Chapitre 21 : Union

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Je m'étais senti à ma place. Pour la première fois de ma vie, je me sentais bien avec moi-même et ma vie. Tous ceux qui comptaient pour moi étaient rassemblés ici même. J'avais senti une bouffée de bonheur intense en regardant autours de moi. La vision de ces personnes qui m'avaient aidé, soutenu, aimé (parfois les trois en même temps) avait été un vrai baume au cœur. Surtout lorsque j'avais constaté que les amis et ma famille s'entendant très bien.

Rien de tel qu'un combat commun pour le bien pour obtenir la cohésion d'un groupe. Des groupes plus petits s'étaient formés au sein même de l'Ordre.

Sirius, Emmett, Embry, Quil et les jumeaux s'étaient installés à une table pour répertorier tous les produits de farce qui pourraient leur être utile lors d'un combat. Et, j'avais su qu'ils trouveraient des atouts dans certains produits. En entendant leurs rires enthousiastes. On les avait surnommé « le groupe farce ».

« Le groupe stratégie » s'était regroupé plus loin. Ce groupe avait été beaucoup plus calme. Mais, il avait été composé des personnes plus calme et plus mature. C'était, en effet, Jasper, Edward, Bill et Maugrey qui s'étaient chargés d'élaborer les stratégies de batailles. Nous nous étions tous m'y d'accord d'éviter le chao. Si, par malheur, cela arrivait, les dégâts seraient bien pires.

Le reste des personnes se concentraient sur leurs entrainements dans différente pièce.

Carlisle, Ginny, Molly, Percy et Hermione étaient dans une chambre inoccupée et se préparaient à leurs tâches durant la bataille. C'est-à-dire prendre soin des blessés. Inutile de dire que mon nouveau père avait été très intéressé par les sorts et les potions de soins.

Léa, Dumbledore, Bella et Draco se concentraient sur la défense de notre petite armée. Bien sûr, comme pour le groupe d'attaque, ils seraient rejoins, lors de la bataille, par certains individus du « groupe farce » et du « groupe stratégie ».

Le groupe d'attaque (dont je faisais partis) enchainait les duels en guise d'entrainement (pour les sorciers). J'avais été plutôt surpris de constater que j'étais assez compétent pour faire face à des duellistes confirmés comme Kingsley, Rogue, Tonks et Maugrey. Même si je ne tenais pas plus d'une vingtaine de minutes contre eux. Mais, j'avais été assez satisfait de constater que j'atteignais, presque, le niveau d'Arthur Weasley. J'avais été, toutefois, conscient que ma nouvelle condition de vampire jouait un rôle crucial dans mes compétences au duel. Mes sens vampiriques me donnaient, bien évidemment, un avantage non négligeable.

Donc, tout le monde se préparait activement à la prochaine bataille.

Seuls Charlie, Remus et Jacob étaient réguliers dans la présence. Simplement parce qu'ils avaient tenté s'attirer des créatures magiques à leur cause. Ils avaient eu plus ou moins de succès dans leurs démarches. Des clans de loups-garous nous avaient rejoints (surtout intrigué par les changeurs).

Ce jour-là, alors que j'avais prévu une pause et regardé mes amis et ma famille, j'avais été en paix avec moi-même. En dépit de la Grande Bataille qui approchait. J'étais bien. Entouré par mes proches, j'étais mieux. Moins en danger. J'avais moins peur. J'étais plus confiant dans mes chances de réussite.

Les seuls futurs combattants à ne pas se montrer liés aux autres étaient les envoyés des Volturris. Mais, même eux prenaient une part active à la préparation. Fier et hautain, c'était, sans doute, leur façon d'être. C'est, du moins, ce que je pense. Alec et Jane ne s'étaient pas montrés désagréables. Au contraire, en fait. Par rapport à comment ils sont d'habitudes, ils s'étaient, ces jours là, montré curieux et respectueux de leurs entourages (même les humains !). Oui, en dépit de la distance qu'ils avaient maintenue entre eux et le reste du group, ils s'étaient montrés incroyablement unis.

Les jours suivants avaient été monotones. Même s'ils avaient été ponctués d'attaques aléatoires de Voldemort et de visites de nouveaux alliés. Nos journées s'étaient toutes déroulés de la même manière. Nous nous levions tous très tôt pour prendre le petit déjeuner (ensemble ou non). La matinée était dédiée à la détente. Nous passions du temps à parler, à jouer à des jeux divers (ou à flirter pour les nouveaux couples). L'après midi, cependant, tout le monde (en dehors de Dumbledore qui avait du mal à se rétablir malgré les soins de Severus) travaillait. C'était durant ces après midis de dur labeur que l'on voyait réellement la cohésion du groupe.

Croyez moi ou pas mais il se trouve que Severus Rogue était presque cordiale avec les maraudeurs. Presque. On ne peut pas éliminer plus de vingt ans de haine, après un claquement de doigt, après tout. Mais, au moins, il n'y avait plus d'insultes à voler à travers la pièce.

En réalité, le progrès notable était la relation entre Severus et moi. C'est à partir de ce moment que les choses ont commencé à changer entre nous. Certainement en raison de Léa. Après tout, elle était de ma famille à travers Jacob puisque, pour les changeurs, la meute était comme une famille. Ce qui n'était pas illogique pour les clans de vampire dont je faisais parti avait tout d'une famille. Bref, Severus et moi étions devenus bien plus cordiaux en ce temps là. Maintenant... Maintenant, on peut dire que l'on a développé une amitié assez solide. Il reste, après tout, l'une des rares personnes à me comprendre.

Les choses pour le mieux de notre côté. Notre camp ne pouvait pas compter de membres plus loyaux.

Voldemort, lui, n'avait pas pu dire la même chose. D'après les échos qui nous parvenaient, ses sujets étaient très agités, très douteux. Je crois, sans me vanter, que j'y étais pour quelque chose. En tous les cas, mon retour dans la course n'avait laissé personne indifférent. Nous avions laissé le monde magique savoir que j'étais bien vivant et prêt à me battre. Ce qui avait poussé de nombreuses personnes à venir nous rejoindre.

Aussi, à ce stade, tout avait commencé à se mettre en place. La Grande Bataille, celle où tout se jouerait vraiment, avait été de plus en plus certaine. De plus en plus proche. Et je n'avais qu'une phrase en tête. Une phrase qui ne concernait que Tom Jedusor et moi. Parce que tout se jouerait entre lui et moi, comme je l'avais toujours su. Cette phrase était revenu sans cesse dans mon esprit. Comme un mantra.

« Je suis prêt, Voldemort... Viens. »


Le vampire aux yeux vertsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant