Fear Street 1978

Chapitre 1 : Le camp de l'horreur

-Adèle !!
-Cours Ziggy ! M'attends pas !!

Un homme, au visage glacial, avec une hache à la main, couverte de sang, saisit la jambe d'une des deux jeunes filles, qui tentent de se débattre, tant bien que mal.

-Ziggy, casses toi bordel !!, Dit l'une des deux.
-Pas sans toi !

L'homme brandit sa hache au dessus d'une rouquine aux yeux bleus, elle est prisonnière. Il fait retomber sa hache sur la jeune fille, mais elle se fait bousculer et évite de justesse la lame.
L'autre jeune fille s'empare d'un pot de fleur posé sur l'une des tables et l'explose sur le crâne de l'homme. Il s'étale par terre. Cette dernière se précipite vers la rouquine.

- Putain Ziggy ! T'as failli y passer ! T'as rien ?!

La belle rousse prend le visage de son amie, et tente de la rassurer.

- Heyy ! Chut...calmes toi...Je vais bien !
-Raaah je te jures ! Tu m'as fais trop peur ! Réplique-t-elle.
-Tu l'as eu...?
-Je sais pas...Il faut qu'on se casse d'ici !
-Il faut retrouver ma sœur !
-Ok ! Ok ! On va la retrouver ! Laisses-moi une seconde !

Elle s'assied à côté de la rouquine, reprend ses esprits et lève la tête.

-C'est ici que tout a commencé Ziggy...Dans ce labo...Toi et moi...

Elle saisit sa main et la sert fort, la rouquine met sa tête sur l'épaule de son amie. Elles sont couverte de sang. Un silence s'installe, un silence apaisant, tellement apaisant qu'il rend sourd...Elle n'entendent pas l'homme qui est entrain de se redresser derrière elle. Mais l'instinct nous force à survivre, l'une des deux finit par l'entendre, mais trop tard, elle a juste le temp de pousser son amie loin d'elle. Il fait tomber sa hache sur son bras. Elle hurle de douleur.

-Adèle !!
-Ziggy ! Casses toi !! Je t'en supplies !!

La rousse la regarde une dernière fois, les larmes aux yeux puis elle part dans la direction opposé.

-Bon...Bah...c'est la fin...Je savais que t'étais chelou Tommy, mais quand même ! Je suis désolée, je t'aime Ziggy...Chuchote-t-elle.

Elle penche sa tête en avant, accepte son sort. Après quelques secondes la hache ne s'abat toujours pas. La jeune fille lèves la tête. Elle voit la rousse, sa rousse, tenter de l'assommer.

-Putain ! Mais Ziggy ! Je t'avais dis de-...
-Ta gueule bordel ! J'vais pas te laisser crever ! T'entends ?! C'est ici que tout a commencé et c'est pas ici que ça finira ! Même les héros ont besoin d'aide parfois !!

La jeune fille sourit, elle pisse le sang mais elle sourit, bêtement...

...

-Tu verras ! Je suis sure que tu t'amuseras bien là-bas !
-Tu parles ! Pour voir les abrutis de Sunnyvale et les débiles de Shadyside s'entretuer ! Merci, mais non-merci !, Répliques Adèle à sa mère.
-Arrêtes ! De toute façon t'as pas le choix !
-Pfff !, Souffle la jeune fille.
-Arrêtes de râler ! T'as finis ta valise ?! On part tôt demain matin !
-Ouais ! Bon j'vais me coucher ! Bonne nuit maman !
-Bonne nuit ma puce !!

Pdv Adèle : Je rentre dans ma chambre et m'étale sur mon lit. Je regarde le plafond. Ca me fait vraiment chier de partir un mois avec des abrutis qui se croient dans un film, à créer des rivalités débiles ! Comme si c'était deux gangs qui se confrontaient ! Enfin bon...J'ai pas vraiment quelques choses d'autres à faire...J'ai pas vraiment de potes...Pourtant, je sais que toutes les andouilles de mon lycée parlent de moi ; parfois en bien, parfois en mal...Mais je m'en fout ! J'aime pas gaspiller inutilement mon énergie, alors je calcule pas ! Et puis même si j'allais les confronter, je suis sûre qu'ils se dégonfleraient ! C'est tous les mêmes ! Bref...fait chier !

...

