20: L'Autre

3 0 0
                                    


FRANCOIS BONNEFOY

Tandis que l'arôme délicieux du café et des pâtisseries emplit tes sens dans un état de rêve, tu t'assieds en face de François qui boit sa propre tasse de café noir. C'est l'un de ces rares jours où son emploi du temps fait place à un moment de loisir et de détente. Une chose que tu remarques cependant, c'est que son téléphone n'arrête pas de sonner; ses vibrations te chatouillent le bras alors que tu le poses sur la table. Tu décides que c'en est assez et tu lui tends la main pour attirer son attention. "François, réponds au téléphone. Cela commence à me déranger moi aussi. Et si tu manquais quelque chose d'important?" lui dis-tu en l'amadouant, tandis qu'il pousse un soupir. "Chérie, ce n'est pas la peine de répondre, crois-moi," assure-t-il en rangeant son téléphone dans la poche de son pantalon noir.

"C'est juste une personne ennuyeuse que je connais," te surprend-il à grommeler sous son souffle. Il voit ton visage se crisper de confusion. "C'est Allen?" demandes-tu, mais il secoue la tête. "C'est mon--" une voix forte interrompt celle de ton amant, attirant l'attention de tout le monde dans le café.

"FRANÇOIS!!!!!!!!!!!!!!"

Un autre français, aux traits similaires mais différents de François, se précipite vers votre table. "Pourquoi n'as-tu pas répondu à mes appels?" fulmine-t-il en agitant ses bras de façon théâtrale pour plus d'effet. Pendant que l'inconnu divague, François fait de son mieux pour ne pas le tuer. À première vue, il s'agit de la première personnification de ton copain.

Francis s'arrête lorsqu'il remarque ta présence, et vous regarde tous les deux, bouche bée. Il s'émerveille de ta présence, surtout du fait que François est avec une fille qui n'a pas l'air d'être la sœur de Nicki Minaj. "Je t'ai dit que je ne voulais pas être dérangé, Francis," ironise ton copain. Francis se met à rire, et manque de tomber à la renverse. "Je t'ai dérangé? Qu'est-ce que tu avais prévu de faire, mon ami? Honhonhon," sourit-il avec orgueil. Tu rougis de cinquante teintes tandis que François jette presque sa tasse de café fumant sur l'homme très suggestif.


ALLEN JONES

Tu te réveilles en entendant le bruit d'une bagarre à l'étage inférieur, ce qui te fait grommeler des mots incohérents dans ton souffle, principalement pour trouver un moyen de l'assassiner plus tard. Vêtu d'une de ses chemises et d'un de tes propres shorts, tu descends les escaliers. Normalement, tu n'es pas fan de montrer ta peau, surtout parce que tu sors avec un homme à l'esprit sexuellement pervers qui ne sera jamais purifié.

Quoi qu'il en soit, alors que tu atteins le bas de l'escalier sans trébucher, tu entends Allen proférer une menace. "Je te donne cinq putains de secondes pour te tirer d'ici, sale carnivore bon à rien," siffle-t-il. Tes sourcils se froncent en signe de confusion. "Allen? Pourquoi tu cries?" marmonnes-tu alors qu'un bâillement s'échappe de tes lèvres.

Les deux américains tournent leur regard pour te voir t'approcher d'eux avec une allure toujours aussi désordonnée. Allen le lâche immédiatement, mais le pauvre Alfred est soit trop distrait, soit trop bête pour se taire et ne pas dire ce qui pourrait le faire tuer.

"Elle est sexy," dit-il en bavant presque à la vue de tes jambes exposées.

Furieux, Allen tient à nouveau Alfred par le col de son t-shirt. "Qu'est-ce que tu viens de dire, putain?" s'emporte Allen, dont les yeux rouges s'assombrissent de rage. Soudain plus éveillée, tu t'interposes immédiatement entre eux, séparant ton petit ami de sa première personnification. Tu enroules tes bras autour de la taille d'Allen, l'éloignant de l'autre américain. "Je pense que tu devrais partir, Alfred," dis-tu fermement.

2p!Hetalia Boyfriend ScenariosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant