ?, souffle-t-elle avec de petit yeux à moitié fermé. 
-Héé mais ! T'étais réveillée  ! 
-Évidement ! Mais bon...compliquée de me lever quand je suis la prisonnière d'une si belle dame ! Et puis, c'est un peu compliqué quand on sait que ses bras m'enlacent et resserre leur étreintes à chaque mouvement que je fais ! 

Je l'examine et en effet, mes bras sont enroulés autour de son torse, juste couvert d'une braisière. 

-Oh ! Pardon ! Excuse moi !, dis-je en me détachant d'elle.
-Pourquoi tu t'excuses ?! Je veux tout mes matins avec tes mains sur mon corps...En plus, c'est rassurant de te savoir au près de moi...Et j'ai super bien dormi, affirme-t-elle en plaçant ses mains autour de ma taille. 

Je cale ma tête dans son cou, elle sent bon. Le contact peau à peau de nos corps à moitié nu l'un contre l'autre me fait tout oublier. Elle est là, je la sens, je la vois, je l'entend et je peux connaître son goût...
Je relève la tête et l'embrasse délicatement. Je ferme les yeux et sens un tourbillon de chaleur m'emporter, me faire danser, je l'aime...

 Pdv Adèle : Quand j'ouvre les yeux, elle me sourit. Son regard alterne entre mes yeux et ma bouche. Elle est beaucoup trop adorable, elle a juste un drap qui recouvre son corps. Le contact peau à peau me transporte aux septième ciel. Je me sens à la fois si impuissante et si invisible, si glace et si flamme, si foncé et si claire dans mes idées, si morte et si vivante...Pourtant, la bonne quantité de chacun de ces opposées créera la combinaison parfaite, emboîtera parfaitement chacune des pièces de cet énorme puzzle...Je l'aime...

Fear Street 1978Où les histoires vivent. Découvrez maintenant