Je me fais réveiller par ma mère, elle crie dans tout les sens, ouvre les rideaux et m'arrache ma couette. Qui réveille les gens comme ça ? Sérieux ?!

- Maman...Putain !
-Debout ! On part dans quarante cinq minutes !
-Hmmmh...Laisses moi !

J'ai à peine le temp de me retourner que mon imbécile de frère, me balance un verre d'eau dans la figure.

-Putain ! Mais ça va pas la tête ?! Espèce d'attardé !
-Merci ! Venant de toi ça me flattes ! Dit-il avec un sourire narquois.
-Vas te faire fou-...
-Les gros mots ! Adèle ! Dit ma mère.
-Vas te faire...fourrer !

Je me lève, me prépare. J'ai vraiment la flemme !
Un réveil pourri, pour une journée, une semaine, un mois pourri ! Super !
Je descend et m'empiffre deux toasts.

-Doucement Adèle !, Me dit ma mère.
-Ouais...

Mon frère est installé sur le canapé du salon. Ma mère se tourne vers lui.

-Matt ! T'as pris tes médicaments ?!
-Oui !, Répond il.
-Tous ?!, Insiste ma mère.
-Tous !

Mon frère ne part pas avec moi. Il est malade. Les médecins disent que ça va être de pire en pire. Alors ma mère se bat pour le maintenir en vie, un peu plus longtemps...

-Bon jeune fille ! T'es prête ? On y va !
-Oui attends !
-Je vais t'attendre dans la voiture !

Je me précipite dans ma chambre, ouvre mon armoire. Toutes mes casquettes sont là. J'en ais au moins cinq. Y'en a trop. Je sais pas laquelle prendre.
Je finis par prendre la noire, le noir ça va avec tout. Je redescend, mon frère m'observe.

-Toujours avec tes casquettes débiles ?!
-Toujours ! Bon à plus ! Abruti !

J'ai toujours une casquette sur la tête, qu'il fasse beau, ou pas. Mes casquettes me cachent, elles m'isolent...C'est plus facile d'avoir la tête haute en étant protégé, que d'avoir la tête baissée à découvert...

-Je suis là !
-Bon alors c'est parti ! Me dit ma mère tout sourire.

Pendant qu'on roule, un silence s'installe. Ma mère finit par le briser en me demandant :

-Tu l'as toujours !
-De ?
-Cette bague !
-Évidement !
-Lui aussi, il l'a porte tout les jours...
-Il a intérêt !

Je commence à faire trembler ma jambe. Ma mère le remarque.

-Ça te fait peur à ce point, ce camp ?
-C'est pas ça qui me fait peur...
-Quoi d'autre alors ?
-C'est de rentrer et qu'il soit plus là !

Elle ne me répond pas.

-Je pars un mois maman ! En un mois il a le temps de clamser ! Je veux pas rentrer à la maison et que tu me dise :"Tiens Adèle ! C'est la bague de ton frère ! Celle que vous aviez achetés ensemble, quelques mois avant qu'il tombe malade !"...Je veux pas que l'une des bagues qu'on s'est offerte se retrouve seule...Sans son propriétaire...J'ai juste peur pour mon frère...
-Adèle...Je suis désolée ma puce...
-Pourquoi tu t'excuses ? C'est moi qui ais pas assez veillé sur lui...J'aurais du être là plus souvent au lieu de faire des conneries...
-Stop Adèle ! C'est en aucun cas de t'as faute ! Tu as toujours été là ! Les conneries vous les faisiez ensemble ! Et tu faisais toujours en sorte qu'il ne subisse rien ! Tu es généreuse ! Tu te bats corps et âmes pour les personnes à qui tu tiens ! Enfin celles qui compte ...parce que les autres...Enfin Bref ! Toujours est-il que, si tu pouvais, tu lui donnerais ton cœur, ou t'irais trouver je ne sais quelle idée pour lui sauver la vie ! Tu n'es pas responsable !, Me rassure-t-elle.

Je fais un sourire triste, puis je calle ma tête contre la vitre en regardant le paysage défiler...

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Bonjour, ou bonsoir !
J'espère que ce premier chapitre vous a plu !
L'histoire que j'ai écrite n'est pas très longue, donc si il y a des incohérences et des choses qui ne vous semble pas claires, faites le moi savoir !

Je vous souhaite une bonne journée, une bonne soirée, une bonne nuit !

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